13 Nov

Verdon, une vie rêvée

Samedi 17 novembre à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
dans Chroniques du Sud – Découverte 
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

A la découverte d’un des plus beaux canyons d’Europe.

En serpentant dans  la roche calcaire pendant des millénaires, la rivière a creusé les fameuses Gorges du Verdon sur une trentaine de kilomètres.
Paradis des randonneurs, kayakistes et autres grimpeurs durant l’été, Carine Aigon a choisi de partir à la découverte de celles et ceux qui y vivent toute l’année, cachés dans un écrin de tranquillité et de nature sauvage.

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Rencontre insolite avec Véronique Quinot et son troupeau de vaches de l’Aubrac. Avec Sylvain Henriquet, l’équipe de Chroniques du Sud prend de l’altitude pour se rapprocher du «vautour fauve», un grand planeur, pour un face-à-face privilégié avec les oiseaux. Enfin, retour sur la terre ferme et direction La Palud-sur-Verdon, pour y découvrir la vie rêvée de Luce et de Laurent Martin, qui proposent la découverte de leur yourte et de leur tipi.

Présenté par: Carine Aigon
Réalisé par : David Boutin

 

 

Crédits photos : Daveon/Maarjara/Koen/Djiva, via CC Flickr

06 Nov

Un palace sur La Croisette

Samedi 9 novembre à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

Jean Dujardin, Michael Douglas, Vanessa Paradis ou encore Bruce Willis… Ces célébrités, qu’elles soient françaises ou américaines, ont un point commun : c’est au Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez qu’elles séjournent lors du Festival de Cannes.
Le célèbre palace domine la Croisette depuis 1929. 409 chambres, 27 suites dont certaines à plus de 30 000 euros la nuit, plus de 500 employés en saison…

Chroniques du Sud vous emmène au coeur d’un monde où le luxe est un art et avant tout un savoir-faire. L’émission dresse le portrait de quelques-uns des 150 métiers qui y travaillent: Christophe Lingua, le voiturier, Heidi Lofi, la gouvernante, Gilles Pozzo, le concierge et Claudio Ceccherelli, le directeur de l’hôtel.

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PZ : Voiturier, gouvernante, concierge, lingère, couturière, fleuriste, vous brossez dans votre enquête sur les coulisses du célèbre Grand Hyatt Martinez de Cannes, une galerie de portraits dignes d’une cour du siècle d’or. Tous ces métiers sont réunis ici pour satisfaire le confort d’une clientèle richissime. Dans votre reportage on ne ressent pas transparaître de servilité à l’égard de la clientèle. Quel est donc le point commun qui réunit ces « employés modèles » ? Sont-ils mieux rétribués ? Ou bien obéissent-ils à une discipline de fer ?

VD :  Le point commun, c’est la passion du métier. J’ai été étonné de la fierté avec laquelle les employés du Martinez exercent leur métier. Ils ont le sentiment d’appartenir à un monde différent qui n’a rien à voir avec l’hôtellerie traditionnelle . D’abord, parce qu’il y a des métiers que l’on ne retrouve que dans les palaces, comme les concierges et les voituriers mais aussi parce qu’ils ont  le sentiment d’appartenir à une caste. Les femmes de chambre, par exemple, ne se comparent absolument pas aux femmes de chambre des hôtels de gamme inférieure. Et puis, le fait de côtoyer l’intimité des stars est également un gage de fierté.Tous ces employés ne se sentent pas serviles, au sens où ils acceptent leur rôle… Je parlerais plutôt de sens du service. Bon, étymologiquement, les deux mots, servile et service, ont la même racine latine : servire qui veut dire « être esclave ». C’est une question de point de vue… 
Les salaires, eux, sont supérieurs au reste de la profession, mais il ne faut pas imaginer des sommes folles. Quant aux pourboires, ils sont substantiels et seuls les personnels ayant accès aux clients y ont  droit. Plutôt que discipline de fer, je parlerais de rigueur . Ce n’est pas l’armée. Chacun est à sa place mais c’est vrai que j’ai été surpris par ce côté old school  : des gens courtois, polis et jamais condescendants. 

PZ : Tout ce petit monde du luxe obéit à un homme, soucieux de tenir le rang du palace, Claudio Cecherelli. Est-il vrai que l’Italie est pourvoyeuse de grands professionnels dans ce domaine ? Quelle en est la raison ?

VD : Effectivement, l’Italie a une grande tradition du luxe, tout comme la France, d’ailleurs mais il faut relativiser : le monde du luxe est aujourd’hui un business comme un autre, à la différence près qu’il s’appuie sur du rêve. Le Martinez appartient au groupe Hyatt qui gère des centaines de palaces dans le monde entier.
C’est donc plus une logique de financier qui répond au choix d’une direction. 

PZ : Vous avez trouvé un couple de riches retraités de l’industrie agro-alimentaire qui ont élu domicile, une partie de l’année, au Martinez. Des gens d’apparence simple et bien peu conformes à l’idée que l’on se fait du locataire glamour et intransigeant d’un tel établissement. Les gens riches seraient-ils plutôt silencieux ou bien avez-vous rencontré des personnalités plus tapageuses ?

VD : J’ai été moi-même étonné de la simplicité de ce couple de retraités, les Sadovski, qui ne correspondent pas à l’image habituelle de la clientèle des palaces.
L’une des forces du Martinez est de faire de  la convivialité et de son côté famille, une « marque de fabrique ». On s’y sent très à l’aise. J’ai tourné dans d’autres établissements de luxe et quand on n’est pas habitué à ce monde, on est en général assez gêné par tant d’opulence et une certaine condescendance du personnel. Ce n’est pas le cas au Martinez où l’on sait vous mettre à l’aise. J’ai surpris les Sadovski parlant avec passion des derniers résultats du FC Sochaux, leur ville d’origine, avec une gouvernante. C’était une scène assez surréaliste  qui n’ avait pourtant rien de superficiel.
Enfin,ne soyons pas dupes : cette convivialité est également une stratégie commerciale, comme l’explique très bien Claudio Ceccherelli, le directeur du Martinez. C’est aussi l’hôtel des vedettes de cinéma pendant le festival de Cannes. C’est alors une période festive qui connait parfois ses excès mais malgré mes efforts, je n’ai pu recueillir aucun potin de stars. Le personnel du Martinez est tenu à un devoir de réserve que l’on peut comprendre aisément.  Et puis, accessoirement, j’ai tourné au mois d’octobre …ce qui n’est pas vraiment la saison des stars…

PZ : Est-ce facile de tourner dans un palace ? 

VD : Le service de presse nous a bien aidés pendant le tournage. Cette attitude répond aussi à une logique de communication et une manière indirecte de nous contrôler.
En tant que réalisateurs, nous sommes souvent confrontés à ce problème . Mais pour être vraiment honnête, on ne nous a pas mis de bâton dans les roues et nous avons pu travailler comme nous le souhaitions…ce qui n’est pas toujours le cas.

 

 

Propos recueillis par Pernette Zumthor

24 Oct

Marseille-Cassis 20 km sur nos antennes

En direct depuis le port de Cassis dimanche 27 octobre dès 9:00

Accros du chrono ou simples coureurs de loisir, ils seront 15 000 à prendre le départ dimanche à 9h30 à Marseille. 
France 3 se mobilise pour vous faire vivre la course, du départ à l’arrivée à Cassis : 3h de direct sur les antennes de France 3 Provence-Alpes et France 3 Côte d’Azur pour partager avec les habitants, de la région et d’ailleurs, cette épreuve exceptionnelle et mythique.

L’émission sera présentée par Michel Aliaga en compagnie de Philippe Rémond (double champion de France de marathon). Et pour vivre la course de l’intérieur : Noémie Dahan à moto, Virginie Dubois au col de la Gineste et Thierry Bezer, engagé avec les coureurs. Quant à Philippe Fabrègues il sera sur la ligne d’arrivée pour recueillir les premiers mots.

 

Parmi les invités : la première Française et le premier Français à franchir la ligne d’arrivée – les athlètes Marc Raquil et Mehdi Baala qui courent pour la première fois le Marseille-Cassis – Claude Ravel, président de la SCO Ste Marguerite – Danielle Milon, maire de Cassis – René Olmeta, vice-président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône – Nelson Monfort, journaliste à France Télévisions.

de 9h à 12h : l’émission en direct / de 9h à 13h30 : la ligne d’arrivée en direct et en continu


Marseille-Cassis 2013 : revoir l'émission spéciale par france3provencealpes

 

Suivre les commentaires en live de deux experts, Claire et Bastien Perraux, respectivement, athlète professionnelle et entraîneur.
Participez à l’ambiance sur le port de Cassis : bonus, photos et vidéos, tweets ..
Le hashtag pour envoyer vos tweets :  #F3Provence

Vous revoir passer la ligne d’arrivée !

Dès la fin de la course, muni de votre temps officiel vous pourrez accéder à ce service unique via notre site web provence-alpes.france3.fr
et en faire profiter vos amis votre famille au bout du monde ! C’est ici :


Ligne d'arrivée Marseille-Cassis 2013… par france3provencealpes

 

 

 

 

22 Oct

Les coulisses de la gare Saint-Charles, un film de Maxime Giacometti

Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur, samedi 26 octobre à 16:15
En replay sur notre site web

Trente-cinq mille passagers par jour, cent cinquante trains, une vingtaine de boutiques, la gare  de Marseille est la plus  importante du sud de la France.
On y passe, mais on ne voit pas l’organisation que demande la gestion du trafic.
Une véritable tour de contrôle ferroviaire régule le trafic, un  immense garage se charge de l’entretien des trains, une police de la SNCF assure la sécurité, un service d’entretien nettoie en quelques minutes les wagons entre chaque voyage.

Chronique du sud vous fait rentrer  là où on n’a pas accès en temps normal.
L’occasion de découvrir l’envers d’un monde que l’on fréquente tous les jours.

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Interview du réalisateur

PZ : Maxime Giacometti, vous avez réalisé pour l’émission Chroniques du sud, un documentaire sur la Gare St-Charles. C’est un sujet que vous avez proposé ou bien répondiez- vous à une commande ?

MG : En fait c’est une commande  que l’on m’a faite et elle a rencontré mon enthousiasme car je dois dire que moi-même, qui n’avais pas revu la gare depuis longtemps, j’ai été très surpris par sa transformation et l’idée m’a séduit car c’est un vrai sujet.

 PZ : Qu’est-ce qui fait de la gare Saint-Charles un cas à part entière ? En quoi est-elle différente d’une gare de grand passage comme le serait la Part-Dieu à Lyon ou Lille-Europe ?

MG : Alors, déjà la gare Saint-Charles de Marseille est la plus grande gare du Sud de la France, voire de la France, hors Paris. Elle est immense, située en plein centre-ville et intrinsèquement liée à l’histoire de Marseille. Il y a un avant et un après St-Charles. Pour essayer de se rendre compte des transformations qu’elle a subies, il faut revenir à l’époque où  le TGV l’a placée à 3 heures de Paris. Du jour au lendemain, c’est une ville qui s’est quasiment embourgeoisée. Des cadres sup’ ont commencé à venir passer le week-end, l’immobilier a flambé, etc. Avant le TGV, on mettait une nuit de train pour relier Paris à Marseille et avant que la gare ne soit créée en 1848, il fallait compter une semaine de diligence. Imaginez cette révolution-là !

 PZ : Comment avez-vous abordé le sujet ? Plutôt du point de vue des usagers ou de celui des cheminots et des autres métiers liés à ce monde bien particulier ?

MG : On pourrait faire un film tout entier consacré à l’histoire de la gare mais il s’avère que ce film-là s’inscrivait dans le contexte du volet Coulisses de la série Chroniques du Sud.
Donc, on s’est concentré sur ces coulisses, c’est-à-dire tous les endroits où les usagers n’ont pas accès, tout ce qui ne se voit pas.
La gare Saint-Charles c’est : 300 agents SNCF, des kilomètres de couloirs, tout le sous-sol de la gare transformé en un véritable gruyère sur trois étages, un poste d’aiguillage qui vaut un film à lui tout seul. Imaginez une espèce de vaisseau spatial avec un mur gigantesque qui permet de suivre la circulation des trains dans un rayon de 15 kms autour de la gare – déjà à voir, c’est absolument extraordinaire. Eh bien, on apprend que ce poste-là, qui répond au nom de Mistral, a été le prototype des postes d’aiguillage en France et en Europe.

PZ : Vous levez le voile sur certains métiers  dont on n’imagine sans doute pas l’existence ou alors on en a une image faussée ?

MG : Le chef de Gare, par exemple… Dans l’imagerie collective, on retient ce « p’tit gars » sur le quai de la gare qui gère à la fois les arrivées et les départs des trains, une imagerie à la Lucky Luke, quoi… En fait, il s’avère que l’équivalent du chef de gare aujourd’hui, à Saint-Charles, c’est une équipe de 60 personnes, dirigées par un chef d’escale qui, lui-même, travaille avec deux autres personnes ! Cette personne-là est installée dans un bureau à l’arrière de la gare, connectée à 150 caméras qui lui permettent de contrôler tout ce qui s’y passe. Elle communique en permanence avec le poste d’aiguillage et avec les chefs de service qui accueillent et lancent les trains. Ce service-là étant indépendant du service de l’aiguillage, lui-même indépendant de celui de la sécurité, il faut considérer l’organisation de la gare comme pleins de petits univers qui se croisent et s’entre-croisent. Le  film que j’ai fait montre le talent et l’énergie qu’il faut pour que les trains arrivent à l’heure.

PZ : On peut imaginer l’importance que revêt la question de la sécurité dans un lieu aussi fréquenté que la gare Saint-Charles. Qu’avez-vous découvert de cet univers-là ?

MG : La sécurité à la gare Saint Charles est une préoccupation majeure. Pas moins de quatre service patrouillent sur les quais : L’armée, la police nationale, des vigiles privés et la police ferroviaire qu’on appelle aujourd’hui la Sûreté Générale ou « Suge ». C’est la première fois à Marseille que la « Suge » autorise des caméras à la suivre toute une journée.

Dans le film, on peut voir leur quotidien et nous avons eu la chance de participer à deux opérations particulières : une arrestation à la gare de Saint Antoine dans les quartiers Nord de Marseille et un filtrage sur les quais de la gare Saint Charles. Le filtrage est cette nouvelle mesure de la SNCF qui bloque l’accès au train 2 minutes avant le départ. Une situation qui entraîne souvent des tensions très fortes…

 PZ : Y a-t-il au cours de ce tournage, une séquence que vous avez eu plus de plaisir à tourner ?

MG : Ah oui, incontestablement ! c’est la visite d’une véritable caverne d’Ali-Baba : le service des objets trouvés ! C’est un endroit assez génial à observer dont je ne soupçonnais pas du tout l’existence. On y reçoit pas moins de 300 objets par mois – et pas que des valises – oui, bien sûr, des valises mais aussi des ordinateurs, des téléphones  portables, des clés de voitures, des clés de maison. Et tous ces objets qui sont restitués, pour 50 % d’entre eux, sont une incroyable matière pour un film en soi : comment ils sont récupérés, analysés pour éviter tout danger, les enquêtes que l’on mène pour tracer les propriétaires et puis la joie de ces mêmes propriétaires, lorsqu’ils récupèrent leur bien. Voilà, c’est une séquence du film que j’ai eu plaisir à tourner, oui.

 

Propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson

 

 

 

17 Oct

Vivre au Ventoux, un documentaire d’Eric Eratostène

Le Ventoux connait une profonde métamorphose. Chaque année, près d’un million de visiteurs transite par son sommet. Le tourisme qui ne cesse d’augmenter est nécessaire au développement de l’économie locale. Mais ce succès grandissant bouleverse le quotidien de la population et menace le fragile écosystème de la montagne. 
Au fil des saisons, un lavandier, une bergère, une cueilleuse et un forestier nous font partager leur quotidien, fait de travail et de passion. 
A travers ces portraits croisés, nous découvrons un Ventoux majestueux qui exerce un pouvoir indéniable sur tous ceux qui y vivent et tout ce qui l’entoure.

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Invitation à l’avant-première

Mercredi 30 octobre 2013 à 19:00 à La Boiserie à Mazan
Durée : 52′

Il est impératif de confirmer votre réservation auprès du co-producteur AMDA en le contactant par mail à l’adresse suivante : amda@amdaprod.com 
et en précisant si vous viendrez seul(e) ou accompagné(e).

Le film Vivre au Ventoux est une coproduction France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur / AMDA Production
Avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’image animée

Les infos utiles:

La Boiserie
150 Chemin de Modène
84380 Mazan

 

 

 

14 Oct

Le règne des méduses, un film de Laurent Lutaud

Samedi 19 octobre à 15:20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

Depuis une dizaine d’années, de petites méduses violettes reviennent chaque été sur les plages de Méditerranée. D’ autres sont en passe de coloniser la mer du Nord ou s’échouent par milliers sur la côte atlantique… Ces vagues de méduses témoignent d’un déséquilibre de l’écosystème marin dont on comprend encore mal les causes et la portée. Elles intriguent également la communauté scientifique qui se mobilise depuis 10 ans pour tenter de comprendre ce phénomène de prolifération.

Laurent Lutaud, documentariste chevronné, nous entraîne dans une enquête à rebondissements. Malgré une aversion solidement ancrée dans notre mental à l’égard de ces êtres visqueux qui viennent troubler nos baignades estivales, il arrive, grâce aux plaidoyers très convaincants des scientifiques, à nous les rendre plus fréquentables, toutes proportions gardées.

Spécialistes penchés sur les aquariums où ils élèvent et auscultent Pelagia Noctiluca ou Aurelia Aurita. Pêcheurs dont c’est devenu le cauchemar. Elus qui joignent leurs efforts pour offrir à la population estivale des bulletins de prolifération quotidiens, toutes ces paroles données font de ce documentaire une belle enquête d’intérêt public majeur.

 

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PZ : Après avoir vu votre film on en sort beaucoup plus tolérant à l’égard des méduses qu’auparavant. Avez-vous eu à prendre sur vous pour vous « attaquer » à ce sujet, urticant par excellence ?

LL : Non, j’aime beaucoup le milieu marin et c’était plutôt un plaisir d’essayer de mieux comprendre cet organisme et son mode de fonctionnement. Car j’ai l’impression que la méduse reste un animal méconnu du grand public. Et cette part de mystère était assez attirante…

PZ : Comment avez-vous appréhendé le sujet ?

LL : C’est l’aspect humain qui m’a intéressé au départ : Comment doivent s’organiser les pêcheurs, les baigneurs, les pompiers ou les élus pour faire face à ce problème ? C’était ma question de départ. L’aspect scientifique est venu plus tard. Car pour comprendre le phénomène de prolifération et ses conséquences, il fallait aussi comprendre les méduses, leur mode de vie, de reproduction, etc.

PZ : C’est, pour beaucoup, la parole des scientifiques qui nous convainc de changer notre attitude face à ces proliférations. Pensez-vous qu’il faille faire preuve de « prosélytisme » vis-à-vis du grand public car si l’on comprend bien, le problème ne se résoudra pas si facilement?

LL :  Non, ce n’est pas une question de prosélytisme, mais plus de pédagogie. Je crois qu’en comprenant mieux le problème et les enjeux des proliférations, on arrive à relativiser et à prendre du recul face à ce phénomène. Effectivement, il y plus de méduses ces dix dernières années, mais (pour l’instant) ce n’est pas une catastrophe inéluctable. « Il faut prendre conscience du problème et essayer d’agir », c’est le message que nous livrent les scientifiques dans le film. Par exemple, avec le moratoire sur la pêche du thon, qui permettra sans doute de limiter les arrivées de Pelagias. Ou en réduisant la pollution…

PZ : Ces animaux sont de beaux sujets à l’image. Où avez-vous tourné et  quels moyens techniques avez-vous mis en œuvre pour  les filmer ? La musique est-elle une création originale ?

LL : Nous avons tourné dans différents aquariums : Monaco et Lille et dans les laboratoires de Villefranche-sur-Mer et de Marseille où sont étudiées les méduses. Nous avons utilisé une caméra classique HD et une petite caméra sous-marine pour les images dans l’eau. Quant à la musique, nous l’ avons trouvée. Je travaille souvent avec un éditeur de musique Audionetwork qui fait travailler de jeunes compositeurs. Nous avons donc choisi dans leur catalogue, auprès de compositeurs dont j’aime bien l’univers.

propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson 

 

Une production
MonkeyBay, France Télévisions,
Ushuaïa TV & CNRS Image – 2013

09 Oct

Au coeur d’un Ferry, plongée dans les coulisses d’un grand navire

Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur, samedi 12 octobre à 16:15
En replay sur notre site web

Monter sur un ferry pour la Corse ou la Sardaigne, c’est, pour beaucoup déjà, mettre un pied en vacances, chevaucher la grande bleue, côtoyer le large et ses dauphins, c’est vivre le temps d’une traversée, une mini-croisière, avec soleil, bars, jeux, salons et mer à perte de vue… bref, c’est en soi, le début d’une aventure. Peu de passagers, pourtant, parmi les 2000 embarqués à chaque traversée, imaginent le fonctionnement de ce mastodonte d’acier, de cette petite ville qui fait un aller retour chaque jour en saison.

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Jérôme Espla, réalisateur habitué de la grande Bleue, a fait la traversée pour nous révéler, témoignages à l’appui, l’envers du décor.
Interview.

PZ : Filmer le cœur d’un ferry. Quel est le point de départ du projet, hormis l’intérêt de dévoiler les coulisses d’un tel navire, comme le veut le concept de l’émission ? Quelque chose de particulier vous lie à cet univers ?

JE : Avant de passer à la réalisation il y a quelques années, j’étais spécialisé dans l’image sous-marine. J’ai donc une forte attache au monde de la mer. J’ai côtoyé beaucoup de « personnages » en rapport avec ce monde-là : scientifiques, aventuriers, marins et je suis monté sur beaucoup de bateaux, petits et grands, voire très grands…
Aujourd’hui, la majorité de mes documentaires a toujours un pied dans l’eau au minimum (ou pas trop loin…).
Tournant très régulièrement en Corse, je suis un habitué des ferries et la genèse de ce projet est, finalement, née de cette familiarité avec les traversées.

PZ : Quelles sont les difficultés que l’on rencontre à se lancer dans un tel tournage ? C’est  une ville flottante donc autant de lieux à « couvrir », autant d’autorisations à obtenir ?

JE : Nous avons dû demander beaucoup d’autorisations. Aussi bien à terre qu’en mer. Une fois le projet expliqué aux différents responsables, elles ont été rapides à obtenir.
La compagnie a joué le jeu au maximum. Tout était accessible à l’équipe. Aucune porte ne nous a résisté. La difficulté résidait plutôt dans le fait de trouver le bon ferry, les bons horaires et d’avoir un peu de chance avec la météo.
Une fois sur le navire, il fallait bien se coordonner pour tourner aux moments opportuns et suivre les différentes manoeuvres. Le fait de connaître ce milieu est une aide précieuse pour ne pas se laisser distancer rapidement. Cela va très vite sur ce genre de navire car les manoeuvres s’enchaînent, durent peu de temps et ne sont pas répétitives d’une traversée à l’autre. Donc pas mal de petites choses à ne pas manquer!!!
Ensuite, côté technique, cela n’a pas été simple : peu de lumière, beaucoup de vibrations, une chaleur impressionnante dans les soutes et du bruit, beaucoup de bruit.
L’image, comme le son, cela se mérite. Alors, un grand chapeau à l’équipe technique qui a fait des miracles !

PZ : Vous attendiez-vous à l’univers que vous dévoilez aux téléspectateurs ? Si l’on est l’ utilisateur habituel  d’une ligne de ferry, peut-on être surpris par ce que vous allez nous faire entrevoir ?

JE : Je connais bien cet univers et le respecte beaucoup. Ce milieu de marins est très particulier : les lieux, les personnages, la vie. 
Je me suis plus attaché à des lieux caractéristiques du navire et interdits au grand public: la passerelle, les moteurs, les cuisines, ce qui est « invisible » normalement, mais aussi le nettoyage du navire, son approvisionnement, l’organisation et la répartition des véhicules dans les garages et sur les quais.
Rien n’est laissé au hasard, c’est une mécanique bien huilée.

Propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson

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Une co production 13 Productions/France 3

Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur, samedi 12 octobre à 16:15
En replay sur notre site web

 

02 Oct

Propos sur un tournage avec Carine Aigon

Un samedi sur deux, à 16:15Chroniques du Sud vous fait la promesse de découvrir les plus beaux endroits de Provence-Alpes et de Côte-d’Azur, comme vous ne les avez jamais vus. Cette semaine, Carine nous emmène au coeur du Luberon, entre Gordes, Oppède et Lacoste.

Productrice et animatrice de l’émission, Carine Aigon place l’échange avec ses invités au coeur de son métier. D’une émission à l’autre, quels liens se tissent, quels plaisirs se jouent ? Nous lui avons tendu le micro pour qu’elle nous livre un peu d’elle-même et de son travail.

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PZ :Carine, après une pause d’une année, vous avez repris pour l’émission Chroniques du Sud, vos habits de guide en région Provence-Alpes Côte d’azur. Je voudrais commencer ce petit entretien par une question personnelle : avez-vous plaisir à reprendre la présentation à l’antenne ?

 CA : J’ai un réel plaisir à reprendre la présentation parce que cela me permet d’aller jusqu’au bout de l’exercice. Rencontrer les gens en repérage est une chose mais, après, aller jusque devant la caméra avec eux et les porter, oui, j’y prends un réel plaisir.

PZ : Notre région regorge de sites exceptionnels dont on n’a semble-t-il jamais épuisé les ressources. Il y a 15 jours, vous nous emmeniez à la découverte des Iles au large de Marseille et cela nous a donné l’occasion d’appréhender de fabuleux paysages vus du ciel. Cette semaine vous nous proposez de percer le mystère des pierres de lumière du Luberon. Aura-t-on le plaisir de survoler la région ? Et est-ce que cette mise en images est partie intégrante du concept de l’émission ?

CA : En effet, ce sera la spécificité de Chroniques du Sud – Découverte. La thématique de l’émission étant les plus beaux endroits de Provence-Alpes et de Côte d’Azur, comme vous ne les avez jamais vus, chaque émission vous permettra de voir, vu du haut, les lieux que nous irons visiter en cours d’émission à terre.
Ce sera un échange permanent entre le ciel et la terre. En l’occurrence, pour cette émission qui se tourne dans le Luberon, on partira de toutes les carrières de pierre, du château et des ruelles du village de Lacoste pour arriver, avec nos invités, dans l’antre des différents lieux visités.

 PZ : Alors justement, les prises de vues aériennes faisant partie du concept de cette nouvelle émission, quel cheminement vous a conduits à travailler avec l’entreprise Drone Concept ?

CA : Je travaille avec une équipe de réalisateurs dont le principal souci est de se renouveler dans la réalisation de leurs projets et, de fait, ils sont à l’affût des technologies qui pourraient les servir. Lorsque Gilles Machu, notre délégué régional, a mis le projet sur la table, nous y avons réfléchi ensemble et le nom de Walter Roman, de Drone Concept s’est naturellement imposé pour la partie vues aériennes. Pour ceux qui ne le saurait pas, un drone est un petit avion téléguidé par des professionnels – c’est important de le préciser, car on ne s’improvise pas pilote de drone. Cela exige, au-delà de la connaissance de l’appareil, une certaine dextérité pour rendre à l’image le naturel d’un vol et nos pilotes sont assermentés pour le faire. Et très sympathiques…

PZ : Vous, la passionnée de cuisine que l’on connaît puisque vous avez co-présenté pendant 8 ans La Cuisine d’à côté et donc écumé la région à la recherche des perles rares du savoir culinaire, trouvez-vous dans cette émission d’aventures entre terre et mer, un prolongement aux découvertes entreprises à l’époque ?

CA : Dans toutes les émissions que j’ai présentées, le fil conducteur n’était pas forcément la thématique mais c’était avant tout la rencontre avec l’autre. Il est vrai que la cuisine a été mon mode d’expression pendant plusieurs années. Donc je dirais que le lien entre les deux expériences c’est le partage, quel qu’il soit. Je n’exclus absolument pas d’aller rencontrer un chef si l’occasion se présente et si c’est intéressant pour le développement de cette nouvelle émission.
Cuisine, vin, patrimoine, terre, mer, air, c’est la relation qui prime pour moi. Animer seule une émission ne présente aucun intérêt pour moi : c’est la relation humaine qui m’intéresse dans tous ces projets.

 PZ : Une anecdote à propos de Luberon, pierre de lumière ?

CA : Et bien, je vous parlais de relation humaine, justement… Sur ce tournage, j’ai rencontré un jeune homme qui s’appelle Bruno Pitot. Petit-fils de carrier, c’est un amoureux fou de Lacoste dont il est un guide passionné et, pour nous, pour vous,  il a été très généreux. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu dans les yeux d’un invité autant de plaisir à vouloir nous faire plaisir dans l’échange. Une très belle rencontre vraiment, qui m’a beaucoup émue et je sais que le plaisir était réciproque.
Je ne voudrais pas non plus parler de Bruno sans évoquer Stéphane Roucheton, notre tailleur de pierre et guide dans les carrières. Tous deux n’avaient jamais fait de télévision et nous avons eu des échanges formidables et sur l’échelle de la valeur humaine, cela n’a pas de prix ! Je suis très heureuse d’avoir pu ainsi les mettre en avant !

 

Propos recueillis par Pernette Zumthor

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Sur les chemins de la pierre, Carine  vous ouvrira les portes du village des Bories, un véritable monde minéral de pierre sèche ainsi que celles de la carrière monumentale d’Oppède pour les pierres de taille. Stéphane Roucheton, spécialiste de la maçonnerie ancienne sera notre guide. 
Petit-fils de carrier, Bruno Pitot nous contera l’histoire de son grand-père et de l’impact des carrières sur le village de Lacoste.
Au coeur de ce village, une école internationale d’art accueille plus de 2000 étudiants chaque année. Rencontre avec son directeur Kirt Wood.
On fêtera en 2014 le bicentaire de la mort du marquis de Sade. Une visite exceptionnelle vous sera proposée par Jean-Pascal Hesse, collaborateur de Pierre Cardin, propriétaire du  château du divin marquis.

Une émission réalisée par Chrystel Chabert

Samedi 5 octobre à 16:15 sur France 3
Pour revoir l’émission après sa diffusion, cliquez ici 

 

25 Sep

Lancement de saison au Théâtre de La Criée

Samedi 28 septembre de 11h30 à 20h00

Entrez, les artistes ! en herbe, accomplis, en devenir ou tout simplement en amateurs !
La Criée ouvre trois nouvelles portes sur le Vieux-Port pour satisfaire votre curiosité : la porte entrée du personnel, la porte visite des ateliers et bien sûr la mythique Entrée des Artistes !

Ludique et gratuit !

Les temps forts du week-end

1/ L’autre Porte, entrée libre samedi 28/9
2/ Carmen, Opéra sauvage, l’opéra de Georges Bizet en langue des signes samedi à 18:00
3/ Municipale Balcanica, concert Banda / samedi à 20:00
4/ Concerts Mixatac! Bamako/Beyrouth/Essaouira dimanche 29/9 à partir de 18:00

Zoom en images sur le programme des portes ouvertes.
En naviguant dans cette belle composition graphique, vous saurez comment trouver l’atelier qui vous convient.
Mais attention, les places sont comptées ! La réservation parait indispensable, si l’on s’en réfère au succès de la saison dernière.


18:00 Carmen Opéra sauvage

Taquiner la frontière entre la vision et le son, rendre sensible notre capacité à voir la musique, à faire vibrer le mouvement : tel est le pari de cet opéra en Langue des Signes qui s’adresse à tous.
Adaptation de l’opéra de Georges Bizet
Mise en scène Lucie Lataste Compagnie Danse des signes

samedi 20:00 La Municipale Balcanica / God is a Gypsy

La Municipale Balcanica, rencontre ici de nouveaux compagnons de voyages pour des improvisations détonantes ! Avec une énergie contagieuse, l’ensemble déplace les frontières avec un panel coloré de cuivres déjantés, de percussions excitées, souffle d’une passion commune, qui dans la joie ou dans la tristesse, reflète les différents visages d’une identité populaire.

Gagnez des places pour le concert de la Municipale Balcanica !

dimanche 18:30 / 19:45 / 21:30 Mixatac Bamako/Beyrouth/Essaouira

Le voyage d’une soirée en trois escales. Marsatac présente l’ensemble de ses créations musicales internationales nées de la rencontre singulière entre artistes marseillais et musiciens d’ailleurs. Une trentaine d’artistes aux répertoires flamboyants et quelques surprises.

Tout le programme de la mise à feu, ici :

19 Sep

Rétrospective Olivier. O. Olivier à Arles

Peintre de l’absurde et de l’inquiétant

A partir du 20 septembre 2013, les Arlésiens pourront se plonger dans l’oeuvre étrange d’un peintre originaire de Martigues, dont le père, lui-même artiste, avait installé son chevalet dans le quartier de Montparnasse à Paris.

Le service culturel de la Mairie d’Arles confie les clés de la chapelle Sainte-Anne, place de la République à Arles, à Claudine Martin pour y organiser une rétrospective de l’oeuvre d’Olivier O Olivier, son mari disparu en avril 2011.
Cette exposition est organisée dans le cadre de Marseille Provence 2013.

Mais pourquoi exposer Olivier O Olivier en Arles ?

Cela n’a rien du hasard… Son père, Ferdinand Olivier, lui-même peintre, était originaire de Martigues et aimait en peindre les environs. C’est la filiation qui parle dans l’attachement de l’artiste à cette région. Comme beaucoup, il multiplie les séjours en Provence, de Martigues au Paradou ou de la Camargue sauvage aux Alpilles et bien avant de peindre ses corridas dans la neige, tout dans la ville d’Arles l’émeut : les arènes, les églises innombrables, les cloîtres, les ruelles, la richesse architecturale de ses hôtels particuliers, la place du Forum, le Rhône, tout. Il connait bien la corrida. Plus encore, la proximité de la Chapelle Sainte-Anne (où seront exposées les oeuvres d’Olivier) du Musée Arlaten n’est pas sans résonance avec des souvenirs d’enfance d’un atelier chargé d’objets et de meubles provençaux.

Une oeuvre prolixe

Dans les années 80, c’est une promenade dans les Alpes suisses et la vision qu’il en conçoit qui lui intiment la nécessité de se lancer dans la série des Arènes Gelées :

Homère plaçait les Héros dans un passé lointain. Nietzsche situe le Surhomme dans l’avenir. Le matador est actuel : il existe. Mais je ne veux pas le peindre. Je veux plutôt le simuler parodiquement; par des bonshommes de neige, êtres de l’hiver, qui sont lourds de forme, froids, clownesques, et sans âme. Ma parodie est un hommage à tous les matadors, grands et petits, espadas et peones. De nombreux peintres ont représenté de façon réaliste la corrida. Je ne veux par le faire. Par superstition. Je ne veux pas, par un acte qui ne demande aucun courage physique, essayer de simuler la bravoure des toreros. Je ne peux le faire – comme les clowns parodient la vie – que dans un hommage burlesque.
Olivier O Olivier

Lire tout le propos sur les arènes gelées par l’artiste
La biographie de l’artiste
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L’exposition restera en place jusqu’au 20 octobre 2013
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