22 Oct

Nouvelle émission !Tout nouveau, tout beau !

Chroniques du Sud – Rencontres
Une fois par mois, le samedi à 16h15.
puis en replay

 

L’entretien

Nathalie Mascaro reçoit un invité qui se livrera en toute intimité.
Cette semaine, pour la première de cette nouvelle émission, c’est au tour du barman préféré des français, Laurent Kérusoré, alias Thomas Marci depuis 2005 dans Plus Belle la Vie, de  livrer ses secrets au micro de Nathalie. Son enfance, ses passions, son parcours et son goût pour la gastronomie. Un tête-à-tête durant lequel notre invité dévoilera ce que l’on sait de lui, mais surtout ce que l’on ne sait pas.

©H.Lavigne et P.Nosetto

 

Le portrait

Dans ce numéro également, vous pourrez faire plus ample connaissance avec Adrien Maeght, président de la fondation éponyme de Saint-Paul de Vence et Keisuke Matsushima, «samouraï de la cuisine fusion», installé à Nice depuis 10 ans et détenteur d’une étoile au Michelin.

L’agenda

Viviane Karsenty vous livrera enfin l’agenda des expos à ne pas rater.

Rendez-vous samedi 25 octobre à 16h15.

09 Oct

La matinale, mode d’emploi

Vendredi 10h15 sur France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur

Laurence Valzer anime tous les vendredis matins à 10h15 la dernière née de nos émissions PACA MATIN
Autour d’elle, une équipe de chroniqueurs qui débusquent les bons plans de la région.
Elle nous explique :

Le partage est un des principes de cette matinale.
Vous qui avez de bons plans à suggérer, des infos services ou des idées originales à faire passer au plus grand nombre, une seule adresse mail pour recenser vos idées : pacamatin@france3.fr

bandeauFB_PacamLeVendredi_600_222px

Demain 10 octobre, les invités de Laurence seront  :
-Bernard Aubert, directeur artistique de la Fiesta des Suds
-Hélène Brun Frandji, présidente de la SPA Marseille

Et exceptionnel ! La vie vécue dans la peau d’un orque !
Emmanuel Zini à fixé une caméra sur le dos d’un orque dans un bassin de Marine land.

Pour retrouver l’intégralité du programme et les émissions déjà diffusées, rendez-vous sur le site web de Paca Matin

06 Oct

Les coulisses de la SPA à Marseille

 

SPA, les animaux au coeur, un  reportage de Vincent Desombres
Chroniques du Sud – Coulisses par Vincent Desombres
A voir samedi 11 octobre à 16h15 puis en replay sur le site de l’émission.

 

La SPA de Marseille est le deuxième refuge animal de France. On y reçoit environ 700 animaux, chiens et chats majoritairement. Pour leur venir en aide, des hommes et des femmes
– une trentaine d’employés – se mobilisent : animaliers et vétérinaires éducateurs canins mais aussi bénévoles sans lesquels le confort des pensionnaires serait mis à mal.
En effet, chaque chien a droit à 1/4 d’heure de promenade par semaine et les bénévoles sont là au quotidien.


Chroniques du Sud, les coulisses de la SPA par france3provencealpes

Chaque année, en France, 100 000 animaux sont abandonnés. Le refuge de Marseille, dirigé par Anne Puggioni, déborde. Pour pouvoir fonctionner, il est financé par des aides publiques et des fonds privés ; une trentaine de salariés y travaillent. Chroniques du Sud vous propose une plongée dans ce refuge du coeur, à la rencontre de personnes, salariés ou bénévoles, dont la passion des animaux rejoint le dévouement.

spa-4

 

Aider et soigner les animaux abandonnés est un combat de tous les jours à la SPA de Marseille.

8 h du matin, Hans Demerger, responsable des animaliers, fait sa tournée afin de vérifier que tout est en ordre. Son rôle : nourrir les animaux et assurer la propreté des box. Vêtue d’une blouse bleue marine, le docteur Puechguiral vérifie l’état de santé de chaque nouvel arrivant, qui sera ensuite mis en quarantaine. Si au bout de 8 jours son propriétaire n’est pas venu le chercher, il deviendra la propriété de la SPA, qui pourra alors le proposer à l’adoption.

A quelques kilomètres de là, Stéphane est chargé de récupérer les animaux dans la rue, de jour comme de nuit.
Dans un des deux parcs du refuge, Carole Haingue et Delphine Gasquet promènent nos amis quadrupèdes. Mireille Brest, elle, a créé un blog pour faciliter l’adoption. Marie-Jo Lebrun et Marie-Christine Sailly s’occupent des chats, les nourrissent, les câlinent. Frédéric Hamon, « l’homme qui murmure à l’oreille des chiens », travaille sur le comportement un peu difficile de certains chiens pour faciliter leur adoption. Tous et toutes font partis de la centaine de bénévoles, à la grande majorité féminine, qui offrent  de leur temps.

Certains animaux vivent ici depuis parfois 10 ans, une situation que jugent intolérable ces femmes et ces hommes dévoués.Pour responsabiliser les maîtres, les adoptions sont désormais payantes : 200 euros pour un chien tatoué, vacciné qui bénéficie d’un suivi sanitaire gratuit de quinze jours.

Revoir le reportage en replay

Le refuge de Marseille
24 rue d’Eguison
13010 Marseille
04 91 80 38 89
spa.marseille@wanadoo.fr
http://marseille.spa.asso.fr

30 Sep

L’Ame du Panier, le plus vieux quartier de Marseille

Samedi 4 octobre à 15:20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

A Marseille, l’un des plus vieux quartiers de la ville, populaire par essence, cultive sa nostalgie. Sofiane Mammeri et Olivier Poli, eux-mêmes résidents du quartier du Panier, nous offrent un documentaire en forme de galerie de portraits bien vivants. Un brin nostalgiques, certes, pour les  plus anciens de leurs personnages, résolus à faire évoluer le quartier pour d’autres, nombre d’entre eux regrettent les attitudes d’aujourd’hui qui desservent sa réputation du plus vieux quartier de Marseille.

Fondé il y a 2 600 ans, le quartier du Panier, terre d’accueil de toutes les vagues d’immigrations successives, est un véritable village populaire.
De l’après-guerre à nos jours, le documentaire dresse un état des lieux de ce village en plein centre ville, qui désire garder ses habitudes et sa façon de vivre
malgré les mutations et les difficultés de la société actuelle.

Ce film sera disponible en replay jusqu’au 5 novembre 2014.

En sillonnant les ruelles étroites, les monuments et les grandes places du quartier, la parole est donnée aux habitants, figures emblématiques oupersonnages plus réservés, qui vivent ou travaillent au Panier depuis plusieurs décennies. Ils évoquent, parfois avec un brin de nostalgie, leurs racines, leurs histoires personnelles, leur attachement à ce village. Certains y ont fait l’apprentissage de la vie, d’autres y ont vécu une nouvelle naissance.
Depuis 60 ans, le village du Panier a changé, la société aussi. Issus d’origines diverses, les habitants témoignent de leur passé et de leur quotidien. Ils expriment leur point de vue et leur ressenti sur l’évolution de leur village : la gentrification, la réhabilitation, la fin des petits commerces, la cohésion sociale, le changement de la population et des mentalités. Au fil de leurs témoignages, on saisit ce que pourrait être aujourd’hui, «l’âme du Panier». Une âme qui selon les anciens est un peu celle de Marseille…

 

bannièreADP

Une coproduction Anonyma Prod et France 3 Provence-Alpes
A voir le 4 octobre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur

 

24 Sep

Mon curé est congolais, un documentaire de Jean-Louis Cros

Diffusion sur France3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
Samedi 27 septembre à 15h25
puis en replay sur notre site

Autres temps, autres moeurs

Après les missionnaires blancs en Afrique, voici venus missionnaires noirs en Europe.
La crise de vocation dans le clergé français a changé le visage de nos églises. Depuis le début des années 2000, on assiste à une arrivée massive de prêtres étrangers qui viennent, à la demande de l’épiscopat français, remplir le vide des diocèses ruraux. On compte aujourd’hui 1200 prêtres africains sur notre territoire.

Venu du Congo pour une durée qui devait être limitée, le père Barthélémy a vu son affectation prolongée suite à une pétition publique. Il compte maintenant parmi les personnalités incontournables de son petit coin du Limousin rural.

Une désaffection sur les bancs de l’église à l’image des chaires vides

Or, même si ce prêtre musicien et compositeur à la langue bien pendue déploie des trésors d’énergie, on ne peut guère affirmer que les quinze églises dont il a la charge, autour de son presbytère de Pierre-Buffière, soient toujours remplies ! Pourquoi, alors, a-t-on encore besoin d’un prêtre dans un pays qui n’a visiblement plus la foi ; dans une région, qui plus est, où l’on n’est jamais vraiment allé à la messe et où se sont perpétués, plus qu’ailleurs, certains rites païens ?

La crise des vocations, qui compte sans doute pour une bonne part dans sa présence ici, ferait-elle de père Barthélémy un travailleur immigré comme les autres ? Pas seulement bien sûr.
Alors quel je-ne-sais-quoi de si indispensable apportent donc les origines africaines de Barthélémy à nous « Français un peu congelés », comme dit une des personnes interviewées ?
A ces vastes questions, le film tente quelques réponses.

 Mon curé est congolais

Une coproduction France Télévisions – France 3 Limousin / Ego Productions.
A voir sur France3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
Samedi 27 septembre à 15h25

25 Mai

La Dernière Maison

un film de Camille Morhange
Diffusé le vendredi 30 mai 2014
sur France 3 Provence-Alpes vers minuit

Une architecture calquée sur le modèle des hôpitaux ; des couloirs interminables que voudraient égayer des rambardes colorées ; des chambres proprettes pour tout horizon. 
Voilà le décor en place lorsque l’on pousse la porte de certaines maisons de retraite.

Camille Morhange pénètre cet univers clos et méconnu de nous-autres actifs, avec l’intention de rendre un peu d’humanité à ces murs défraîchis. Questionner les vies qui s’écoulent, là, dans leur dernière ligne droite ; peser la douleur du passé à jamais disparu – la maison que l’on a quittée, le mari qui s’est effacé devant vous. Et les illusions que l’on ne se fait plus :

On a des habitudes, ça oui, on en a mais on n’est pas chez nous, c’est sûr. La maison c’est quelque chose de… sacré.

 

Poignants moments de paroles que la réalisatrice permet en ne s’imposant pas, en indiquant d’un mot, d’une intonation, la direction à prendre : celle de la profondeur, celle de l’intimité. La parole est précieuse et rare dans un quotidien rythmé par les « occupations », les activités socialisantes et les repas. Toutes celles qui se livrent au micro de Camille Morhange ne se racontent pas d’histoire : Ici c’est le bout du bout. On y est pour soulager ses proches, pour se faire tout petit et finir à petit pas. A quoi bon ?

Entretien avec Camille Morhange

PZ : Dans votre film vous donnez la parole à des personnes que l’on dirait oubliées de notre monde. Vous les faites parler et ce qu’elles disent a une profondeur tout à fait rare. 
Comment avez-vous installé ces conditions de dialogue ?

CM : Je suis d’abord allée rencontrer et tenir compagnie aux personnes qui le souhaitaient au sein de la maison de retraite. J’y suis allée deux fois par semaine pendant plus d’un an sans caméra, sans enregistreur, sans carnet de notes. J’ai erré dans les chambres et les couloirs et ainsi j’ai pu petit à petit nouer des liens très forts avec certains résidents et avec le personnel de la maison de retraite.
Ces moments d’écoute et ces moments d’attente, de vide, m’ont permis à la fois d’être acceptée par les personnes et de recueillir leurs sentiments, mais aussi d’appréhender moi-même un peu de ce que peut être la vie dans un tel endroit. A chaque fois que j’y vais je me mets dans une position d’écoute et d’empathie, et je reçois en retour la gratitude des personnes qui ont tant besoin d’une oreille amicale et d’une distraction qui fait passer la journée un peu plus vite. J’ai aussi beaucoup joué au scrabble et aux mots croisés, ou même regardé la télé en buvant mon café gentiment offert par le personnel soignant, j’y ai passé beaucoup de mon temps. Mes tournages ont été comme une errance dans la maison de retraite. J’ai tourné seule la plupart du temps et j’ai passé plus de temps à me balader dans les couloirs, ma caméra prête, au cas où, à tourner réellement. Je suis souvent revenue bredouille et les séquences les plus marquantes ont souvent été prises à la volée au cours d’une banale visite.

PZ : Combien de temps êtes-vous restée à la maison de retraite (entre le repérage, le tournage et peut-être une projection?

CM : J’ai commencé les repérages fin 2008, j’ai commencé à tourner bien plus tard mes premiers rushs en DVCAM (format devenu ensuite obsolète, ces rushs n’ont donc pas pu être exploités dans le film..), puis j’ai tourné régulièrement, souvent seule, jusqu’à la veille du montage à France 3 en janvier 2014. Il y a eu des périodes plus intenses que d’autres, la naissance de mon fils en 2010 m’a écartée un moment de la maison de retraite, en revanche j’ai fait tous les derniers tournages et le montage du film enceinte de ma fille. Je trouve très symbolique de travailler à la parole de personnes en fin de vie lorsque l’on est en train d’accueillir une vie nouvelle.

PZ : Vous a-t-il fallu beaucoup de temps pour que se dessinent vos personnages ?

CM : Les personnes qui sont devenues les personnages du film sont celles qui ont tout de suite manifesté l’envie de participer au projet, et qui avaient une urgence à dire leurs sentiments. Certains ont été présents dès mes premiers repérages (c’est le cas de Mme Magnan, Mme Ricard et Mme Vicente), et d’autres sont arrivés à la maison de retraite en cours de route. (j’ai rencontré mme Braunwart seulement deux mois avant le début du montage, et elle est vite devenue un personnage très important du film, ainsi que sa fille avec qui j’ai créé des liens forts très rapidement). Mais à chaque fois la rencontre s’est faite très vite et il a été très facile de savoir qui serait dans le film. Ce sont les personnages qui sont venus à moi et pas le contraire.

PZ : On sent par votre commentaire que vous avez été bouleversée par ce que vous avez vécu là-bas et les rencontres que vous y avez faites. Bien que certaines de ces personnes aient disparu depuis, vous arrive-t-il d’y retourner de temps en temps avec votre ou vos enfants puisque vous êtes mère, dites-vous ?

CM : J’ai le projet d’aller y faire une projection du film, et je leur ai promis de leur présenter ma fille qui vient de naître ! Je pense que je continuerai à y aller de temps en temps, même si chaque fois il est toujours un peu difficile de pousser la porte… Il faut se faire un peu violence et être bien disponible mais une fois dedans on est remplis de toutes ces rencontres, ces regards.

PZ : Qu’apprend-on d’essentiel qui puisse être transmis, lorsqu’on recueille la parole de personnes âgées sans illusions sur leur fin prochaine.

CM : Ce que cette expérience m’a permis d’entrevoir, c’est que la fin de vie n’est pas une « non-vie », et qu’il faut s’en préoccuper avant de ne plus être en capacité d’avoir le choix. On choisit (quand cela est possible bien entendu) son orientation scolaire, son métier, la ville que l’on a envie d’habiter, la personnes avec qui on va partager notre vie, et puis on laisse entre les mains d’une société gérée de manière essentiellement économique notre fin de vie. Je me suis posé réellement la question : est-ce ce projet que j’envisage pour la fin de ma vie ? Ma réponse est évidemment non, et je réfléchie dès maintenant à d’autres solutions possibles : maisons de retraites auto-gérées en coopératives, éco-hameaux multi-générationnels, des solutions alternatives existent et il ne tient qu’à nous de les mettre en place… et ce avant de ne plus être en capacité physique pour le faire !

Propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson

Un film de Camille Morhange
coproduit par AMDA Production et France 3 Provence-Alpes

 

 

18 Avr

La Bataille de Marseille : au coeur d’une campagne électorale

Un documentaire de 52’ d’Abdel Mostefa Chebra
suivi d’un débat
Diffusion les 19 avril à 15h20 et 25 avril vers minuit
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis en replay durant un mois.

France 3 Provence-Alpes vous donne rendez-vous pour une émission exceptionnelle qui reviendra sur la campagne très mouvementée des municipales à Marseille.

ravier

Pendant un mois d’une campagne municipale tendue, 3 équipes de tournage ont suivi Jean-Claude Gaudin, Patrick Mennucci et Stéphane Ravier.

Les discussions stratégiques des états-majors, le travail sur le terrain, les tensions des dernières heures et de l’attente des résultats, la joie ou la déception à l’annonce des scores… Un film qui raconte les coulisses de la campagne pour la conquête de Marseille.

Mais comment fait-on, en un temps relativement court, pour gagner la confiance de personnes habituées aux discours convenus ?

Entretien avec Abdel Mostefa Chebra 


PZ : Au cours de ce tournage, avez-vous rencontré des barrières, des refus, des réticences ? Quel a été le rôle de l’entourage des 3 candidats, qu’il soit garde rapprochée ou éminence grise : des « facilitateurs » ou l’inverse?

AMC : Pas de grosse réticence avec le candidat FN. Stéphane Ravier est demandeur en terme d’exposition médiatique. Côté PS, on était assez confiant en début d’année. Les portes se sont donc ouvertes assez facilement mais elles se sont refermées aussi sec après la déroute du premier tour… C’est pour Jean-Claude Gaudin que nous avons rencontré le plus de difficultés. Dans un premier temps, il nous avait donné son accord pour le suivre durant cette campagne, ensuite il a été question d’être dans l’intimité de son équipe pendant quelques jours seulement et au final nous n’avons pu le filmer que lors de ses sorties publiques. Heureusement, sa porte-parole Valérie Boyer, candidate dans le 6e secteur, nous a accordé sa confiance, nous permettant de suivre la campagne de l’UMP de l’intérieur.

PZ : Quel est le secret pour obtenir de 3 candidats sous pression à quelques semaines des élections, une parole qui ne soit pas trop formatée pour servir les médias, recueillir des moments vrais où le politique s’efface au profit de l’humain?

AMC : Evidemment, les politiques sont rompus au langage médiatique. Mais nous avons eu la chance de pouvoir tourner sur un nombre de jours suffisamment conséquent. Et en continuant de tourner quand les autres caméras appuyaient sur stop.
Ce qui fait qu’au bout d’un moment les politiques finissent toujours par oublier votre présence. Et c’est là que vous pouvez capter ces moments non formatés. Du coup dans ce film, nous avons pris l’option de laisser au montage  des moments en longueur, avec le moins de commentaire possible.
C’est la seule manière de parvenir à une certaine vérité.
PZ : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pendant ce tournage. ? les meilleurs moments ? et les pires ?
AMC : Ce qui m’a le plus marqué pendant ce tournage : l’humanité et l’animalité qui se dégagent des politiques.

L’humanité dans les moments de faiblesse, de doute, de malaise. L’animalité dans les moments de conquête, de calcul, parfois de victoire…
Tout ça se lit bien sûr à travers les mots et les discours.
Mais surtout et c’est là que c’est le plus intéressant, ça transparaît à travers des regards, des gestes, des attitudes : « chassez le naturel il revient au galop ».
Propos recueillis par Pernette Zumthor
La diffusion du film sera suivie d’un débat animé par Thierry Bezer avec quelques uns des acteurs de cette campagne 2014 :
Valérie Boyer, maire des 11ème et 12ème arrondissements. Elle a été l’un des porte-parole de Jean-Claude Gaudin durant la campagne.
Stéphane Ravier, maire des 13ème et 14ème arrondissements.
Karim Zéribi, député européen. Soutien de Patrick Mennucci, il a été candidat dans les 9ème et 10ème arrondissements.
Annie LEVY Mozziconacci, conseillère municipale 4ème secteur – liste « un nouveau cap pour Marseille ».
Diffusion les 19 avril à 15h20 et 25 avril vers minuit
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis en replay durant un mois.

14 Avr

Passédat, du bleu dans l’assiette

Un documentaire de Jean-Louis André
Diffusion le 26 avril à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur 
puis en replay durant un mois

Gérald Passédat, héritier du Petit Nice à Marseille, aurait pu n’être qu’un cuisinier, mais il a choisi la voie difficile de la création. 
Considéré aujourd’hui comme l’un des chefs les plus réputés, son domaine s’étend désormais jusqu’au Mucem. 
Comment a-t-il réussi à inventer une cuisine qui lui ressemble ? Comment y transpose-t-il un paysage, ses souvenirs d’enfance, son amour de la Méditerranée ?

Un film, une rencontre

Jean-Louis André tourne son film en très peu de temps. Nous sommes à la veille de l’ouverture des trois restaurants du Mucem dont le chef marseillais s’est vu confier la création. Au fil du tournage, et ce sera perceptible dans le film, la pression gagne en intensité pour cet homme au destin solaire.

Chef trois étoiles, Gérald Passédat est coutumier des équipes de tournage à l’affût de l’image nécessaire à la survie des émissions culinaires. Mais aucune jusqu’ici n’était venue poser ses caméras avec l’intention de percer un mystère : comment conceptualiser, réinventer une cuisine méditerranéenne, savoir le dire et le montrer ?

Telle était l’ambition de Jean-Louis André. Et la rencontre a lieu.  Familier du monde de la gastronomie, Jean-Louis André n’avait pour autant jamais approché Gérald Passédat. Pourquoi l’avoir choisi aujourd’hui ?


Une cuisine pure

Passé maître dans l’art de rendre leur saveur première à tous les produits qui viennent composer sa cuisine, Gérald Passédat a aussi le goût des mots pour décrire cette passion qui le tient. Il n’a pas le discours lisse et façonné pour les médias que l’on rencontre souvent aujourd’hui. A chaque questionnement, il va puiser au plus profond de lui-même et réinvente les mots pour le dire.

Cet homme au physique de rock-star, que la mer a vu naître et qui lui offre les sujets de ses plus belles réussites, nous livre les secrets d’un héritage : celui d’une enfance passée à côtoyer le bleu des fonds marins, au pied de la maison familiale. A l’image du paysage que son regard enveloppe tous les jours, sa cuisine est dérangeante de pureté, elle veut donner le vrai goût aux chairs de poissons, comme il le dit lui-même. 

Etre sur le fil du rasoir, c’est son credo : le produit, la chair, la maîtrise de la cuisson et la recherche permanente dans la cuisine du Petit Nice. Bosseur à la mémoire vive, il travaille sans filet – jamais de notes, tout dans la tête. Une couleur, une texture, un produit rare ou, au contraire, très simple, tout cela s’imprime et devient, un jour, une semaine, voire des années après, le plat que plébiscitent les clients,comme ce fut le cas pour le Loup Lucie Passédat , la star de sa carte, qu’il mit 15 ans à peaufiner.


Marseille, la grande

Gérald Passédat a toujours cru en sa ville. Pour lui, Marseille a le destin d’une très grande. Contribuer à ce rayonnement s’est imposé à lui depuis toujours. Son installation au Mucem où il vient d’ouvrir trois restaurants de gamme différente, n’est pas le fruit d’un calcul de boutiquier mais bien l’aboutissement d’une pensée qui le traverse. A trois semaines de l’ouverture sous les feux de la rampe, on pardonne au chef quelques sautes d’humeur. Passer de l’intimité de son fief de Malmousque aux 400 couverts quotidiens du Mucem, le challenge a de quoi ébranler le chef le plus aguerri…


S’étonner, toujours

Jean-Louis André n’est pas un bleu dans l’univers de la cuisine. Les plus grands de l’hexagone sont passés devant sa caméra et d’aucuns se voient croqués dans les rubriques qu’il signe dans Saveurs, le magazine gourmand. Autant d’activités qui font de lui un spécialiste – mais jamais blasé plutôt vivifié par ce qu’il sait de l’essence même d’une cuisine gastronomique.

Passédat, du bleu dans l’assiette 
un film de Jean-Louis André
durée : 52′

une coproduction France 3 Provence-Alpes / Armoni Productions
avec le soutien du CNC et de l’image animée

sera diffusé le 26 avril à 15h25 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis visible en replay pendant un mois

03 Mar

Les vacances d’hiver, côté cour

Sur les pistes

Chroniques du Sud – Coulisses
Samedi 8 mars à 16:15 puis en replay

Le mois de février est celui des vacances d’hiver, de l’insouciance et de la fête, celui du grand bain dans la poudreuse qui va redonner énergie et tonus aux familles et leurs bambins.
Mais avant le grand « rush » sur les pistes, il y a certaines conditions à remplir : la neige bien sûr en abondance, ou son avatar artificiel, des pistes sécurisées, des remontées mécaniques bien huilées, des restaurants bien achalandés et des terrasses ensoleillées. C’est loin des regards et souvent de nuit que s’active une armée de spécialistes pour oeuvrer au bon fonctionnement de la station.

Chroniques du Sud est allé,  une semaine durant, à la rencontre des hommes et des femmes de l’ombre qui se donnent sans compter pour que fonctionne Serre-Chevalier.
D’un moniteur de ski-agriculteur aux pisteurs en passant par les dameurs, les « nivoculteurs » ou le peloton de gendarmerie de haute-montagne, il vous sera impossible désormais de skier comme avant.

Située en bordure du Parc National des Ecrins, Serre-Chevalier est la plus grande station de ski des Alpes du Sud. Créée en 1941, elle compte aujourd’hui 250 km de pistes entre 1200 et 2800 mètres d’altitude et voit sa population multipliée par huit au plus haut de la saison. A Serre-Chevalier comme dans toutes les stations de sports d’hiver, on vient ici pour faire du sport et s’amuser, en toute insouciance sans se douter que ce confort a ses codes.

 

 

Revoir le reportage


Les coulisses de la station de Serre-Chevalier par france3cotedazur

Un reportage d’Isabelle Ros pour Chroniques du Sud Coproduction France3 Provence-Alpes et AMDA Production
A voir samedi 8 mars à 16:15 puis en replay