05 Nov

Panne Free : « ce soir, avec Free, t’as pas tout compris… »

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Mise à jour vendredi 6/11/15 à 12:00 Le réseau 3G/4G de Free semble être revenu à la normale ce matin. Mais toujours aucune communication de l’opérateur sur l’incident qui a perturbé la Conso de Datas de ses abonnés. 

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Une panne géante touche les abonnés Free mobile depuis le début de la soirée.

J’ai pu le constater directement sur ma ligne de téléphone. J’étais en train de rentrer de la rédaction entre 18h30 et 19h quand tout d’un coup, alors que j’étais en train de consulter mes mails et d’utiliser quelques apps, mon smartphone s’est mis à m’indiquer une connexion impossible.

Il était encore possible de passer des appels, mais en ce qui concernait les Datas, c’était niet !

Toute la soirée, nombreux ont été les abonnés Free à poster des messages sur les réseaux sociaux pour informer de leurs soucis de connexion.

Selon l’ensemble des témoignages, la panne affecterait la data en 3G et 4G, et cela aussi bien sur le réseau Free qu’en itinérance.

Et qu’est-ce qu’on dit du côté de chez Free ? Pour l’instant silence radio. Aucun message sur les réseaux sociaux alors que la panne dure depuis 5h maintenant. Car la panne continue. Quelques clients ont pu constater un retour à la normale de leur connexion 3G ou 4G, mais l’ont reperdue quelques temps après. Bref, Free mobile connaît une grosse instabilité et on ne sait pas quand cela sera rétabli.

17 Déc

Demain, tout le monde louera-t-il son smartphone ?

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C’est un nouveau coup de pied dans la fourmilière de la téléphonie mobile que vient de donner Free ce matin, par la voix de son fondateur Xavier Niel. Dès aujourd’hui, l’opérateur propose en effet de louer son smartphone et non plus de l’acheter. L’avantage pour le client ? Tout simplement faire baisser de près de 40% le prix du téléphone. Certes, vous devez le rendre au bout de 24 mois, mais qu’en est-il du téléphone que vous acheterez au tarif plein au terme de la même période ?

Free propose trois modèle à la location : le Samsung Galaxy S4, l’iPhone 5S (photo) et le Samsung Galaxy Note 3, pour 12 € par mois, auxquels viennent s’ajouter un versement initial allant de 49 à 129€.

L’offre est disponible immédiatement pour les nouveaux abonnés et sera disponible « avant la fin de l’année » pour les abonnés actuels de Free, précise le groupe.

Pour rappel, Free a été le premier à proposer un forfait 4G au même prix que ses forfaits illimité 3G. Une décision qui avait amené ses concurrents à réagir. Dans la foulée, Bouygues avait fait une annonce similaire, avec moins de data tout de même (5Go contre 20Go chez Free). Mais attention ! le réseau 4G de Free a été largement pointé du doigt car étant encore très loin de couvrir la majorité de la population Française. Ses concurrents font mieux de ce côté là. C’est ce qu’a encore souligné Stéphane Richard, le PDG d’Orange, qui était l’invité d’Europe 1 matin ce mardi. Ce dernier en a d’ailleurs profité pour annoncer un forfait 4G chez Sosh à 24,99€ (appels illimités, 5Go de data) à partir de janvier.

Bref, de tous les côté, les prix baissent, et pas la technologie. La concurrence a du bon dans le marché de la téléphonie mobile, du moins pour les consommateurs que nous sommes. Et nul doute que si Free est le premier à proposer la loccation de smartphone à ses clients, ses concurrents vont sans aucun doute rapidement lui emboîter le pas ou proposer une offre équivalente.

04 Déc

Free casse les prix de la 4G, faut-il pour autant s’abonner ?

L’espace abonné du Free Center parisien, à proximité de la place de la Madeleine, dans le 8e arrondissement de la capitale. © AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD

L’offre est alléchante sur le papier : 20 Go de données en 4G pour le même prix qu’un abonnement 3G, à savoir moins de 20 euros, c’est osé. Orange, SFR et Bouygues, qui ont lancé la bataille de la 4e génération début octobre, sont prévenus : Free qui a tardé à entrer dans la danse ne veut pas jouer les seconds rôles…

L’opérateur le montre d’entrée avec une offre qui a pris le monde de la téléphonie de court : contre 19,99€ (15,99€ pour les abonnés Freebox); Iliad, la maison mère de Free, rend la technologie de la 4G accessible à tous. Ou au moins en fait la promesse. Car c’est là que ça risque de couper… Si Free a peut être tout compris en terme de marketing et en cassant les prix d’un marché qui avait tendance à prendre les consommateurs pour des vaches à lait (A près de 20€, Free diviserait ainsi jusqu’à cinq la facture pour les consommateurs), il faut tout de même avoir un réseau d’une densité qui permette de l’utiliser. Et oui, c’est bien d’avoir les clés d’une Porsche, mais vaut mieux avoir de l’essence dans le réservoir.

Free ne couvre en effet que 25% de la population française en 4G. Soit 700 antennes sur tout le territoire là où il en faudrait déjà 500 pour couvrir correctement la capitale. Intox alors ? Free prévient déjà que le réseau est en cours de déploiement et qu’il « va rapidement croître avec la mise en place de plusieurs centaines de nouveaux sites 4G dans les prochaines semaines ». Dans les prochains mois serait sans doute plus juste.

Mais alors pourquoi lancer une telle offre maintenant alors que le réseau ne semble pas encore vraiment prêt ? Simplement parce que Noël est une des période les plus propices au renouvellement de portables et au changement de formules d’abonnement. Or Free ne pouvait sans doute pas rester plus longtemps à regarder les usagers opter pour des abonnements 4G chez la concurrence. Pour freiner l’exode, rien de tel qu’une annonce comme celle-ci. Avec le bémol pour ceux qui seront d’emblée séduit, de mettre à rude épreuve leur patience afin de profiter de façon optimum de la qualité d’un service balbutiant.

Qui sortira gagnant alors ? Eh bien au final, c’est vous, consommateur ! Et c’est peut-être là le coup de force de Free qui, en arrivant sur le marché de la téléphonie mobile, renouvelle la révolution qu’il avait initiée en débarquant sur Internet : on casse les prix en en proposant toujours plus, là où tous les concurrents avaient pris l’habitude de surfacturer sans état d’âme le moindre service. Et se sont retrouvés contraints de devoir s’aligner… Sous peine de vous voir fuir et, in fine, pour le plus grand bonheur de votre portefeuille.>

04 Sep

Clapet de fin pour Nokia, qui cède son activité téléphonie à Microsoft

Steve Ballmer, directeur général de Microsoft, avec son homologue de Nokia Stephen Elop lors de la présentation du Nokia Lumia 900 utilisant la technologie Windows Phone, en janvier 2012 à Las Vegas.

Nokia raccroche. L’ex numéro un de la téléphonie, qui a raté le virage des smartphones, a donc vendu sa division téléphonie pour 5,44 milliards d’euros. Alors certes, on attendait la nouvelle depuis près d’un an. Mais la réalité se vit au jour le jour et cette cession sonne comme un constat d’échec pour la firme finlandaise, qui va devoir se réinventer.

Nokia, à qui l’on doit pour beaucoup nos premiers contacts avec les téléphone mobiles, va donc permettre à Microsoft d’adopter le modèle Apple, en maîtrisant aussi bien le produit et son OS, de la conception à la production, jusqu’à la commercialisation. Comme une dernière chance pour les Windows Phone dont les ventes peinent à décoller.

Car l’entreprise de Redmond s’offre du même coup l’expertise des 32.000 employés du constructeur finlandais qu’elle absorbe. Excusez du peu. En effet, si Nokia a manqué le coche pour les smartphones et n’a jamais réussi à combler le retard qu’il avait sur Samsung et Apple, force est de constater qu’il a continué à innover. Trop tard sans doute, mais les faits sont là : Microsoft se donne les moyens de contre-attaquer les iPhones et autre Galaxy S…

Quid de Nokia donc ? Cette opération permet à la maison finlandaise de survivre à travers le géant américain. Car ses compte était dans le rouge et même l’écarlate, ses parts de marché ayant sombré dans une proportion inverse au nombre de pixels de ses capteurs photo embarqués. L’approche en 2011 pour que Nokia adopte l’OS de Microsoft n’était qu’un premier pas. La cession de l’activité téléphonie est un chapitre qui se clôt.

L’avenir se fera peut-être, avec le départ dans un an du PDG de Microsoft Steve Ballmer, sous l’égide de Stephen Elop, le DG de Nokia qui n’est autre qu’un ancien de… Microsoft.

Quoiqu’il en soit, Nokia sauve son expertise et se donne une seconde chance sur le juteux marché des smartphones, et Microsoft fait un peu de même. Un mariage de raison en quelque sorte, qui sera transparent pour le consommateur. Peut-être un ingrédient essentiel à un renouveau réussi.