28 Août

Avec l’arrivée attendue de l’iWatch d’Apple, la guerre des montres connectées aura bien lieu

Les montres connectées, un marché qui devrait exploser en 2014.

Cette rentrée 2014 devrait être marquée par une guerre sans merci entre les géants du numérique, à savoir Apple, Samsung, Sony et LG pour ne citer qu’eux. Le nouveau marché de la discorde : les montres connectées. Sony, avec sa Smartwatch, a été un précurseur, suivi, il y a quelques mois, par Samsung et sa Gear Live. LG et Motorolla s’y sont mis aussi… Quand à Apple, cela fait des années qu’on l’espère, que les rumeurs se propagent pour finalement faire pshiiiit… Mais voilà : son « iWatch » n’a jamais été aussi proche d’être annoncée au grand public.

La date du 9 septembre circule pour sa présentation. Elle serait annoncée en même temps que le nouveau smartphone de la marque à la pomme. L’iPhone 6 et l’iWatch, puisque c’est de ces produits qu’il s’agit. Une évolution et ce que beaucoup appellent une révolution. Pourtant, des caractéristiques de la montre imaginée dans les bureaux de Cupertino, on ne sait pas grand chose. Les rumeurs disent que l’iWatch devrait tirer parti de la nouvelle application “Santé” d’Apple, intégrée à son prochain OS mobile baptisé iOS 8, également présenté le 9 septembre. Elle permettrait aussi, via la future application « Homekit », d’intéragir avec ses appareils domestiques. La domotique contrôlée du poignet, ça en jette, non ? Mais bon, pour l’instant, ce sont des rumeurs, et il va falloir patienter encore un peu.

En attendant, on sait déjà ce qu’a préparé la concurrence. Et autant le dire tout de suite : elle sera rude. Normal : pour une fois, Apple n’est pas l’initiateur… Dans un teasing vidéo publié sur sa chaîne YouTube, LG a annoncé la sortie de la G Watch R, qui sera présentée la semaine prochaine au Salon électronique IFA de Berlin. La montre est élégante, dotée d’un écran circulaire OLED et tourne sous Android.

La nouvelle montre connectée de LG, la G Watch R, devrait être disponible sur le marché au 4e trimestre 2014.

De son côté, Samsung, qui a lancé en grande pompe avant l’été sa Gear Live, également sous Android, vient tout juste d’annoncer un nouveau modèle, la Gear S. Cette dernière se voit dotée d’une fonction d’appel autonome et sera équipée d’un écran Super AMOLED de connexions 3G, Bluetooth et WiFi.

Sony, lui, qui a été un des précurseurs du marché avec sa SmartWatch, prépare sa troisième génération de montre connectée.

Sony, dans une photo teaser diffusée sur les réseaux sociaux, présente un homme avec une tablette et une montre connectée inconnue qui pourrait être la SmartWatch 3.

Enfin, parmi les autres fabriquants high tech, Motorola doit présenter sa Moto 360 le 4 septembre, suivi par Asus et HTC un peu plus tard dans l’année.

Le marché des montres connectées est pour l’instant un marché de niche. Réservé à une partie souvent fortunée ou ultra-geek de la population. Mais cela n’a cependant pas empêché d’en écouler près de deux millions dans le monde en 2013. Un nouveau secteur qui est devrait exposer dans les prochaines années : le marché devrait progresser de plus de 500% cette année, selon le cabinet d’études Strategic Analytics.

Avec sa Surface Pro 3, Microsoft veut sonner le glas des PC

La Surface Pro 3 de Microsoft est disponible depuis le 28 août 2014 à partir de 799€.

La troisième génération de tablette de Microsoft est disponible depuis ce jeudi matin dans les magasins ainsi que sur la boutique en ligne de l’entreprise de Redmond, le Microsoft Store. Avec son écran de 12 pouces et ses puces Intel Core i3, i5 ou i7, la tablette affiche des performances dignes d’un ordinateur et vise même à le supplanter, pour devenir l’outil numérique principal de la maison, là où elle était encore jugé, jusqu’à présent, comme un outil secondaire. Alors, la Surface Pro 3, le bon compromis entre tablette et ordinateur portable ? L’entreprise de Redmond vise en tout cas clairement les deux marchés dominés par l’iPad et le MacBook Air d’Apple. 

Auparavant, on utilisait sa tablette pour consulter ses mails depuis le canapé, regarder un film dans son lit ou lire un livre dans le métro… Avec son nouveau slogan « Surface Pro 3. La tablette qui remplace votre ordinateur », le ton est donné. Et il est clair : Exit votre vieux PC. Votre avenir numérique se consultera et se jouera sur votre tablette… ou ne se jouera pas !

« Avec Surface Pro 3, notre promesse est claire : remplacer votre ordinateur portable. Surface Pro 3 offre les performances et les avantages d’un ordinateur portable, le tout dans un boîtier fin, léger et design », explique ainsi Agnès Van de Walle, Directrice de la division Windows & Devices de Microsoft France. Bon, on est pas aussi franc mais force est d’avouer que la puissance de la machine, sa finesse et son ergonomie sont des atouts qui semblent jouer effectivement en sa faveur. Tournant sur Windows 8.1 et équipée de Microsoft Office, elle veut combiner le meilleur des deux mondes, PC et tablettes, pour offrir à son utilisateur une expérience sans les limites que nous connaissions jusqu’à présent, polyvalence et puissance pour les PC, compacité, ergonomie et portabilité pour les tablettes tactiles. Une synthèse de ce qui se fait de mieux et de ce qui est apprécié sur les deux types de machines en quelque sorte. Sa seule limite, c’est peut-être son manque d’Apps.

On lui repprochera aussi ses tarifs. Disponible à partir de 799€ (Intel i3, 64Go et 4go de Ram) et jusqu’à 1949€ pour la version 512 Go avec 8Go de Ram et une puce Core i7, la Surface Pro 3 n’est pas accessible à tous. Loin de là. Microsoft se justifie, avec les performances et la compacité de l’appareil qui le caractérise, par le positionnement premium qui en découlent naturellement. Microsoft va ici semble-t-il à contre-courant de la tendance actuelle qui vise à diminuer les tarifs des tablettes grand public. La tablette Microsoft pour tous, ce ne sera donc pas celle là. La r(évolution) a un coût. Et se fera petit à petit. Le temps peut-être qu’une version mini sorte ? A noter qu’en attendant, la Surface 2 est toujours disponible, autour de 300 €.

06 Août

Brevets : Samsung et Apple font la paix, sauf aux Etats-Unis

Depuis des années, Apple et Samsung luttent l’un contre l’autre à force de produits innovants et de brevets.

Samsung et Apple ont décidé d’abandonner leurs poursuites judiciaires réciproques concernant les brevets, sauf aux Etats-Unis, a annoncé mercredi le géant sud-coréen de l’électronique.

« Samsung et Apple sont convenus de renoncer à tout contentieux entre les deux entreprises en dehors des Etats-Unis » où les enjeux se montent à plusieurs centaines de millions de dollars, a indiqué Samsung dans un communiqué.

« Cet accord ne prévoit aucun agrément concernant les licences » qui permettrait à l’un d’utiliser les brevets de l’autre, « et les entreprises maintiennent les poursuites en cours devant les tribunaux américains », a-t-il ajouté. Les grands groupes technologiques ont multiplié ces dernières années les plaintes les uns contre les autres pour violation de brevets. La bataille la plus âpre est celle que se livrent devant les instances judiciaires d’une dizaine de pays Samsung, numéro un mondial des téléphones portables, et son dauphin, l’américain Apple.

Apple a déposé une première plainte contre son concurrent en 2011 et depuis la guerre s’est propagée à de nombreux pays dont la France, la Corée du Sud, l’Allemagne, le Japon, l’Italie, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et l’Australie.

Aux Etats-Unis, Apple, qui accuse le sud-coréen d’utiliser massivement ses inventions dans ses produits, a déjà obtenu à plusieurs reprises l’interdiction de modèles de smartphones de Samsung devant la Commission américaine du commerce international (USITC).

Samsung reproche également à l’américain d’enfreindre ses droits technologiques et commerciaux. En mai, un tribunal californien a condamné Samsung à verser 120 millions de dollars à Apple dans l’un des dossiers jugés, une fraction seulement des deux milliards de dollars réclamés par Apple pour l’ensemble des infractions qu’il reproche au sud-coréen.

Pour Samsung, la facture provisoire des procès américains se monterait désormais à environ un milliard de dollars.

(Source : AFP)