31 Mai

J’ai dévalé les Champs-Elysées à 300 km/h…

La réalité virtuelle a cela de bon qu’elle ne dispose comme limites que celles de ses créateurs. Et je dois vous avouer que là, à dévaler les Champs-Elysées, à frôler l’Arc de Triomphe, à faire hurler le moteur de ma Supercar, une Pagani Huayra, sur les pavés parisiens, j’ai pris mon pied… pied au plancher.

J’était en train de tester Grid 2, la dernière simulation de course de Codemasters sur ma PS3. Ben oui, faut pas rêver, entre Réalité Virtuelle et Réalité, il y a un mot qui change tout et qui fait qu’on risque sur console un simple Game Over alors que dans la vraie vie… On prohibe ce genre d’expérience si vous n’êtes pas sur un circuit équipé comme il se doit pour « faire la course ».

Car c’est de ça qu’il s’agit. Plus vite, plus beau, plus « en veux-tu en voilà » même s’il ne veut pas entrer dans la surenchère de ses concurrents Gran Tourismo, Forza ou autre Need For Speed, Grid 2, sorti le 31 mai 2013 sur XBox360, PS3 et PC, s’affiche comme un nouveau titre à posséder pour tout bon gamer afficionado des simulations de courses auto.

Grid 2 propose des courses sur routes ouvertes, sur circuit et dans les rues de villes du monde entier modélisées avec attention et respect du détail. A côté de Paris, vous pourrez ainsi foncer face à vos concurrents (jusqu’à 12 en mode multi-joueurs) dans les rues de Barcelone, Chicago, Indianapolis, Hong-Kong, Dubaï et bien d’autres. On a apprécié le mode « Live Routes » qui génère des tracés de manière aléatoire. Bref, vous ne savez jamais où le virage va tourner.

A droite, à gauche ? Aucun tour n’est pareil, aucune course ne se ressemble, pour une durée de vie illimitée. Autre conséquence appréciable de ce mode, le fait qu’elle gomme un peu les différences de niveau entre les pilotes.

Au total, ce sont donc 80 tracés de base qui sont proposés au joueur, et pas moins de 53 voitures qui vont d’une pas si sage BMW M3 à une hallucinante Agera R, que vous pourrez choisir de piloter en solo ou à plusieurs. Le mode carrière promet 15 à 20h de jeu et vous entraîne dans les World Series Racing, où vous incarnez un jeune pilote prometteur qui va devoir gagner l’estime des autres clubs de pilotes. Le mode multi-joueurs, lui, vous permettra d’affronter jusqu’à 12 concurrents qui se rapprochent de votre classement et donc de votre niveau de pilotage.

En bref, on aime les sensations de conduite plus abouties que dans le premier Grid, le système Live Routes qui permet de conduire sur un circuit quasi différent à chaque tour que l’on fait, et la bonne gestion des dégâts, dynamiques, qui a un impact sur la conduite de la voiture (attention, donc !). On regrette la météo non évolutive au fil des tours (choix jour ou nuit, c’est tout). Aussi, certains déploreront que la progression en mode solo n’ait pas d’impact sur le mode online.

Allez, je vous laisse, je suis sur le pont de l’Alma et j’ai un virage assez serré à prendre. 280km/h. 190. 120. 90. Drift… et je réaccelère… Vraouuuuuuuummmmm !

Grid 2, 59€ sur Xbox et PS3, entre 45 et 49€ sur PC.

03 Mai

Notre avenir numérique se jouera-t-il autour de notre poignet ou sur le bout de notre nez ?

Les Google Glass sont très attendues par le grand public technophile. Ceux qui l'ont déjà tester parlent d'un produit qui révolutionnerait le quotidien.

Serez vous plutôt Google Glass, les fameuses lunettes connectées de Google qui devraient poindre leurs branches sur le marché d’ici 2014, ou bien adopterez vous une montre connectée type Sony Smart Watch, Samsung Galaxy Watch (si elle s’appelle comme ça !) ou une éventuelle iWatch que serait en train de préparer Apple ? Bref, le prochain produit qui va révolutionner notre vie numérique sera-t-il celui qu’on enfile autour de son poignet ou qu’on met sur le nez ? C’est la question que l’on se pose dans Capitale High-Tech.

Sony est le premier à avoir commercialisé une montre connectée plutôt efficace, la Sony Smart Watch.

Google aimerait bien faire de ses Google Glass le prochain produit numérique révolutionnaire après l’iPhone d’Apple qui a changé notre façon de communiquer il y a déjà 6 ans (c’était en 2007… rappelez-vous). Mais Google se retrouve ces derniers temps avec une mauvaise publicité suite à une photo prise avec les fameuses lunettes par un blogueur sous sa douche. En voulant prouver que les lunettes continuaient à fonctionner malgré des éclaboussures d’eaux, il s’est surtout retrouvé inondé de tweets criant au scandale de ces lunettes intrusives… Vous trouverez une très bonne revue de web de ce « mauvais » buzz pour les googleglass à lire ici : http://storify.com/cbccommunity/google-glass-shower-pic. Mais à côté de ce buzz négatif, on découvre surtout depuis quelques jours le fonctionnement des lunettes connectées de Google, avec la mise en ligne du code source de des fGoogle Glass. Sous licence GNU GPL v2, le code source jouit d’un certain succès puisqu’il a été téléchargé plus de 5000 fois deux jours après sa mise en ligne. Mais alors qu’apprend-on en regardant de près ce code source ? Que ces lunettes permettent à l’utilisateur de cligner des yeux pour prendre une photo par exemple, ou même de zoomer avec un simple mouvement de doigt sur la zone tactile d’une des branches. Pour rappel, un peu plus tôt, Google avait déjà révélé quelques caractéristiques techniques de ses fameuses lunette, révélant un capteur optique de 5 mégapixels, un stockage de 16 Go et une partie audio assurée par conduction osseuse.

Pour connaître davantage le fonctionnement de ces lunettes que nous adopterons (ou pas) dans quelques mois contre quelques (nombreux) billets, Google a mis en ligne une petite vidéo de démonstration :

Quid des montres connectées ? Si elles ne peuvent apparemment pas représenter une réelle alternative aux réfractaires des Google Glass, elles offrent quand même de belles possibilités. Sony s’y est déjà essayé avec sa Smart Watch (voir plus haut), qui se connece en bluetooth à votre smartphone pour vous permettre d’accéder sur son poignet à toutes les applications usuelles de votre vie numérique : Twitter, FB, email, téléphone, musique, météo…

Si Sony est le premier des « gros » industriels à commercialiser sa montre intelligente, Samsung et Apple devraient rapidement lui emboîter le pas. Le projet de Samsung est connu sous le nom de projet J et la marque coréenne a clairement fait comprendre qu’il constituait une de ses priorité au sein de ses services de développement.

De son côté, Apple ne confirme toujours pas le lancement d’une iWatch. Mais, selon une source de Bloomberg, le projet serait sur les rails. Elle pourrait offrir des fonctions de communication et des outils liés à la santé (podomètre, rythme cardiaque). Apple, en tous cas, a précisé que de nouvelles innovations seraient présentées l’année prochaine… De quoi entretenir le suspense et laisser libre court à tous les fantasmes, une fois encore. Une chose est sûre, sur le nez ou sur le poignet, notre futur numérique se fera à travers les objets connectés. Ce n’est pas pour rien que le thème des « connected devices » était retenu par LeWeb’12 que nous vous avons fait vivre en décembre dernier pour vous présenter autant de produits qui nous donnent envie d’être -déjà- à demain.