04 Sep

Massoud Hossaini : l’Afghanistan de l’intérieur

"Désolé mais je ne peux pas sourire devant cette photo". Massoud Hossaini devant l'image qui lui a valu le prix Pulitzer 2012 , "la petite Afghane en vert". (Crédit photo: D.K.)

Dans la nef de l’église des Dominicains, Massoud Hossaini présente l’Afghanistan à travers des scènes de violence mais également de la vie quotidienne. Ces trente-cinq photographies, il ne les a pas choisies et a laissé l’AFP, pour qui il travaille, piocher dans sa collection.

Le photojournaliste afghan était un peu débordé ces derniers temps après avoir reçu le deuxième prix au 55e World Press Photo et le prix Pulitzer pour la photographie de la « petite Afghane en vert ». Continuer la lecture

Le chaos nigérian sous l’œil de Bénédicte Kurzen

Bénédicte Kurzen devant un de ses clichés préférés, celui de Lydia Patrick. (Crédit photo : Mélanie Houé)

Bénédicte Kurzen est l’une des rares photojournalistes à couvrir le Nigéria. « Prise de court » par les violences qui ont suivi l’élection de Goodluck Jonathan à la tête de l’Etat le plus peuplé d’Afrique, en avril 2011, la photographe a cherché à retranscrire le « chaos qui règne dans la moitié nord » du pays.

Elle fait le tour de son exposition. Puis raconte les conditions de ses reportages, réalisés en avril et décembre 2011, suivie de près par une consoeur de TV5 Monde, qui travaille pour son blog « Salut les Terriennes ». Continuer la lecture

Visa a trouvé son public

Visiteurs de Visa vers l'église des Dominicains

Avec plus de 33 % de fréquentation dès le premier week-end, l’édition 2012 s’annonce bien.
Mais qui vient à Visa pour l’image à Perpignan ? Qui sont les 200 000 personnes qui parcourent les allées en 2 semaines d’expositions ?
Des habitués, des pros mais aussi des amateurs et de simples visiteurs.


Visa a trouvé son public par F3languedocroussillon

Le webdocumentaire « Défense d’afficher » primé à Visa

L’information est tombée ce mardi matin. « Défense d’afficher » a décroché le prix France 24 – RFI du webdocumentaire. Pour cette 4e édition, huit projets web étaient en compétition.

Dans « Défense d’afficher », les auteurs (Jeanne Thibord, Sidonie Garnier et François Le Gall) nous proposent « une plongée au cœur du street-art ». Et ce, à travers le monde. L’occasion d’arpenter les rues de  New-York, Paris, Bogota, Sao Polo, Turku, Athènes, Nairobi et Singapour. Continuer la lecture

03 Sep

La photo du jour : « Soupe au scalp de rennes »

Ayant découvert les carcasses de deux rennes femelles, Sven Skaltje a prélevéˆ leurs bois emmêlés et les a nettoyés en les faisant bouillir pour les garder en souvenir. (Crédit photo : Erika Larsen / Redux Pictures)

Chaque jour du festival Visa pour l’image, les clients d’un bistrot ou d’un restaurant perpignanais découvrent et commentent une des photographies exposées à travers la ville. Légende insolite…

Oumeya, 21 ans, et Anis, 17 ans, déjeunent au Peace’n love, rue de la Fusterie. Le menu du jour est végétarien. Et la photo du jour, comment est-elle ?

– « On voit pas de viande, au moins ? Parce que c’est végétarien ici, faudrait pas écœurer la jeune fille, elle n’a pas encore fini son assiette ! », s’inquiète la serveuse.

Oumeya et Anis avancent le menton au-dessus de leur assiette, collent le nez à la photo. Ils froncent les sourcils, se consultent du regard, perplexes.

– « C’est des bois de rennes, non ? », ose enfin Anis. Continuer la lecture

Visa, pour l’image

Le festival Visa pour l'image se tient à Perpignan jusqu'au 21 septembre 2012.

Depuis samedi et pendant trois semaines, le photojournalisme prend ses quartiers à Perpignan. La 24e édition du festival Visa pour l’image tente de présenter une vision fidèle du métier.

« Le photojournalisme n’est pas mort » : c’est l’incantation favorite de Jean-François Leroy, directeur de Visa pour l’image, pour déjouer le mauvais sort. Il la martèle depuis la création du festival, en 1989. Il défend coûte que coûte cette profession face à une situation qu’il juge « pas brillante ». Continuer la lecture

Les Arabes des marais, un peuple disparu

Le photojournaliste Nik Wheeler

Nik Wheeler fut le seul photographe autorisé à rencontrer les Maadans dans les années 70. Un peuple singulier vivant à l’embouchure du Tigre et de l’Euphrate. C’est une commande du National Geographic. Nous sommes en Irak, sous le régime de Saddam Hussein. Le photographe va vivre 6 semaines avec ces hommes et ces femmes installés au milieu de l’eau, sur des ilôts faits de roseaux et de boue séchée.
Un univers unique. Loin du désert.


Irak : les Arabes du marais par F3languedocroussillon

Le peuple maudit
Dans les années 2000 la zone a été détruite, les villages incendiés, la population dispersée. Saddam Hussein prend prétexte du soutien aux chiites du sud.

Nik Wheeler explique comment le peuple des… par F3languedocroussillon
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Julien Goldstein : « Je suis presque plus journaliste que photographe »

Julien Goldstein expose pour la seconde fois à Visa pour l’image. A travers un reportage en Turquie, en Irak et en Syrie, il s’est demandé ce qu’il restait du rêve kurde pour un « Grand » Kurdistan enfin autonome.


Comment est née l’idée d’un reportage sur le peuple kurde ?

Un peu au hasard, en fait. Avec le journaliste Olivier Piot, nous réalisions un tout autre reportage sur une minorité chiite en Turquie pour le magazine Géo. Le soir, nous parlions de choses et d’autres. Notre fixeur ne cessait alors d’évoquer “son” Kurdistan. Un peuple sans Etat, réparti entre quatre pays, qui a nourri un grand rêve d’unité. En cinq ans et treize voyages, nous avons donc cherché à voir ce qu’était devenue cette idée de “grand” Kurdistan, dans trois de ces quatre pays puisqu’il nous a été impossible d’obtenir les visas pour nous rendre en Iran. Continuer la lecture

01 Sep

Visa : jour d’ouverture

« Un rendez-vous militant sous des rafales de tramontane ». Jean-Paul Alduy donne le ton de cette 24 ème édition.

Le vent souffle fort dans la cour du couvent des minimes et l’on s’amuse de voir un feuillet du discours du maire Jean-Marc Pujol s’envoler dans le public.

Jean-Paul Alduy parle encore de « ceux qui ont payé de leur vie pour le droit de la presse et la liberté d’informer. » Il est question bien sûr de Rémi Ochlik tué à Homs en février dernier.

Jean-François Leroy ajoute qu’il a dû monter une rétrospective des années Ochlik, « une rétro pour un mec de 28 ans ». L’émotion est forte. Et le directeur du festival lance ensuite un coup de chapeau à ceux qui sont encore à Homs ou Alep au moment où il parle.

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