« Un rendez-vous militant sous des rafales de tramontane ». Jean-Paul Alduy donne le ton de cette 24 ème édition.
Le vent souffle fort dans la cour du couvent des minimes et l’on s’amuse de voir un feuillet du discours du maire Jean-Marc Pujol s’envoler dans le public.
Jean-Paul Alduy parle encore de « ceux qui ont payé de leur vie pour le droit de la presse et la liberté d’informer. » Il est question bien sûr de Rémi Ochlik tué à Homs en février dernier.
Jean-François Leroy ajoute qu’il a dû monter une rétrospective des années Ochlik, « une rétro pour un mec de 28 ans ». L’émotion est forte. Et le directeur du festival lance ensuite un coup de chapeau à ceux qui sont encore à Homs ou Alep au moment où il parle.
Le patron du festival invite ensuite, les convives à regarder, à s’arrêter devant les photos de Stéphanie Sinclair à propos des enfants mariées de force ou de Braschler et Fischer sur Guantanamo, avant de se lancer sur les petits fours catalans du buffet.
Il faut dire que l’apéro inaugural du festival est très prisé. Mais cette année on dégustait les mignardises debout pour éviter l’effet tables VIP de l’an passé.
« En 89 pour la première édition, on était pas nombreux à y croire. On fêtera l’an prochain les 25 ans. Et j’suis pas prêt de partir », lance en conclusion le fondateur de Visa pour l’image.
Inauguration de Visa 2012 : il y a du vent par F3languedocroussillon
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