Entre février et juin 2012, les rues d’Athènes ont connu des scènes d’une rare violence, conséquence d’une crise économique sans précédent. Louisa Gouliamaki, Angelos Tzortzinis et Aris Messinis, photojournalistes au bureau de l’AFP, couvraient toutes les manifestations, travaillaient au milieu des affrontements.
« L’onde de choc grecque », c’est le titre de leur exposition au Couvent des minimes. Aris Messinis nous en parle et nous livre son regard sur la situation de son pays.
C’est la première fois que vous exposez au festival Visa pour l’image. Qu’est-ce cela représente pour vous ?
« Je suis heureux d’être exposé ici. C’est probablement le plus grand festival de photo au monde. Ces photos ne sont pas une seule et même histoire. C’est une sélection, une partie de ce qu’on nous avons couvert. Cela représente avant tout deux années de travail, de dur travail… Dangereux parfois.» Continuer la lecture