09 Avr

Clément Jeannin a testé pour vous la pêche

Clément est un de mes confrères et j’aime la tonalité de ses reportages ! Pour la rubrique du JT de France 3 Franche-Comté « J’ai testé pour vous » il a passé une journée au bord de la Saine dans le Jura avec le guide de pêche Yves Faillenet.

Et comme vous allez le voir « au jeu du plus malin » entre la truite Clément et la truite, il y a comme une arête !

La conclusion de ce reportage est à l’image de l’objectif de ce blog, nous sommes tous responsables de l’état des rivières. Yves Faillenet précise qu’il y a 15 ans, il pouvait travailler sur une trentaine de rivières, aujourd’hui, il a réduit son rayon d’action à seulement 4 à 5 rivières…

Et si vous voulez en savoir un petit peu plus, Clement Jeannin a écrit un article sur le site internet de France 3 Franche-Comté. 

 

08 Avr

Dessoubre : l’alerte avait été donnée dès 1988

A quelques jours des nouvelles assises de la Loue et des rivières comtoises, rembobinons le film pour comprendre les enjeux d’aujourd’hui.

C’était au printemps 1988… Le rapport avait fait grand bruit à l’époque. Michaël Prochazka travaillait pour l’ancêtre de l’ONEMA, le conseil supérieur de la pêche. Avec la fédération départementale de la pêche du Doubs, ils avaient voulu alerter les pouvoirs publics de l’époque sur les sources de pollution des eaux du Dessoubre repérées sur l’ensemble de son bassin versant. Sur le terrain, ils avaient constaté que la qualité des eaux se dégradait, alors ils ont entrepris ce travail long et minutieux en espérant une rapide prise de conscience… De son côté, la commission de protection des eaux, très présente sur le terrain, continuait également son combat pour tenter de sauver le Dessoubre, avec si nécessaire des actions en justice.

26 ans plus tard, les truites et les ombres du Dessoubre sont atteints de saprolegnia, signe du mauvais état de la rivière. Le cri d’alarme n’a pas été pris toujours au sérieux et surtout à temps. Et pourtant, 19 millions d’euros ont été dépensé entre 2007 et 2013 pour la mise en conformité des STEP du bassin versant du Dessoubre.  Lundi 31 mars,  le dossier Dessoubre et l’état de santé des poissons étaient à l’ordre du jour de la réunion du groupe scientifique de la conférence départementale de la Loue et des rivières comtoises. Et aucun acteur local ne pourra dire «Ah, si on avait su…»

Continuer la lecture

07 Mar

Pas de pêche cette année sur le Dessoubre et ses affluents

Le Dessoubre

La préfecture du Doubs a publié son communiqué cet après-midi, à quelques heures de l’ouverture :

« En réponse aux mortalités piscicoles observées depuis le début de l’année 2014 sur le cours du Dessoubre, des mesures appropriées doivent être mises en oeuvre pour protéger la ressource halieutique des cours d’eau du bassin versant fragilisée par une dégradation multifactorielle de leur état écologique. (…) Si toutefois, dans les prochains mois, la situation venait à évoluer favorablement un nouvel arrêté préfectoral pourra adapter le cadre réglementaire en conséquence. »

« Une mesure courageuse » selon Gérard Mougin , président de l’AAPPMA Les deux vallées.Les deux associations de pêche du Dessoubre, les AAPPMA des deux vallées et de la Truite de la Reverotte avaient voté lors de leurs assemblées générales la fermeture cette année de la pêche sur leur secteur pour préserver leur cheptel décimé par la saprolégniose, mais seul l’arrêté préfectoral a une valeur juridique. La pêche des truites et des ombres sera donc impossible sur le Dessoubre même pas en no-kill (le poisson doit pris avec un ardillon écrasé ou sans puis être remis à l’eau). La fédération de pêche du Doubs, elle, oeuvrait pour une ouverture en no-kill.  Elle souhaitait avoir la même attitude que celle prise lors de la crise de la Loue. Depuis les mortalités de 2010, seul le no-kill est autorisé sur la Loue et ses affluents de sa source à la confluence avec la Furieuse. Mais l’ONEMA (Office Nationale de l’Eau et des Milieux Aquatiques) pronait, semble-t-il, cette fois-ci, la fermeture totale. Une position différente de  celle prise pour la Loue il y a quelques années. Les agents de l’ONEMA, précise la préfecture du Doubs devront continuer de surveiller le Dessoubre.

Continuer la lecture

01 Mar

Relations pacifiées entre l’Institut Courbet et le conseil général du Doubs

Les faïences de Migette et Nans-sous-Saint-Anne

Les faïences de Migette et Nans-sous-Saint-Anne

 

Il fallait bien une occasion pour afficher au grand jour l’apaisement après la tempête… Aujourd’hui à la Ferme de Flagey était inaugurée la présentation d’une partie de la collection de faïence de l’Institut Courbet. Cet ensemble de 150 pièces fabriquées à Migette et Nans-sous-Sainte-Anne a été donné par le neveu du collectionneur Maurice Bardou, un ancien maire de Nans-sous-Saint-Anne, à l’Institut Courbet. L’objectif de ce don était de pouvoir les présenter au public. D’où ce prêt de l’institut Courbet à la Ferme de Flagey, un des lieux du « pays de Courbet, pays d’artiste ». Une sélection est présentée et sera régulièrement renouvelée.

Continuer la lecture

27 Fév

Le mariage de la carpe et du lapin : des agriculteurs FDSEA représentés au collectif Dessoubre

Création du collectif Dessoubre au Rosureux

Création du collectif Dessoubre au Rosureux

Les agriculteurs étaient venus en nombre assister à la constitution du collectif Dessoubre. Ce samedi 22 février, la mairie du Rosureux était trop petite pour accueillir tous les participants. La réunion a donc eu lieu dans l’église, et d’un baptême on a assisté à un mariage ou plutôt à des fiançailles !
Cette réunion avait comme objectif la création d’un collectif spécifique pour le Dessoubre et rattaché à SOS Loue et rivières comtoises. Marc Goux , représentant de SOS Loue et rivières comtoises a rappelé que les rivières étaient malades d’un excédent d’azotes et de nitrates. Selon lui, l’agriculture pratiquée sur ce secteur est encore trop productiviste. Un discours que ne partagent pas les agriculteurs adhérents de la FDSEA et pourtant ils ont tenu à être représentés dans ce nouveau collectif. Des agriculteurs et des défenseurs des rivières désormais côte à côte dans un collectif de défense des intérêts écologiques, touristiques et économiques, c’est assez inattendu ! Cela peut-il devenir enthousiasmant ?

Continuer la lecture

21 Fév

Effervescence autour des rivières comtoises

La nature humaine est ainsi faite… Il faut se retrouver au pied du mur pour agir ! Les cadavres de truites et d’ombres retrouvés dans le Dessoubre ont déclenché une prise de conscience semblable à celle pour la Loue. 2010, 2013, même combat ! Mais trois années se sont écoulées entre ces deux crises… Trois années utiles pour les rivières comtoises même si les résultats sont loin d’être visibles. Aujourd’hui, le scénario de 2010 se répète avec quelques variantes significatives.

Continuer la lecture

14 Fév

Un documentaire sur Gustave Courbet sur France 5

Tournage au musée Courbet aÇ Ornans

Ce documentaire « Tous avec Courbet » est diffusé le dimanche 16 février à 9H10. Ce documentaire de 52′ que je n’ai pas pu encore voir, a été imaginé et réalisé par Daniel Schick. Ce film part à la rencontre de quelques passionnés de Courbet. ils ont participé à la souscription qui a permis au conseil général du Doubs d’acheter « Le chêne de Flagey », ce tableau emblématique de Gustave Courbet, appartenant à un milliardaire japonais. « Le chêne de Flagey, d’après le réalisateur est le  symbole de l’attachement viscéral de l’artiste  à sa terre natale de Franche-Comté. Le film montre que ce tableau est aussi un autoportrait caché de Courbet.  Le documentaire révèle que Le chêne de Flagey est un coup de poing donné à Napoléon III, considéré par Courbet comme anti démocrate. Le réalisateur insiste sur l’engagement politique du peintre, qui l’a conduit à l’exil. »
« Tous avec Courbet raconte surtout avec tendresse et humour, poursuit le réalisateur la vie de ces souscripteurs amoureux de Courbet qui considèrent le peintre comme un membre rêvé de leur famille. Chauffeur de camion, employé municipal, spéléologue, directrice du musée Courbet, ils sont les personnages du film. Un couple de collectionneurs dévoile un secret lié à leur passion. Un inconnu joue Courbet mais qui est-t-il ? Grâce à une mise en scène originale, le film donne à voir  au plus grand nombre la vie et certaines des oeuvres magistrales de l’audacieux, intègre et téméraire Gustave Courbet né en 1819 et mort en 1877. »

 

 

11 Fév

« Objectif Loue » : une promenade photographique dans la haute-vallée de la Loue

oblectifloue

C’est une réussite ! L’ouvrage a été fait avec le coeur et cela se voit. Il y a quatre ans, le photographe Jean-François Lami et l’imprimeur d’Ornans Antoine Simon veulent donner corps à une de leurs envies : partager leur amour pour la haute vallée de la Loue en créant un livre. Un beau livre, bien soigné, fait d’abord pour se faire plaisir ! Une première pour Antoine Simon qui imprime d’ordinaire les livres des autres. Cette fois-ci, il fait office aussi d’éditeur et de distributeur ! Les amoureux de la vallée ont pris leur temps de peaufiner leur projet. 
Les deux compères connaissent la haute vallée comme leur poche ! Antoine Simon la parcourt en Vtt et Jean-François Lami a l’habitude de photographier Ornans et ses environs. 
Leur fil conducteur est la Loue de sa source à Cléron. Pourquoi ne pas aller jusqu’à la confluence à Parcey ? « Parce qu’on ne s’est même pas posé la question ! répond Antoine Simon. C’était une évidence de s’arrêter à Cléron. Il y a une cohérence dans les paysages, c’est aussi un bassin de vie. »

Pour feuilleter quelques pages de ce livre, cliquez ici

Cet ouvrage était attendu par l‘office du tourisme d’Ornans Loue Lison. Cela fait longtemps qu’un tel projet n’avait pas vu le jour et il devrait séduire les touristes… La séduction de la vallée existe bel et bien malgré les souffrances de la Loue. Quand Jean-François Lami a découvert la vallée grâce à son épouse originaire d’Ornans, il l’a trouvée d’emblée magnifique. « Cétait un choc ! ce vert, ces falaises, ces sentiers hors le monde… » Un univers fantastique à photographier. Antoine Simon, lui vit sur place. Quand il reçoit ses clients et ses fournisseurs, il leur offre avec plaisir des publications sur la vallée. Ce livre sera donc un cadeau à la hauteur de sa fierté pour sa vallée. L’imprimeur espère ainsi qu’ils reviendront en vacances dans le Doubs ! Cette fierté des habitants de la vallée, la Bisontine Dominique Bonnet l’avait déjà remarquée. Journaliste, elle sillonne notre région depuis une vingtaine d’années. Dominique Bonnet a signé les textes d' »Objectif Loue ». A chaque étape, quelques lignes pour souligner la richesse patrimoniale de la vallée. L’eau, la pierre et les hommes… Une trilogie bien mise en valeur par ce livre.

Isabelle.brunnarius
isabelle.brunnarius@francetv.fr

Vous trouverez ce livre chez les libraires d’Ornans et de Besançon. Au musée d’Ornans et sur la Fnac.

 

 

 

06 Fév

Ces photos qui ruinent les efforts des autres…

 

Une action passible d’une contravention selon la loi sur l’eau.

 

Le  résultat de cet épandage sauvage dans la vallée du Dessoubre

 Elles font le tour des réseaux sociaux et des boîtes mail des pêcheurs et défenseurs de l’environnement… D’après leur expéditeur, le président de l AAPPMA les 2 vallées Gérard Mougin  :

 « Ce scandale s’est déroulé le 04/02 à 17 h 15 à Cour-St-Maurice à quelques centaines de mètres au-dessus du Dessoubre (…) Est-ce comme cela que les plans d’épandage sont prévus ? La personne témoin de la scène a tenté de prévenir la police de l’eau mais comme c’est souvent le cas il n’a trouvé personne ! Encore un qui passera entre les gouttes ! Et qui recommencera…»

Un courrier envoyé également aux élus et à la préfecture. Aujourd’hui, les services de l’Etat se sont rendus chez l’agriculteur de Cour Saint Maurice. Il a reconnu et expliqué son erreur. Le conseil général du Doubs a porté plainte pour atteinte à l’environnement.

Continuer la lecture