17 Juil

L’avenir de la maison brûlée d’Ornans

 

Le projet de couverture pour la maison incendiée d'Ornans en attente d'une réhabilitation.

Le projet de couverture pour la maison incendiée d’Ornans en attente d’une réhabilitation proposé par l’architecte-expert

C’était le 18 juin dernier en plein coeur d’Ornans. Une des plus vielles maisons de la cité comtoise était détruite par les flammes. Une fois l’incendie maîtrisé par les nombreux pompiers intervenus sur place, la municipalité d’Ornans a pris un arrêté de péril imminent pour éviter tout problème sur la voie publique et des travaux d’urgence ont été entrepris.

Aujourd’hui, cet arrêté est levé et des travaux de déblaiement devraient prochainement être entrepris. L’architecte-expert désigné par le tribunal administratif a rendu son expertise et c’est une nouvelle phase de ce dossier qui va commencer. Avant d’envisager une reconstruction, il faut d’abord protéger ce qui peut l’être encore d’où la proposition de l’expert Olivier de la Chapelle de monter cette protection, nommée « parapluie », en tôle au dessus de la maison. Ces travaux de conservations doivent être pris en charge financièrement par les assurances des propriétaires de l’immeuble. Il s’agit de

« mesures conservatoires pour la préservation des personnes et des biens dans l’attente des dispositions définitives qui devront être prises pour l’avenir de cet immeuble sinistré dont la situation environnementale est particulièrement sensible. »

précise Olivier de la Chapelle. Cela donne du temps au temps. Outre les délais toujours long des assurances, il faut effectivement réfléchir à l’avenir de cette place . La maison incendiée est juste en face le musée Courbet.

« De telles dispositions ont l’avantage de permettre le choix d’une reconstruction à l’identique, d’une démolition totale ou encore d’une construction  contemporaine sachant tirer un parti architectural et patrimonial  de ce qui subsiste de l’histoire de cet immeuble ancien. » précise l’architecte-expert.

et de préciser que « La toiture provisoire préconisée, dite « parapluie » offre dans la durée la seule protection efficace contre les intempéries. La toiture et les parement verticaux sont réalisés en tôle acier nervurée  généralement simplement galvanisée mais peuvent être également laquée pour une meilleure intégration dans le site, solution parfaitement souhaitable. » Quant au sénateur-maire d’Ornans, Jean-François Longeot, il verrait bien une intervention graphique sur ces murs temporaires en référence, bien sûr, à Gustave Courbet. L’élu a contacté à ce sujet, la société Decaux.

Isabelle Brunnarius

isabelle.brunnarius@francetv.fr