Théâtres en Auvergne Rhône-Alpes

Richard Galliano Quintet rend Hommage à Nino Rota – Samedi 7 février à 20h30 auThéâtre Maurice Novarina, Thonon

A la tête d’un quintette franco-italien, le maître accordéoniste nous plonge dans l’univers de Nino Rota, pour un hommage au compositeur fétiche de Federico Fellini. Galliano revisite avec fièvre les thèmes plus plus familiers : La Strada, Amarcord, La Dolce Vita, etc… Equipage mirifique  de subtilité qui joue le décalage, Galliano, fan de Bach, réussit à exalter dans son dernier album sobrement intitulé, Nino Rota, toute la magie à la fois  mélancolique et festive du compositeur milanais dont on a fêté en 2011 le centenaire de la naissance. Pour ce projet, celui qui fait valser le musette et  swinguer le tango, s’est tourné vers des jazzmen curieux d’ouverture, comme l’ont déjà prouvé le saxophoniste britannique John Surman et le trompettiste  américain Dave Douglas. Le contrebassiste Boris Kozlov, New-Yorkais d’origine russe, et le batteur Clarence Penn complètent La Strada Quintet,  à retrouver sur scène avec le pianiste Giovanni Mirabassi.

J’ai fait une belle croisière avec Jean-Pierre – Compagnie le Bruit des couverts – vendredi 6 février à 20h30 au Polaris de Corbas

«L’amour offre parfois de jolis coups du sort et parfois de malheureux coups d’un soir»

Suzy la jeune chanteuse croyait que les belles histoires de passions amoureuses se passent forcément au bord de la mer, que la vraie vie commence avec le premier amour. Ainsi, elle est partie à la dérive, à la rencontre de celui qui l’emmènera vers le large, et au passage elle nous embarque avec son accordéon à bord du paquebot Cap sur l’espérance. Ce spectacle est un tour de chant qui raconte une histoire au goût acidulé, une fantaisie romantique, touchante et sensible, et si drôle.

Empty Picture, par la Compagnie Short Term Effect – jeudi 5 février à 20h30 au Tobogan de Décines

Dans un espace où des vêtements sur cintres suggèrent la fameuse «salle aux pendus», vestiaire emblématique des mineurs de fond, deux silhouettes endossent leur combinaison à fermeture éclaire. La lumière baisse, le bruit des machines de la bande son s’impose. Commence alors la cadence infernale des gestes répétés à l’infini. Voici la création 2013 du chorégraphe Alexandre Roccoli, fils de mineur. Il construit sa narration autour de paroles collectées auprès d’anciens mineurs, sur la mémoire de leur propre corps-ouvrier : la répétition des gestes, la dextérité, la force, l’épuisement mais la solidarité aussi entre ces corps devenus outils.

Alexandre Roccoli conduit aussi un projet culturel participatif à Décines : des lycéens et des retraités se rencontrent lors d’ateliers chorégraphiques sur le thème de la mémoire ouvrière, les métiers disparus et la transmission de gestes reliés au travail (projet soutenu par la Fondation Carasso).

 

Don Quichotte ou le vertige de Sancho d’après Cervantès – 4 février à 20h30 et 5 février à 14h30 – Salle polyvalente avenue du professeur Tixier à Bourgoin Jallieu
Durée : 1h45 – Dès 13 ans
Mise en scène Régis Hébette, compagnie Public Chéri / Théâtre

1605 : pour combattre le nouvel « âge de fer » et « les temps calamiteux » qu’il promeut, le modeste seigneur Quesada décide de se faire armer chevalier et de devenir Don Quichotte. Son écuyer Sancho Panza, aussi inapte à l’aventure que son maître, l’accompagne dans son invraisemblable mission. Aux côtés de ce maître halluciné, Sancho va connaître une expérience initiatique qui le transformera.

Empreinte d’humour et de délicatesse, la mise en scène de Régis Hébette fait vibrer les mots et nous convie à un bal étrange, entre rêve et réalité.

Car ne serait-il pas là, le combat de Don Quichotte ? Et avec lui Cervantès ? Dans le refus d’une séparation franche et définitive entre le vrai et le faux, entre le visible et l’invisible, entre le réel et l’imaginaire

Chassez le naturel – Jean-Christophe Bailly |  Jacques Bonnaffé | Jonas Chéreau – Mardi 03 février – Mercredi 04 Février à 20h00 à l’Hexagone de Meylan

 Jacques Bonnaffé, immense acteur que l’on retrouve avec un plaisir gourmand, et son complice Jonas Chéreau, usent de poésie et d’humour pour tricoter ensemble un dialogue malicieux et des pas primitifs. Acteur et danseur, tous deux liés, jouent tantôt l’homme, tantôt l’animal, en déroulant ce poème didactique, méditation sur le naturel et ses doubles, qui questionne l’homme sur son environnement. Tous deux font danser les corps et la langue avec jubilation. Un spectacle léger, drôle et brillant ! Chassez le naturel, venez voir au galop qui revient !

Renaud Garcia-Fons / Revoir Paris – Mercredi 4 février à 20h30 au centre Albert Camus de Bron

Avec ce nouveau projet, Renaud Garcia-Fons quitte la sphère méditerranéenne et hispanisante pour sa ville : Paris.
Au fil des compositions originales et des genres musicaux (musette, chanson, jazz, grooves actuels…), cette déambulation imaginaire juxtapose le charme mélodique du Paris de son enfance et du Paris cosmopolite et trépidant d’aujourd’hui.

TitU ou le fils de la lune / José Luis Campana et Jean Geoffroy / Théâtre musical – vendredi 30 janvier à 19h00 au Théâtre de la renaissance d’Oullins

« Un spectacle où l’illusion nous perd ; un temps pour nous permettre de nous retrouver différent dans nos coeurs.
TitU est un mystérieux enfant qui vit dans le bois la nuit et sur la lune le jour. Initié à la musique, il vit en elle et par elle ; il parle une langue imaginaire.
MadU est une jeune fille. Éprouvée par la solitude, elle quitte son village natal et décide de s’installer à l’orée d’un bois.Un jour, en quête de nouveaux amis, MadU rencontre TitU. Ce sera le début d’un parcours initiatique pour cette jeune fille qui décidera de vouer son existence à la musique. Bien sûr, il lui faudra traverser des épreuves, guidée en cela par TitU, « le fils de la lune », qui détient le secret de la danse et du chant… »

La Belle par la compagnie La Vouivre / danse musique vidéo / mercredi 4 février à 14h30 à La Rampe  – dès 8 ans

Dans son lit, la Belle se repose en paix. Il y a cent ans qu’elle s’est endormie.
– À quoi rêve la Belle ?

Avec Pardi} la saison dernière, Bérengère Fournier et Samuel Faccioli nous livraient leur vision onirique du paradis.
La Belle, pièce jeune public créée en avril 2014, explore une partie esquissée dans la version originale du conte La Belle au bois dormant : le sommeil de la jeune fille.