30 Jan

4 février : 20 000 lieux sous les mers en musique au théâtre de Bourg-en-Bresse

Vingt mille lieues sous les mers / Jules Verne – Percussions Claviers de Lyon / Musique et conte à voir en famille à partir de 9 ans – Jeudi 4 février à 20h30 au théâtre de Bourg-en-Bresse

Embarquez pour un étonnant voyage en image et en musique !

« Je n’aime que la liberté, la musique et la mer.  » Capitaine Némo


Un monstre marin effrayant a été signalé par plusieurs navires. Une expédition s’organise. Après des recherches infructueuses l’équipage Abraham Lincoln finit par débusquer le monstre qui s’avère être un prodigieux sous-marin. Ils sont faits prisonniers par le capitaine Nemo et embarqués dans un tour du monde des profondeurs maritimes, entre terreur et émerveillement.

Les Percussions claviers de Lyon adaptent Vingt mille lieues sous les mers en image et en musique. Cette rencontre entre l’image d’aujourd’hui, la partition d’hier et la narration de toujours, instaure un climat étonnant. Une mise en abyme qui permet de profiter de chaque note, de chaque mot, de multiplier les niveaux de lecture et le plaisir du spectateur.

29 Jan

2/3/4/5 février : retour à Tchernobyl au Dôme d’Albertville

Ce quelque chose qui est là par l’équipe de création théâtrale au Dôme d’Albertville

  • Mardi 2 février – 20h Feissons-sur-Salins / Salle des Fêtes
  • Mercredi 3 février – 20h Grésy-sur-Isère / Espace Jean Ballaz
  • Jeudi 4 février – 20h Naves / Maison de la Montagne
  • Vendredi 5 février – 20h Grignon / Salle des Fêtes

Un homme sur une moto traverse la campagne ukrainienne. Il veut se rendre dans la zone interdite autour de Tchernobyl. Il a une mission : celle de ramener quelque chose de son appartement déserté. Le voyage de Gouri est aussi l’occasion pour lui de retrouver ceux qui sont restés là et d’évoquer un monde à jamais disparu après la catastrophe nucléaire de 1986.

Le sujet est grave et pourtant quelle douceur de traverser ce voyage nocturne avec Gouri et ses compagnons ! Car quelque chose est toujours là, quelque chose de fort et de vivant : l’amitié sincère qui lie les personnages. Leur confiance et leur tendresse imprègnent longtemps les spectateurs.

28 Jan

4/5 février : en attendant Godot au Théâtre de Privas

En attendant Godot par le Théâtre de l’Incendie d’après Samuel Beckett – Mise en scène Laurent Fréchuret – Jeudi 4 février à 19h30 & Vendredi 5 février à 20h30 au théâtre de Privas

L’œuvre de Samuel Beckett est si célèbre qu’elle peut intimider. Godot est là pour prouver le contraire. On s’amuse à suivre les deux clochards Vladimir et Estragon sur cette route de campagne où ils attendent ce fameux Godot qui ne viendra jamais.

Pour meubler le temps, ils parlent, se disputent, débattent et se débattent et l’air de rien nous amènent aussi à repenser le monde. Et lorsqu’ils croisent deux étranges personnages, Pozzo et Lucky, le maître et son serviteur, d’autres questions surgissent qui mettent en jeu la cruauté, l’absurdité, le délire.

27 Jan

1/2/4/5 février : La découverte du monde pour les tout-petits au Dôme d’Albertville

L’extensible voyage d’Evéa par la Carré blanc compagnie / Michèle Dhallu – Lundi 1er, mardi 2, jeudi 4, vendredi 5 février à 9h45 et 14h15 & mercredi 3 février à 9h45 et 17h00 au Dôme d’Albertville – dès 2 ans

Comme tous les enfants, Evéa s’invente des mondes à partir de trois fois rien. Pour elle, les choses peuvent se déformer et reprendre leur forme initiale. Un monde élastique s’invente alors, dans lequel Evéa et celui qui l’accompagne peuvent faire pleins de découvertes. De contorsions en distorsions, rebondissant ou suspendus, les deux danseurs se déplacent dans un univers mouvant, où les objets s’étirent et rebondissent aux sons des percussions. Leur découverte de ce monde surprenant est douce et joyeuse.

 

26 Jan

2 février : lutte des classes primitive à l’auditorium de Seynod

Photo : Davide Myriam

Photo : Davide Myriam

« Vous reprendrez bien un peu de liberté… »  par la GRAT-Cie Jean-Louis Hourdin – Théâtre – Mardi 2 février à 20h30 à l’auditorium de Seynod

Entre 1716 et 1720, un banquier écossais, John Law, invente un système qui porte son nom. Il entreprend un projet aussi audacieux que visionnaire : lancer une souscription pour créer une banque centrale qui ferait circuler du papier monnaie. Le succès est considérable, mais le système s’emballe rapidement jusqu’à l’inévitable faillite. Elle ruine rentiers, propriétaires de capitaux, bourgeois qui ont vendu terres et maisons pour participer à la fortune promise.

C’est dans ce contexte que Marivaux écrit L’Île des esclaves. Une fable décrivant l’affrontement d’une lutte de classes primitive. Une pièce rapide sur la joie et la douleur, l’humain et le drame.

Marivaux, c’était hier et cela sera la première partie du spectacle. En seconde partie, une tentative de quitter le théâtre classique pour essayer d’inventer aujourd’hui un théâtre de documents à partir du livre de Naomi Klein, La stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre.
Dans les deux cas, il est question de richesse et de pauvreté, d’ordre et de désordre, d’oppression et de liberté, de fatalité et de révolte, d’humiliation et d’espérance.

De la naïve image d’une lutte des classes primitive, offerte par les renversements de position de la comédie de Marivaux, le spectacle fait un tremplin pour interroger les avatars du capitalisme d’aujourd’hui à travers les fortunes du néolibéralisme.

Gageons que les Grecs de fantaisie, échoués par Marivaux sur son Île des Esclaves, Arlequin et son maître Iphicrate, Euphrosine et son esclave Cleanthis, découvriront avec sidération ces histoires des temps futurs qui font notre réel.