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Charlotte Wassy – Afro-Jazz – Jeudi 11 février à 20h30 à l’auditorium de Seynod

Charlotte Wassy est issue d’une famille d’artistes, bercée par les rythmes traditionnels du Cameroun, mais aussi par les musiques de tous genres et de tous horizons. Dès son plus jeune âge, elle ressent tout naturellement que sa vie sera vouée à la musique et que son instrument principal pour l’exprimer sera la voix.
Métisse d’origine Franco-Camerounaise, elle est également métisse dans son être et dans son cœur et le revendique. Bien que née en France, elle est nourrie des rythmes et mélodies d’Afrique. Mais elle est tout autant amoureuse des notes, dites « bleues », que l’on retrouve dans le Jazz.

La musique qu’elle compose émane simplement de ce qu’elle entend et ressent profondément. Se posant donc finalement peu de questions, et laissant plutôt jaillir les rythmes et mélodies qui « grondent » en elle, Charlotte Wassy laisse ainsi fusionner les couleurs ethniques et les couleurs Jazz. C’est ainsi qu’elle baptise sa musique « Jazz Métissé Instinctif ». Egalement auteur de ses chansons, ce sont toujours des textes emprunts de spiritualité qu’elle nous livre.

Charlotte Wassy a remporté le 1^er Prix de Soliste des Trophées 2012 du Sunside à Paris. On comprend pourquoi il y a du Mina Agossi chez elle, pour le côté souple, groovy et animal.

 

Marcellin Caillou par Les Ateliers du Capricorne – Marionnette (tout public à partir de 8 ans) – Mardi 9 Février – 19 h –  au carré d’Yzeurespace

La compagnie a choisi le théâtre de papier pour mettre en scène Marcellin Caillou, anti-héros, créé par Sempé, dans la veine du Petit Nicolas. La Montagne Caillou, quel drôle de nom pour un petit personnage fragile et friable, atteint d’une maladie bizarre : il rougit. Ce n’est pas un gros handicap, juste une petite fêlure qui lui rend la vie un peu difficile… jusqu’au jour où il rencontre René Rateau, qui a, lui aussi, un petit complexe qui gratouille.

Des figurines dessinées par Sempé lui-même, un ingénieux décor à coulisses et des lumières magnifiques pour un spectacle tendre sur l’amitié et la différence

Médina Mérika par la Compagnie Nomade in France librement inspiré de l’œuvre d’Orhan Pamuk – mardi 9 février à 20h30 au Théâtre de Privas
Mise en scène Abdelwaheb Sefsaf

Médina Mérika, c’est l’histoire d’un rêve américain depuis la médina, sur fond de printemps arabe à la dérive. Une Amérique générique, symbole de l’Occident tout entier, à la fois «quête» et pire ennemi. Un symbole de liberté autant que d’impérialisme, de modernité autant que de déchéance, tout à la fois possible et impossible. Le spectacle « Médina Mérika » est une tentative d’établir un état des lieux sans concession, sans complaisance et dépouillé de tout romantisme.

Un face à face entre Orient et Occident, pour imaginer et recenser ce qui nous sépare pour mieux inventer ce qui nous unit.

Malentendus, l’enfant inexact par Compagnie des Lumas, théâtre/création bilingue du 9 au 12 février à 20h00, au Théâtre de La Renaissance, Oullins.

Cette oeuvre retrace le parcours de Julien Laporte, un jeune homme sourd dans une famille bourgeoise du nord de la France dans les années 60. Enfant, puis adolescent, Julien a été contraint à l’oralisme par un père autoritaire qui ne voulait pas entendre parler de la langue des signes. Isolé, l’enfant invente ses propres langages dans la solitude de sa cabane en bois. Héros malgré lui, Julien « se sauve » finalement… en se sauvant du domicile familial.

Le retour dans la « maison de la tyrannie de la parole » aura lieu dans les années 2000, où il retrouve son frère et sa soeur pour trancher des questions relatives à l’héritage familial. C’est depuis cette scène cathartique, où les différents langages des protagonistes vont se dévoiler et se confronter, que le spectacle débute…

Debout sur le zinc + Fabian Tharin / chanson – Vendredi 12 février / 20h30

Debout sur le zinc oscille docilement entre les bras câlins de la chanson et la folie du rock anglo-saxon. Loin d’être vissé à une seule chaise musicale DSLZ en concert, c’est un irrésistible sourire, une audace folle.
Et en fin de soirée, c’est un passage gratuit au stand « objets trouvés » où vous remettrez la main sur votre confiance et votre tendresse égarées

L’homme d’habitude par Les Blérots de R.a.v.e.l. et la Cie Vilcanota – Danse et chanson – Vendredi 5 Février à 20 h 30 à l’Yzeure espace

On est au-delà des mots, au-delà du concret, au-delà du réel pour des instants de magie absolue. Reg’arts. Une meute en joie sauvage, toutes énergies dehors. Dresseurs d’images, de rythmes et d’anneaux de fumée, les danseurs-acrobates et musiciens se liguent en tableaux musclés qui se succèdent à libres enjambées, à pleine volée, et se déclinent en cascades de choeurs et d’accords.

Un spectacle hybride entre chanson et chorégraphie, où les disciplines se mêlent et se transcendent dans un show poétique et puissant.

L’homme qui rit d’après Victor Hugo Gaële Boghossian par le Collectif 8 / Théâtre – Vendredi 5 février à 20h30 au théâtre de Vienne

Un voyage initiatique entre spectacle vivant et arts visuels, une fantaisie numérique et sonore…

Gwynplaine, surnommé l’homme qui rit à cause de la cicatrice qui lui fend le visage en un rire perpétuel, est aussi pur que sa monstruosité est flagrante. Dans l’Angleterre de la fin du XVIIe siècle, sauvé par un philosophe misanthrope, il va accéder à la notoriété et espérer changer le monde en réclamant pour le peuple le droit au bonheur.

Vingt mille lieues sous les mers / Jules Verne – Percussions Claviers de Lyon / Musique et conte à voir en famille à partir de 9 ans – Jeudi 4 février à 20h30 au théâtre de Bourg-en-Bresse

Embarquez pour un étonnant voyage en image et en musique !

« Je n’aime que la liberté, la musique et la mer.  » Capitaine Némo

Un monstre marin effrayant a été signalé par plusieurs navires. Une expédition s’organise. Après des recherches infructueuses l’équipage Abraham Lincoln finit par débusquer le monstre qui s’avère être un prodigieux sous-marin. Ils sont faits prisonniers par le capitaine Nemo et embarqués dans un tour du monde des profondeurs maritimes, entre terreur et émerveillement.

Les Percussions claviers de Lyon adaptent Vingt mille lieues sous les mers en image et en musique. Cette rencontre entre l’image d’aujourd’hui, la partition d’hier et la narration de toujours, instaure un climat étonnant. Une mise en abyme qui permet de profiter de chaque note, de chaque mot, de multiplier les niveaux de lecture et le plaisir du spectateur.