Brest Métropole a déposé un nouveau dossier de candidature au label French Tech, comme 13 autres métropoles. On saura dans quelques jours si la ville du Ponant fait partie des heureux élus de la deuxième vague de labellisation. Pour mettre toutes les chances de son côté, Brest Tech + a inclus les acteurs privés et publics de l’ »écosystème numérique » de Lannion, Morlaix, et Quimper.
À quelques jours de l’annonce de la 2e vague de labellisation « French Tech« , la secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire a souligné l’importance de fédérer les acteurs locaux pour obtenir le précieux sésame. Nombre de « recalés » de la première vague ont donc pris acte et se sont regroupés pour gonfler leur dossier.
Tours et Orléans ont ainsi présenté le dossier « French Tech Loire Valley« , c’est le cas également pour Nancy et Metz, Strasbourg et Mulhouse ou encore les villes normandes Caen, Rouen et Le Havre.
Dès le mois de novembre, Brest Metropole et ses partenaires avaient décidé de « chasser en meute », avec ces quatre villes qui représentent « 16 000 emplois au sein de 1600 entreprises ». Le bâtiment « totem » a été choisi, ce sera le couvent des Capucins qui abritera notamment An Daol Vras, la cantine numérique brestoise.
Visite cet après-midi du chantier du plateau des capucins pour voir les futurs locaux de @AnDaolVras pic.twitter.com/jO6LAapbRS — Richard Meunier (@RichardMeunier) 12 Juin 2015
Enfin les axes de travail, qui outre l’accompagnement renforcé des start-up et le rayonnement des entreprises, qui font partie du cahier des charges de la French Tech, mettent l’accent sur la transformation numérique. le futur Mr Brest Tech + aura en effet pour mission de rapprocher les entreprises du secteur agro-alimentaire, du tourisme ou de la défense des start-ups, afin d’accélérer la transformation numérique de ces secteurs.
Axelle Lemaire espère dévoiler la liste des nouveaux labellisés le 18 juin, lors de l’annonce du plan de stratégie numérique du gouvernement, ou bien le 28 juin à son retour d’un voyage à New-York et San Francisco, où elle présentera les atouts du réseau French Tech devant des investisseurs internationaux.
Parmi les 14 candidats, certains ne seront pas retenus, la ministre ayant précisé que « ce label n’a pas vocation à faire de l’aménagement du territoire ». Espérons toutefois que la Bretagne, après rennes et Nantes, se dote d’une troisième métropole labellisée French tech.