Ceci n’est pas une pipe. Non, c’est un sex-toy. Design, trendy et… connecté. La start-up bretonne B-sensory compte éditer des nouvelles érotiques qui déclenchent, à distance ou non, un sex-toy. Une idée pas si farfelue, qui recherche aujourd’hui des financements auprès des particuliers.
On vous en parlait il y a quelques mois, lorsque le projet de B-Sensory avait gagné le prix du crowdfunding au Web2day 2014 de Nantes. « Lisez, vibrez » était alors le credo de Christelle Lecoq, directrice marketing de Book-béo.
« J’ai une approche très pragmatique » argumentait Christel à l’époque, « quand on sait que le marché des sextoys est estimé à 22 milliards d’euros, que l’on prévoit 50 milliards d’objets connectés en 2020 et que Fifty Shades of Grey s’est vendu à plus de 50 millions d’exemplaires dans le monde, on se dit qu’il y a une place à prendre !«
Et le 8 mars dernier, allez savoir pourquoi le 8 mars, une nouvelle campagne de financement participatif démarrait sur la plateforme Indiegogo. Il s’agit de financer les outils de production de Little Bird, ce premier objet de la gamme qui ne pourra pas être confondu longtemps avec une pipe.
Ceci n’est pas une pipe #journéeDeLaFemme #crownfunding @BSensory http://t.co/yi3FkCihCU pic.twitter.com/H5UMWyajHI
— Marianne Laurent (@Warius) March 8, 2015
Le projet de B-Sensory a déjà séduit des éditeurs tels que La Musardine ou J’ai Lu qui vont permettre d’adapter une large gamme de récits érotiques en mode « vibrant ». Premières livraisons prévues en novembre 2015