Héol n’a pas terminé son parcours sous la fournaise d’Abu Dhabi. Mais ce n’est pas grave. L’équipe d’EcoSolar Breizh, projet porté par l’université de Brest, Saint-Brieuc, et du véhipôle des Côtes d’Armor, rentre tout de même avec le sourire aux lèvres. Et des batteries chargées à bloc.
L’équipe d’EcoSolar Breizh s’était envolé pour Abou Dabhi pleine d’espoirs et d’appréhension, consciente de se mesurer à des écuries, Japonaises, Australiennes, qui travaillent sur les voitures solaires depuis plus de 25 ans.
Mais elle avait des atouts à faire valoir, comme quelques innovations sur la gestion du pack de batterie. C’est ce qu’a confirmé le contrôle technique dans les hangars du circuit de Yas Marina d’Abu Dhabi. « Nous avons un pack de batteries up to date » se réjouit Jean-Marc Goachet, le pilote et fondateur du projet Héol – Ecosolarbreizh.
@ecosolarbreizh modular batteries pack intrigues world #solar experts @abudhabisolar ! #ADSC http://t.co/VjJSXeNCdF MT@cbazbzh #car #susty
— François Le Moing (@flemoing) January 14, 2015
Après des qualifs et 250 premiers kilomètres sur le circuit, en route vers le désert. Heol est 8ème sur la grille de départ. La voiture va traverser la ville en slalomant dans la circulation, petite voiture plate sous des gratte-ciel imposants, puis enfiler des rubans de bitume dans le désert.
C’est sur cette partie que se fait la différence, et que l’on voit les différences de budgets. « Nous nous sommes donnés comme objectif une moyenne de 50km/h » explique Patrice Houizot, alors que certains véhicules frôlent les 100km/h.
L’objectif n’est pas la gagne, mais bien d’accumuler de l’expérience. « On découvrait plein de choses. D’un point de vue technique, d’avoir fait 60% du parcours, avec nos moyens, c’est une satisfaction » explique Jean-Luc Fleureau, le team manager d’Ecosolarbreizh.
Reportage: Catherine Bazille