01 Déc

Ionwatt: la batterie next-génération made in Rennes

François Huber , directeur du développement, Didier Floner, maître de conférences à l’Université de Rennes 1 et inventeur de la technologie, et Florence Geneste, chargée de recherche au CNRS. © Ionwatt

François Huber , directeur du développement, Didier Floner, maître de conférences à l’Université de Rennes 1 et inventeur de la technologie, et Florence Geneste, chargée de recherche au CNRS. © Ionwatt

C’est le fruit de la recherche publique de l’Université de rennes 1: une batterie nouvelle génération qui permet de stocker de l’électricité provenant de l’éolien durant 10 heures, et sans danger. L’équipe de Matière condensée et systèmes électroactifs (Université de Rennes 1/CNRS) de l’Institut des sciences chimiques de Rennes a déposé 4 brevets et développe un savoir-faire confidentiel pour une batterie à électrolyses hautes-performences.

 

L’enjeu: stocker l’énergie éolienne et mettre en oeuvre une gestion intelligente de la ressource en électricité (smart-grid). Un exemple et tout s’éclaire, c’est le cas de la dire. Mon éolienne horizontale, exemple un Arbre à vent, bien intégrée dans son écrin de verdure, a fonctionné toute l’après-midi. Mais c’est cette nuit que j’aurai besoin de chauffer mon chalet. Il me faut une batterie.

Il existe déjà des batteries à électrolytes, mais celle d’Ionwatt présente « des rendements nettement améliorés« , et « utilise des électrolytes qui existent en ressources quasi-illimitées et donc moins sensibles aux fluctuations du marché des matières premières, contrairement aux électrolytes d’origine minière actuellement utilisés » précise un communiqué de Rennes Atalantes.

Ionwatt est soutenu par la satt (Société d’accélération du transfert de technologie) Ouest Valorisation, qui a injecté 800 000 euros pour son développement. Sept emploi sont prévus d’ici l’été prochain.