Le commissaire européen savoyard, Michel Barnier, était l’invité de France 3 Alpes, lundi 19 mai. Il a parlé de l’Europe, bien sûr, mais répondant à une question de Bernard Portugal sur son avenir en politique, il a aussi parlé de Rhône-Alpes. Sur l’air du « pourquoi pas », Michel Barnier a expliqué qu’il était prêt à s’engager mais qu’il devait encore « rencontrer des gens ».
« La Voix est Libre » de ce samedi 10 mai reçoit les trois présidents des grandes communautés d’agglomération, Grenoble, Annecy et Chambéry
Jean-Luc Rigault, à Annecy connaissait déja Xavier Dullin le président de la communauté d’agglomération de Chambéry. Mais ils ont fait connaissance avec celui qui a été propulsé à la tête de la métropole grenobloise, Christophe Ferrari, le seul élu de gauche sur le plateau. Pour autant les trois « grands élus » n’ont pas de visions très différentes de ce que doit être une grande agglomération. Les compétences de proximité directe sont celles qui font la force de ces agglos, explique le maire d’Annecy, seul maire de la ville-centre à présider également l’agglo. Mais l’aspect majeur, c’est l’attractivité économique ont expliqué les trois élus. Le tourisme d’affaires, axé sur la qualité de l’environnement est une priorité pour les deux élus savoyards. Le centre des congrès qui doit s’étendre à Annecy en est l’illustration détaille Jean-Luc Rigault.
Et les citoyens dans tout ça?
Au cours de l’émission, Pauline Alleau a mis sur la table la question que les citoyens se posent : « et nous dans tout ça? ». Certes, les électeurs ont élu leurs conseillers communautaires, mais pas le président de l’agglomération, en mode direct. Une fois l’élection passée, comment se faire entendre? Les différents projets portés par les agglomérations se feront en concertation avec les populations, assurent les élus, sans réellement préciser comment.
« Polycentrique«
Dans la deuxième partie de l’émission, Pauline Alleau s’est interrogée sur les projets que les « petites » communes autour des grandes villes peuvent encore espérer porter. Le territoire rural ça n’existe plus vraiment, pour Jean-Luc Rigault, « les citoyens ont des besoins urbains ». Pas d’accord, Christophe Ferrari, pour lui l’agglomération grenobloise doit tenir compte des territoires ruraux, une approche « polycentrique » du développement n’est pas souhaitable.
Les Savoie « contre » Grenoble?
Une métropole Annecy-Chambéry, cohabitant avec une métropole Grenoble-Voiron, et une région articulée autour de Lyon : voila comment Jean-Luc Rigault voit l’organisation territoire. « Sans oublier les suisses et les italiens » ajoute Christophe Ferrari. Et alors que s’ouvre le grand chambardement du millefeuille administratif, deux phrases à noter : « Nous avons moins les moyens de tenir des discours d’enfants gatés » a dit Xavier Dullin, « et donc c’est l’efficacité qui va primer ». « Les communes doivent accepter de fusionner » a poursuivi Jean-Luc Rigault.
Jérôme Safar le candidat ex-PS aux municipales à Grenoble était l’invité du 19/20 Alpes ce mardi 25 mars. Il a justifié les raisons de son choix de se maintenir au second tour face à EELV.
Moi contre le système: c’est ainsi que Jérôme Safar s’est présenté ce soir. « Ce sont les états-majors qui se sont mis à intervenir dans les discussions entre Eric Piolle et moi. J’ai décidé de maintenir ma candidature alors qu’on ne parlait que de places à distribuer du côté des écologistes, la politique à la papa c’est terminé! »
« Dans un pays où il y a 40% d’abstention il faut changer de manière de faire de la politique » a expliqué Jérôme Safar qui n’a voulu expliquer sa décision que par des préoccupations de fond : « les desaccord persistent sur tous les dossiers : l’économie, la nécessité de construire des logements, le stade, les nanotechnologies, tout ce qui a divisé étaient encore des éléments de division », a détaillé Jérôme Safar.
« Oui, les discussions ont été correctes mais elles ont porté sur les places éligibles, sur leur soutien pour la présidence de la Métro mais il n’y a pas eu d’avancée sur le fond, sur les dossiers qui nous séparent »
« Les grenoblois n’auraient pas jugé crédible que seules les annonces de distribution de places soient évoquées »
« Par ma décision, j’ai fait en sorte qu’il y ait un vrai choix politique offert aux grenoblois »
A t-il subi des pressions nationales?
« Oui j’ai eu le Premier Ministre au téléphone, la discusioon a été tres courtoise, mais c’est moi qui prends la décision. J’aime cette ville, j’avais le devoir de ne pas lâcher » explique l’ancien premier adjoint de Michel Destot.
Et la perspective du second tour? « Très clairement des voix ont manqué au premier tour, il y a des réserves de voix et il faut mobiliser pour dimanche prochain sur mon projet »
Jérôme Safar dit aussi avoir fait ce choix en pensant à Alain Carignon : « si on avait fusionné avec la liste écologiste, c’était la garantie de voir Alain Carignon revenir au conseil municipal eh bien demain il ne sera pas présent! »
En fait la liste de Matthieu Chamussy n’aura mathématiquement que 6 élus si elle arrive 3eme, pas suffisemment pour qu’Alain Carignon soit élu, puisqu’il siège en 9ème position sur la liste UMP-UDI.
Jérôme Safar a terminé, la voix troublée par la fatigue, et peut-être par un peu d’émotion : « J’ai pris une décision d’homme libre et ma décision me libère.
Les grenoblois savent maintenant que même les décisions difficiles je sais les prendre »
AF
Jérôme Safar, Eric Piolle, Matthieu Chamussy et Mireille d’Ornano se retrouveront jeudi soir à 23h00 sur France 3 Alpes pour un dernier débat avant le second tour
Dans sa Page Municipales du mardi 17 mars, France 3 Alpes a évoqué le dernier sondage sur Grenoble, commandé par Le Dauphiné Libéré. Le socialiste Jérôme Safar creuserait l’écart par rapport aux poursuivants avec plus de 35% des intentions de vote, contre 25% pour l’écologiste Eric Piolle et 20% pour Matthieu Chamussy UMP-UDI.
Egalement dans cette chronique le cas de Saint-Martin-d’Hères dans la fameuse ceinture rouge grenobloise. La gauche s’y déchire alors l’UMP se met à espérer.
Zoom également sur la campagne 2.0. Est-elle autant tournée vers le net? Et puis un petit cours sur les « Municipales mode d’emploi » avec la définition du mot « Panachage »
Ce vendredi 14 mars, la campagne des Municipales a pris une drôle de tournure à Taninges en Haute-Savoie avec le saccage de la deuxième partie d’une oeuvre d’art. La première avait déjà été découpée. Egalement dans le Journal des Municipales de France 3 Alpes, le passage de Cécile Duflot à Grenoble pour venir soutenir le candidat EELV, Eric Piolle. Zoom aussi sur deux colistiers d’Echirolles, que recherchent-ils en faisant campagne? Enfin la traditionnelle séance de pédagogie passe par le mot « éligibilité ».
A la Une de la Page spéciale Municipales de France 3 Alpes, un point sur les candidatures: on s’achemine vers des candidats partout dans les communes des Alpes mais avec des listes incomplètes. Autre thème abordé, la campagne électorale à Saint-Jean-de-Maurienne.
Selon des indiscrétions, les rapports entre les deux candidats « société civile » de Grenoble se sont dégradés jusqu’à un point de rupture définitif… Il n’y aurait donc pas de liste commune. Problème, Gilles Dumolard n’aurait pas assez de troupes autour de lui pour constituer une liste complète…. Certains de ses co-listiers commencent même à frapper à la porte de candidats « sûrs » pour rebondir…
« La Voix Est Libre », l’émission politique de France 3 Alpes, a organisé deux débats le samedi 1er février, l’un sur Saint-Martin-d’Hères, en Isère, l’autre sur La Motte-Servolex.
Que faut-il en retenir?
Saint-Martin-d’Hères : « Une ville riche habitée par des gens qui le sont moins »
Ils en ont de la chance les habitants de Saint-Martin-d’Hères, dans l’agglomération de Grenoble. Dans « La Voix Est Libre », ils ont pu apprendre que leur ville a des problèmes … de riches! Les finances sont saines et le débat n’a pas tourné autour de la question du « comment remplir les caisses? », mais plutôt autour de « comment les vider? » ! Le candidat tête de liste UMP, Mohamed Gafsi l’a révélé : il y a 40 millions d’euros d’excédent budgétaire grâce aux ventes massives du parc immobilier de la ville et, pour lui, « une partie de cet argent doit être rétrocédé aux habitants ». « Nous, on baissera la fiscalité et on s’engagera à ne pas l’augmenter pendant 6 ans. »
Pas vraiment démenti par le candidat socialiste, Philippe Serre pour qui « la taxe sur l’électricité de 8% sur toutes les factures, une spécificité de la ville, pourrait être supprimée et la taxe d’habitation diminuée, « il faut réduire la fiscalité ! », assène le candidat PS. « La ville a des moyens conséquents, c’est une ville riche habitée par des gens qui le sont moins… », a-t-il poursuivi.
Un peu seul contre tous, le candidat du PC, premier adjoint de René Proby (qui ne se représente pas), s’est vu contraint de jouer les gestionnaires prudents, prônant quasiment la rigueur : « Dans les années qui viennent, l’Etat va diminuer ses dotations, il nous faudra de l’argent pour soutenir le développement économique et financer les services publics. » David Queiros explique que sa ville a déjà « perdu » 1 million en dotation en 2014.
Le PS « ira jusqu’au bout »
David Queiros a donc dû, tout seul, défendre le bilan de la municipalité sortante. Car la gauche partira divisée. Le candidat du Parti Socialiste, Philippe Serre, a annoncé sur le plateau de France 3 Alpes qu’il irait jusqu’au bout de sa démarche, même si les instances parisiennes du PS lui demandent de se rallier au PC, « même en cas de sanction, j’irai jusqu’au bout », a affirmé le candidat. L’issue du premier tour sera donc examinée à la loupe.
Dans ce combat fratricide, la droite peut-elle trouver une place? Mohamed Gafsi, qui n’a pas encore le soutien de l’UDI, estime que, même dans cette « ceinture rouge », les mentalités changent, « il y a une place pour la droite à Saint-Martin et une surprise est possible. »
La Motte-Servolex, une ville à la campagne
Située dans l’agglo de Chambéry, La Motte-Servolex a le grand privilège d’être une ville… à la campagne. Mais, comme dans toutes les zones « périurbaines », l’équilibre entre la pression immobilière et la volonté de rester « un coin tranquille » est difficile à trouver !
C’est tout l’enjeu du débat qui a opposé les trois principaux candidats, pas toujours très clairs sur leurs appartenances politiques : -Patrick Pendola, qui se revendique du centre mais qui veut rassembler gauche et droite et insiste sur le « sans étiquette » -Jean-Noël Parpillon, socialiste mais qui se dit à la tête d’une liste… « sans étiquette » -et le maire sortant, Luc Berthoud, qui a le soutien de l’UMP et de l’UDI, même s’il n’a pas voulu demander d’investiture officielle !
Bref, trois candidats « Canada dry » qui ont mis le même cocktail sur la table : le logement. « Nous sommes la première commune agricole de la Savoie », a défendu le maire sortant « et on veut que ça dure ! » Un argument choc face à ses deux concurrents qui reprochent au maire de ne pas avoir suffisamment consulté la population avant le lacement de nouveaux programmes immobiliers. « Oui, on manque de logements, mais un effort a été fait », s’est défendu Luc Berthoud. Qui arrivera en challenger du maire sortant ? Réponse durant la soirée électorale de France 3 Alpes, le dimanche 23 mars à 20h15.
Prochains débats de « La Voix Est Libre » sur France 3 Alpes samedi 8 février à partir de 10h50 et jusqu’à 12h20, en direct de la mairie de Chambéry, en partenariat avec France Bleu Pays de Savoie. Le premier débat sera consacré aux candidats aux municipales à Albertville, le second aux candidats de Chambéry. Vous pouvez déjà les interpeller via les réseaux sociaux : #LVELALPES
Michel Tavelle, proche d’Alain Carignon, est suspendu par l’UMP 38 après avoir envoyé un mail aux médias pour appeler à ne pas voter Matthieu Chamussy. Ce dernier a pourtant été re-désigné récemment comme tête de liste du parti à Grenoble.
Michel Tavelle à droite
Le mail a de quoi surprendre. D’habitude, les communiqués de Michel Tavelle sont à la gloire de l’UMP, ou plutôt à la gloire d’Alain Carignon dont il se fait le porte-voix 24 heures sur 24. Cette fois, le chargé de com´ a appris le « je ». Dans une sorte de lettre ouverte intitulée « Trois raisons pour ne pas voter Matthieu Chamussy », Michel Tavelle « casse » celui qui a déjà eu tant de mal à être intronisé.
Le costume est trop grand pour lui »
On ne résiste pas à vous faire part de ses propos croustillants dans une guéguerre interne qui fait aujourd’hui sourire tout le monde:
1- je ne voterai pas pour le candidat investi par l’UMP parce que « leader » de l’opposition au Conseil Municipal, il n’a, durant deux mandats, pratiqué qu’une opposition molle, quand elle n’était pas bienveillante, à l’égard du maire PS.
2- je ne voterai pas pour Matthieu Chamussy parce que le costume est trop grand pour lui. Depuis 4 semaines qu’il a été investi, il a été incapable de proposer le moindre programme et incapable d’établir un début de liste. A travers ses discours, il ne semble vouloir donner qu’une faible part aux militants de l’UMP qui sont pourtant la seule troupe à pouvoir l’épauler dans une élection difficile.
3- je ne voterai pas pour le « chef de file » de l’UMP parce que le candidat naturel de mon parti, aurait dû être Alain Carignon (…)
Notez qu’en vertu d’accords récents, Alain Carignon est aujourd’hui à la 9e place sur la liste UMP. Michel Tavelle explique en préambule de ce mail, qu’il agit en tant que simple militant. Peu importe, a répondu Jean-Claude Peyrin, président de l’UMP 38, le chargé de com’ est suspendu à titre conservatoire jusqu’à une prochaine réunion du parti.
Franck Grassaud (Photo du Club de la Presse de Grenoble – 2007)
Les pions se mettent peu à peu en place sur l’échiquier politique grenoblois. Le dernier s’appelle Piolle, Eric de son prénom, ingénieur, père de quatre enfants et parrain de plusieurs partis situés à la gauche du PS. Eric Piolle sera donc la tête de liste d’un regroupement entre écologistes, Parti de Gauche (sans le PC qui fera l’union avec le PS) et gauche citoyenne type ADES.
Les électeurs un peu distraits auront surement fait connaissance avec ce candidat sur le plateau de France 3 Alpes ce week-end. Ceux qui s’attendaient à un lancement en fanfare de la campagne des écologistes seront déçus : « On ne cherche pas de thèmes clivants », « On prône le rassemblement de la gauche » : pas de quoi faire trembler la municipalité sortante. Seul élément de programme avancé : une tarification sociale de l’eau, avec une part de gratuité pour les plus faibles revenus. Il faudra surement une eau un peu moins tiède, un peu plus de vagues pour passionner les électeurs au débat municipal, à moins que les candidats ne boivent la tasse de la faible participation.