13 Mar

Départementales Isère : les petites phrases des invités de « La Voix est Libre »

Quelle majorité pour l’Isère? Le département va-t’il basculer de gauche à droite? Quels sont les projets économiques des candidats pour notre quotidien?

C’est à toutes ces questions que les invités de « La Voix est Libre » ont répondu ce samedi 14 mars sur France 3 Alpes.

Face à Christian Deville de France 3, Léopold Strajnic de France Bleu Isère et Philippe Gonnet du Dauphiné Libéré, quatre personnalités marquantes du département ont développé leurs visions de l’Isère :

  • Alain Cottalorda, Président PS du Conseil Général de l’Isère et candidat dans le canton de Bourgoin-Jallieu

  • Jean-Pierre Barbier, député UMP de l’Isère et candidat dans le canton de Bièvre

  • Olivier Bertrand, conseiller général EELV et candidat dans un canton grenoblois

  • Mireille d’Ornano, députée européenne Front National et candidate à Charvieux-Chavagneux


Les quatre invités ont multiplié les petites phrases…

Vous voulez réviser?

Florilège….

 

LE CONTEXTE POLITIQUE

-A propos de l’article de Mediapart le mettant en cause, Alain Cottalorda président socialiste sortant : « C’est troublant cette affaire, cette femme roumaine est repartie depuis des mois, l’affaire sort au début de la campagne, personne n’est naïf…(sur la tentative de déstabilisation)

 -Jean-Pierre Barbier sur la présence très remarquée d’André Vallini aux cotés de François Hollande sur les images lors de la visite du Chef de l’Etat en Nord-Isere , sur un ton ironique : « Il faut remarquer qu’il n’y avait pas tant d’homme politiques qui se sont mis sur la photo… »

-Mireille d’Ornano:  » On sera au deuxième tour partout en nord-Isere, et dans le sud-Isère à Echirolles, Fontaine, Seyssinet, Saint-Martin d’Hères, toute la ceinture rouge. Nous allons donc poursuivre le maillage de l’Isère et entrer au conseil départemental avec une dizaine d’élus »

 -Alain Cottalorda : « J’ai peur de l’abstention »

-Jean-Pierre Barbier : « Pour nous c’est très clair, il n’y aura pas d’alliance avec le FN, ce sera le ni-ni, nous nous abstiendrons en cas de duel FN-PS »

-Réplique de Mireille d’Ornano : « donc il fera perdre le département à la droite! »

-Jean-Pierre Barbier : « Nous nous avons fait l’union de la droite partout et nous saurons appliquer un programme cohérent contrairement aux socialistes et écologistes qui ne sont d’accord sur rien »

-Alain Cottalorda sur le « risque » de bascule à droite : « L’alternance fait partie de la vie démocratique… »

 

LA RIVALITE PS / ECOLOGISTES

-Olivier Bertrand : « Avec ce qui s’est passé à Grenoble c’est un esprit qui se diffuse, il y a une attente ». « Il est possible de sortir de l’alternance entre l’Ump et le PS, d’arrêter de se faire peur avec l’extrême-droite et de choisir une alternative »

-Olivier Betrand : « Les socialistes ne sont pas nos ennemis mais ils sont renoncé à changer la vie »

-Alain Cottalorda : « Nous partageons les valeurs et des projets avec les élus écologistes du Conseil Général, ils ont faire partie de la majorité, nous avons des points de divergence »

-Olivier Bertrand : « La politique de transport est symptomatique des erreurs du PS : André Vallini veut relancer des projets autoroutiers, faire passer plus de camions dans l’agglomération, au risque d’accentuer la pollution, tout en réduisant la subvention aux transports en commun grenoblois! »

 

SUR LE LEADERSHIP A GAUCHE

-Alain Cottalorda en réponse à la question « Qui mène la campagne? » : « Le leader du PS sur le département c’est André Vallini. « J’ai assumé le pilotage de l’action départementale, je tiens la place du Président mais pas celle du leader du PS »

 -Jean-Pierre Barbier : « Si demain le département restait à gauche, que ce soit la gauche PS ou la gauche EELV, cette majorité serait otage des verts comme Jean-Jack Queyranne l’est à la region »

 -Olivier Bertrand en réponse à la question « Quelle position prendront les Verts entre les deux tours? » : « On prendra la décision au soir du premier tour mais ce sont ceux qui ont fait la campagne qui décideront »

 

 PROJETS CONTRE PROJETS

-Alain Cottalorda : « Il faut bien vous dire que la voiture existe encore et on a besoin de cette liberté à Grenoble et ailleurs, la politique du tout contre la voiture ça n’est pas possible! »

 -Mireille d’Orano s’adressant à Olivier Bertrand : « vous tuez l’économie! »

-Alain Cottalorda s’adressant à Jean-Pierre Barbier : « La solidarité c’est 30 millions d’euros supplémentaires, vous allez remettre en cause les aides sociales, augmenter les impôts? »

-Olivier Bertrand : « Nous soutenons le projet Nano 2017 mais 28 millions d’Euros venant du département de l’Isere vont directement aux entreprises qqui font du benefice, ce n’est pas normal! » « Les collectivités locales n’ont pas à investir direccttement dans des entreprises côtées en bourse et qui versent des dividendes à leurs actionnaires »

 -Mireille d’Ornano : « On va perdre 700 emplois à cause de votre opposition au projet « Center-Parc » à Roybon! »

 -Alain Cottalorda :  » Le projet Center-Parc tient la route, c’est un projet écologiste de qualité, le groupe Pierre et Vacances s’est même engagé à revoir son projet pour tenir compte des aménagements souhaitables ». « Ce territoire des Chambarrans et le tourisme en Isère ont besoin d’une locomotive »

 -Jean-Pierre Barbier : « Je suis pour les grands projets, cela fait huit ans qu’on travaille dessus, et on discute encore! » « Honnêtement la décision de le faire ou pas sera politique, pas juridique! » « Moi je veux que le gouvernement expulse les zadistes, qu’on relance le défrichement, je condamne l’arrivée des zadistes qui s’installent et font du territoire des zones de non droit »

 -Olivier Bertrand : « Il y a eu de la propagande dans ce dossier, mais c’est bien la justice qui a suspendu le projet, projet destucteur pour des espaces naturels sensibles. De plus ce projet est financé par l’argent public or il y a mieux à faire avec l’argent de nos impôts »

 -Alain Cottalorda en réponse à Olivier Bertrand : « C’est faux, l’argent public aide seulement les collectivités à accompagner le projet »

 -Jean-Pierre Barbier : « Il faut un coup de fouet à l’économie sinon tout va s’effondrer, chaque semaine 15 personnes perdent leur emploi dans le BTP »

 -Olivier Bertrand s’adressant à Alain Cottalorda : « Il faut s’inscrire dans le 21eme, le Conseil Général de l’Isère est resté ancré dans le 20eme siecle

26 Mai

Elections européennes dans les Alpes du Nord : l’analyse du politologue Simon Labouret

Au lendemain du scrutin européen, France 3 Alpes a demandé au politologue de Grenoble, Simon Labouret de se pencher sur la parole des urnes. Dans les Alpes du Nord, à quelque chose près, les électeurs ont voté comme dans le reste de la France, mettant le FN en tête. Le « coup de tonnerre » annoncé depuis de nombreuses années est arrivé, note le spécialiste. D’après lui, le FN a pu compter sur son électorat habituel, sur les souverainistes et a grignoté, une fois encore, l’électorat de l’UMP « et même au-delà ».

Simon Labouret commente également la claque des partis traditionnels, PS et UMP qui se lit aussi dans les résultats alpins.

Il faut une exception pour confirmer la règle. Grenoble a voté massivement pour EELV, plaçant le parti écologiste en tête, comme pour les Municipales.

   >>> Les articles de France 3 Alpes sur les élections européennes

07 Mai

L’équipe de France 3 Alpes empêchée de « couvrir » le meeting de Jean-Marie Le Pen à Grenoble

La venue de Jean-Marie Le Pen à Grenoble ce mercredi 7 mai au soir ne devait pas passer inaperçue, c’était écrit.

Qu’on le regrette ou non, qu’on partage leurs opinions ou pas, les « anti » Le Pen avaient prévu de manifester leur opposition au parti d’extrême-droite, ils en avaient le droit, même le maire de Grenoble avait publiquement affiché son hostilité à la tenue de cette réunion publique.

Qu’on le regrette ou non, qu’on partage leurs opinions ou pas, les « pro » Le Pen ont le droit de tenir meeting. Leur parti est autorisé, la campagne des européennes lancée, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel garantit un temps de parole en adéquation avec le « poids » politique.

France 3 Alpes avait prévu de couvrir les deux aspects de cette actualité :

1/ la manif des « anti meeting », en expliquant lors d’un direct dans le 19/20 la situation factuelle.

2/ la campagne politique du candidat Le Pen en faisant le choix de « couvrir » le meeting et de diffuser le reportage dans les JT du lendemain.

Mais le Front National en a décidé autrement. Le responsable communication de Jean-Marie Le Pen a interpellé l’équipe de France 3 Alpes qui préparait son direct dans le véhicule de transmission, pour lui demander si France 3 allait couvrir la conférence de presse prévue à 18h30. L’équipe a répondu par la négative, indiquant qu’elle devait se préparer pour le direct de 19 heures, mais qu’elle couvrirait le meeting après le direct, le meeting étant plus « télévisuel » que la conférence de presse.

Le « responsable de la communication » de Jean-Marie Le Pen n’a pas apprécié : « C’est toujours comme ça avec France 3, vous choisissez de ne parler que de la manif anti-Le Pen, et pas du meeting. Vous avez choisi votre camp, nous on choisit le notre, vous verrez bien à l’entrée du meeting ».

Après le direct, l’équipe s’est présentée à l’entrée de la réunion publique, pour continuer son travail d’information. Mais un agent de sécurité a bloqué l’entrée en déclarant à voix haute : « ce sont les enc… de France 3, on ne les laisse pas entrer ».

L’équipe de reportage a compris qu’elle ne devait surtout pas provoquer d’incident, et a dû se résoudre à rentrer bredouille sans pouvoir « couvrir » la réunion publique.

Il n’y aura donc pas de sujet détaillant le discours de Jean-Marie Le Pen dans les éditions de France 3 Alpes ce jeudi.

Les situations tendues, les propos indélicats, les moments de tension, les propos vifs à l’encontre des journalistes, la rédaction de France 3 Alpes, comme toutes les rédactions, y est quelques fois confrontée. Les journalistes sont souvent les premiers témoins des colères et des expressions virulentes, cela fait partie des risques inhérents au métier.

Dans ce cas précis, c’est la première fois qu’une équipe de France 3 Alpes est empêchée de couvrir une réunion publique dans le cadre d’une campagne électorale. Nous le regrettons. Les téléspectateurs, y compris ceux qui sont sensibles aux idées du Front National, devaient connaître le contexte de cette soirée.

André Faucon

Délégué Régional de France 3 Alpes

27 Mar

Voiron : les ambitions de Julien Polat

Les deux candidats en lice à Voiron étaient les invités du 12/13 ce jeudi 27 mars.

Julien Polat, à la tête d’une liste UMP-UDI à Voiron, est arrivée en tête dimanche dernier, devant le maire sortant socialiste, Roland Revil. Roseline Canovas, classée divers-droite, n’a pas donné de consignes de vote mais Julien Polat estime que ses électeurs ont sanctionné le maire sortant et « tend donc la main aux électeurs de Roseline Canovas. »

Le maire sortant préfère lui en appeler aux abstentionnistes.

 

 

 

26 Mar

A Grenoble, le centriste Philippe de Longevialle soutiendra le PS

Il gouvernait déjà avec les socialistes lors de la dernière mandature mais il avait décidé de représenter le centre à Grenoble lors du premier tour. Mal en a pris à Philippe de Longevialle qui n’a pas passé la barre des 5%. Du coup, pas le droit de fusionner mais le centriste a décidé de donner son avis. Un avis où l’ex candidat explique qu’il ne porte pas les écologistes dans son coeur.

« A l’analyse de leur comportement passé, de leur programme et de leurs soutiens, il nous apparaît qu’une victoire de la liste « Grenoble une ville pour tous », conduite par Eric Piolle, ferait courir un grave danger pour l’avenir de Grenoble ». Rien que ça. Philippe de Longevialle justifie: « leurs prises de position négatives, tant sur le développement des filières scientifiques d’excellence de Grenoble, le soutien à l’activité économique et commerciale, que le développement d’infrastructures permettant le contournement et le désenclavement de Grenoble sont de nature à causer un préjudice grave à l’économie grenobloise, à ses emplois et à son avenir. »

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Et le candidat centriste de conclure: « le maintien de la liste « Aimer Grenoble pour vous », malgré les diktats des instances politiques parisiennes est un acte courageux que nous saluons ». Il appelle donc à voter Safar.

En outre, lors d’une conférence, Philippe de Longevialle a fait part de ses difficultés financières. Il ne sera pas remboursé de sa campagne et le trou est estimé à 50.000 euros! Le centriste appelle donc à un appel aux dons.

19 Mar

Page Municipales. Nouveau sondage à Grenoble; l’UMP à Saint-Martin-d’Hères; la campagne 2.0 et le panachage

Dans sa Page Municipales du mardi 17 mars, France 3 Alpes a évoqué le dernier sondage sur Grenoble, commandé par Le Dauphiné Libéré. Le socialiste Jérôme Safar creuserait l’écart par rapport aux poursuivants avec plus de 35% des intentions de vote, contre 25% pour l’écologiste Eric Piolle et 20% pour Matthieu Chamussy UMP-UDI.

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Egalement dans cette chronique le cas de Saint-Martin-d’Hères dans la fameuse ceinture rouge grenobloise. La gauche s’y déchire alors l’UMP se met à espérer.

Zoom également sur la campagne 2.0. Est-elle autant tournée vers le net? Et puis un petit cours sur les « Municipales mode d’emploi » avec la définition du mot « Panachage »

 

17 Mar

Page Municipales: Saccages à Taninges; Duflot à Grenoble; des colistiers d’Echirolles et le mot « éligibilité »

Ce vendredi 14 mars, la campagne des Municipales a pris une drôle de tournure à Taninges en Haute-Savoie avec le saccage de la deuxième partie d’une oeuvre d’art. La première avait déjà été découpée. Egalement dans le Journal des Municipales de France 3 Alpes, le passage de Cécile Duflot à Grenoble pour venir soutenir le candidat EELV, Eric Piolle. Zoom aussi sur deux colistiers d’Echirolles, que recherchent-ils en faisant campagne? Enfin la traditionnelle séance de pédagogie passe par le mot « éligibilité ».

13 Mar

Page Municipales: Hervé Morin à Grenoble; réconciliation à Meylan; l’argent de la campagne; ballotage

A la une de notre Page Municipales ce mercredi 12 mars, la visite de soutien d’Hervé Morin à Matthieu Chamussy, le candidat UMP à Grenoble. L’ancien ministre de la défense et président du conseil national de l’UDI a suivi le candidat pour une visite d’entreprise et une réunion publique. Pour lui, c’était une manière d’officialiser l’union de la droite et du centre autour de la liste Chamussy. C’était aussi l’occasion de ‘tacler’ sans le nommer Philippe de Longevialle, le candidat centriste à la mairie de Grenoble.

Autre soutien d’un parti politique à un candidat celui de l’UMP à Marie-Christine Tardy, la maire de Meylan, près de Grenoble. Elle a enfin reçu l’investiture de la Fédération UMP de l’Isère dirigée par Jean-Claude Peyrin, son premier adjoint et deuxième sur sa liste. Une sorte de réconciliation officielle entre les deux élus?! On se rappelle, qu’ils s’étaient déchirés lors des législatives de 2012.

Zoom également sur le financement de cette campagne pour les municipales. Combien ça coûte, qu’est-ce qu’il faut payer et qui va payer?

Enfin, le mot ballotage est décrypté dans cette chronique présentée par Cédric Picaud.

 

11 Mar

Les mots-clefs des Municipales: campagne officielle, Chamrousse, Theys, professions de foi, listes

Lundi 10 mars, la Page Municipales de France 3 Alpes était d’abord consacrée à l’ouverture de la campagne officielle et à l’attribution des traditionnels panneaux. Une campagne qui pourrait bien être perturbée par le syndicat Sud PTT qui envisage une grève à l’heure de la distribution des professions de foi.

Zoom ensuite sur ces maires qui raccrochent. C’est le cas en Isère de Léon Peillard, 78 ans, maire de Theys depuis 30 ans. C’est aussi le cas de Jacques Guillot, élu de Chamrousse depuis 1989.

Enfin, l’encadré du jour est dédié au mot « liste ». Un peu de pédagogie et d’humour ne nuisent pas.