19 Mai

Quand Thierry Repentin juge Hollande

« Hollande jugé par ses ex » : c’est sous ce titre malicieux que le Nouvel Observateur publie un dossier qui permet de mieux connaître, si c’est possible, les vrais ressorts de la personnalité du Président.

Les « ex » qui témoignent, ce sont les anciens ministres, ceux qui ont été limogés, avec plus ou moins de délicatesse, lors du remaniement post-débâcle municipales.

« Cinglant, cassant, tacticien, perso », reviennent dans la bouche des « ex », dont le plus bavard est l’ancien ministre de l’écologie Philippe Martin, il se dit même « blessé » par l’attitude du président.

Peu bavard depuis sa sortie du gouvernement, le Savoyard Thierry Repentin, promu ministre des affaires européennes après avoir fait ses classes dans un ministère plus technique, et viré sans ménagement pour laisser sa place au recalé du PS, Harlem Désir.

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« Hollande est tellement protégé qu’il y a une forme de coupure » regrette Repentin dans le Nouvel Obs, « cela devient plus difficile pour les ministres de faire bouger les lignes que pour les conseillers qui vivent avec lui au quotidien ». Traduction : Hollande a négligé son ministre, pourtant chargé d’un portefeuille capital pour la diplomatie française.

A lire les autres témoignages, le Chef de l’Etat n’est pas très doué pour la « calinothérapie ». Thierry Repentin raconte cette anecdote : « Avant un conseil européen, Hollande se tourne vers ses ministres et ses conseillers et s’écrie en agitant une note que tous avait visée : « Qu’est-ce que c’est que cette bouillie? Moi, je n’y comprends rien, alors comment voulez-vous que nos partenaires y comprennent quelque chose?? »

Aujourd’hui Thierry Repentin semble avoir tout perdu, laisse entendre « Le Nouvel Observateur » : il est à peu près certain de ne pas être ré-élu sénateur aux prochaines élections, il n’a pas été recasé dans l’appareil d’Etat.

Il lui reste à revenir à 100% sur le terrain savoyard…

AF

09 Mai

Intercommunalité à Grenoble, Annecy, Chambéry: le grand chambardement, c’est maintenant!

« La Voix est Libre » de ce samedi 10 mai reçoit les trois présidents des grandes communautés d’agglomération, Grenoble, Annecy et Chambéry

Jean-Luc Rigault, à Annecy connaissait déja Xavier Dullin le président de la communauté d’agglomération de Chambéry. Mais ils ont fait connaissance avec celui qui a été propulsé à la tête de la métropole grenobloise, Christophe Ferrari, le seul élu de gauche sur le plateau. Pour autant les trois « grands élus » n’ont pas de visions très différentes de ce que doit être une grande agglomération. Les compétences de proximité directe sont celles qui font la force de ces agglos, explique le maire d’Annecy, seul maire de la ville-centre à présider également l’agglo. Mais l’aspect majeur, c’est l’attractivité économique ont expliqué les trois élus. Le tourisme d’affaires, axé sur la qualité de l’environnement est une priorité pour les deux élus savoyards. Le centre des congrès qui doit s’étendre à Annecy en est l’illustration détaille Jean-Luc Rigault.

Et les citoyens dans tout ça?

Au cours de l’émission, Pauline Alleau a mis sur la table la question que les citoyens se posent : « et nous dans tout ça? ». Certes, les électeurs ont élu leurs conseillers communautaires, mais pas le président de l’agglomération, en mode direct. Une fois l’élection passée, comment se faire entendre? Les différents projets portés par les agglomérations se feront en concertation avec les populations, assurent les élus, sans réellement préciser comment.

« Polycentrique« 

Dans la deuxième partie de l’émission, Pauline Alleau s’est interrogée sur les projets que les « petites » communes autour des grandes villes peuvent encore espérer porter. Le territoire rural ça n’existe plus vraiment, pour Jean-Luc Rigault, « les citoyens ont des besoins urbains ». Pas d’accord, Christophe Ferrari, pour lui l’agglomération grenobloise doit tenir compte des territoires ruraux, une approche « polycentrique » du développement n’est pas souhaitable.

Les Savoie « contre » Grenoble?

Une métropole Annecy-Chambéry, cohabitant avec une métropole Grenoble-Voiron, et une région articulée autour de Lyon : voila comment Jean-Luc Rigault voit l’organisation territoire. « Sans oublier les suisses et les italiens » ajoute Christophe Ferrari. Et alors que s’ouvre le grand chambardement du millefeuille administratif, deux phrases à noter : « Nous avons moins les moyens de tenir des discours d’enfants gatés » a dit Xavier Dullin, « et donc c’est l’efficacité qui va primer ». « Les communes doivent accepter de fusionner » a poursuivi Jean-Luc Rigault.

Revoir « La Voix est libre »

 

28 Mar

Revoir le débat sur les Municipales à Chambéry

Ce jeudi 27 mars, Bernadette Laclais, maire sortante socialiste, et Michel Dantin, UMP-UDI, se sont retrouvés sur le plateau de France 3 Alpes pour leur dernier débat des Municipales. Dans la première partie, une « affaire » a occupé les échanges. Pendant la campagne, Michel Dantin a utilisé un rapport interne sur les finances de la ville pour pointer les difficultés de la mairie. Bernadette Laclais n’a pas vraiment apprécié cette divulgation de documents internes et envisage des poursuites. ça donne le ton du débat!

17 Mar

Municipales à Chambéry: un duel serré

La maire sortante de Chambéry Bernadette Laclais (PS) serait réélue au second tour des municipales à l’issue d’un duel avec l’UMP-UDI Michel Dantin, selon un sondage BVA pour Orange, Le Dauphiné Libéré et France Bleu Pays de Savoie.

Selon cette enquête, la liste PS-EELV-PRG conduite par Mme Laclais l’emporterait d’une courte tête avec 51% des suffrages, contre 49% pour la liste UMP-UDI du député européen Michel Dantin.
Bernadette Laclais qui avait été élue dès le premier tour en 2008 dans cette ville traditionnellement à gauche, avec 50,1% des suffrages, n’arriverait qu’en seconde position au premier tour, selon cette consultation, avec 44% des intentions de vote, derrière la liste de M. Dantin, créditée de 45%.

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Les listes conduites par Laurent Ripart (NPA-PG-Alternatifs) et Guy Fajeau (PC) recueilleraient respectivement 8% et 3% au premier tour, des scores qui placeraient la Gauche en tête des forces politiques de la ville avec 55% des suffrages.

Ce sondage a été réalisé par téléphone du 7 au 13 mars auprès d’un échantillon de 605 personnes inscrites sur les listes électorales de Chambéry, représentatif des habitants de la commune et constitué selon la méthode des quotas.

20 Jan

Municipales à Chambéry : « J’invite à se souvenir à quel moment la dette a augmenté », B. Laclais

Au lendemain de son départ en campagne, Bernadette Laclais était l’invitée de France 3 Alpes, samedi 18 janvier. La maire socialistes sortante a d’abord justifié pourquoi sa liste ne ressemblerait pas à celle de 2008, – elle promet un renouvellement de moitié-, puis pourquoi elle a tardé à se re-présenter: « j’ai souhaité boucler le budget », a-t-elle expliqué.

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Les choses sont devenues plus politiques quand le thème de la fiscalité a été abordée. Un thème si cher à son opposant UMP, Michel Dantin. Suite à la question d’une téléspectatrice qui faisait remarquer le taux d’endettement de 2196 euros par habitant à Chambéry (contre 1440 euros en France), Bernadette Laclais a osé une pique : « Traditionnellement Chambéry a toujours été une ville endettée et j’invite à se souvenir à quel moment cette dette a augmenté. Pour le citoyens, je souligne simplement que Chambéry, qui est une ville de 60.000 habitants, a beaucoup d’équipements, beaucoup de services publics que beaucoup de villes nous envient ».

Chambéry était une ville de droite jusqu’en 1989, les Chambériens se sont ensuite mis à élire des maires de gauche. La pique semble donc adressée à la droite du temps jadis, celle que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, et ceux qui restent ne se souviennent même plus qui a commencé à creuser cette satané dette?!