26 Fév

« La Voix est Libre » : deux nouveaux débats

France 3 Alpes poursuit son tour des Alpes des débats municipaux

Samedi 1er mars, deux capitales en débat. D’abord, Chamonix, capitale de l’alpinisme, où Xavier Chappaz, ex président de la compagnie des guides affronte le maire sortant Eric Fournier.

Et, Moutiers, capitale de Tarentaise, et donc du ski, avec un duel de maire, Philippe Nivelle le maire sortant, contre Fabrice Pannekoucke, actuel maire de Saint Jean de Belleville, arbitré par le divers gauche, Bernard Gsell.

Deux débats d’une vingtaine de minutes chacun.

La Voix est Libre, en direct, de 11h30 à 12h15 sur France 3 Alpes samedi. Les internautes et télespectateurs peuvent réagir et interpeller les candidats en envoyant leurs reflexions dès maintenant à alpes@france3.fr et pendant l’émission sur le hastag #lvelalpes

Municipales : y a quelqu’un??

Entendu à la radio ce matin : le ministère de l’intérieur s’inquiète. Trop peu de candidats ont déposé leurs listes dans les preéfectures et il ne reste qu’une semaine pour le faire!

Diantre! Même les candidats ne s’intéressent pas aux élections municipales, un comble! Pour l’instant on pensait que seuls les électeurs avaient d’autres chats à fouetter. Les émissions politiques « municipales » font des scores d’audience respectables mais pas exceptionnels. A ce rythme là, e taux de participation risque lui aussi de ne pas être exceptionnel.

Allez Mesdames et Messieurs les candidats, un petit effort, faites nous rêver, embarquez-nous dans vos projets, défier vos adversaires avec un peu de panache! Ne soyez pas trop « communs », on s’interessera alors à vos communes.

Yaka Faucon

04 Fév

Municipales à Grenoble: Bonzy, Dumolard : la rupture?

Selon des indiscrétions, les rapports entre les deux candidats « société civile » de Grenoble se sont dégradés jusqu’à un point de rupture définitif…
Il n’y aurait donc pas de liste commune. Problème, Gilles Dumolard n’aurait pas assez de troupes autour de lui pour constituer une liste complète…. Certains de ses co-listiers commencent même à frapper à la porte de candidats « sûrs » pour rebondir…

Yaka Faucon

02 Fév

Municipales : Saint-Martin-d’Hères et La Motte Servolex en débat « La Voix est Libre »

« La Voix Est Libre », l’émission politique de France 3 Alpes, a organisé deux débats le samedi 1er février, l’un sur Saint-Martin-d’Hères, en Isère, l’autre sur La Motte-Servolex.

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Que faut-il en retenir?

Saint-Martin-d’Hères : « Une ville riche habitée par des gens qui le sont moins »

Ils en ont de la chance les habitants de Saint-Martin-d’Hères, dans l’agglomération de Grenoble. Dans « La Voix Est Libre », ils ont pu apprendre que leur ville a des problèmes … de riches! Les finances sont saines et le débat n’a pas tourné autour de la question du « comment remplir les caisses? », mais plutôt autour de « comment les vider? » !
Le candidat tête de liste UMP, Mohamed Gafsi l’a révélé : il y a 40 millions d’euros d’excédent budgétaire grâce aux ventes massives du parc immobilier de la ville et, pour lui, « une partie de cet argent doit être rétrocédé aux habitants ». « Nous, on baissera la fiscalité et on s’engagera à ne pas l’augmenter pendant 6 ans. »

Pas vraiment démenti par le candidat socialiste, Philippe Serre pour qui « la taxe sur l’électricité de 8% sur toutes les factures, une spécificité de la ville, pourrait être supprimée et la taxe d’habitation diminuée, « il faut réduire la fiscalité ! », assène le candidat PS. « La ville a des moyens conséquents, c’est une ville riche habitée par des gens qui le sont moins… », a-t-il poursuivi.

Un peu seul contre tous, le candidat du PC, premier adjoint de René Proby (qui ne se représente pas), s’est vu contraint de jouer les gestionnaires prudents, prônant quasiment la rigueur : « Dans les années qui viennent, l’Etat va diminuer ses dotations, il nous faudra de l’argent pour soutenir le développement économique et financer les services publics. » David Queiros explique que sa ville a déjà « perdu » 1 million en dotation en 2014.

Le PS « ira jusqu’au bout »

David Queiros a donc dû, tout seul, défendre le bilan de la municipalité sortante. Car la gauche partira divisée. Le candidat du Parti Socialiste, Philippe Serre, a annoncé sur le plateau de France 3 Alpes qu’il irait jusqu’au bout de sa démarche, même si les instances parisiennes du PS lui demandent de se rallier au PC, « même en cas de sanction, j’irai jusqu’au bout », a affirmé le candidat.
L’issue du premier tour sera donc examinée à la loupe.

Dans ce combat fratricide, la droite peut-elle trouver une place? Mohamed Gafsi, qui n’a pas encore le soutien de l’UDI, estime que, même dans cette « ceinture rouge », les mentalités changent, « il y a une place pour la droite à Saint-Martin et une surprise est possible. »

La Motte-Servolex, une ville à la campagne

Située dans l’agglo de Chambéry, La Motte-Servolex a le grand privilège d’être une ville… à la campagne. Mais, comme dans toutes les zones « périurbaines », l’équilibre entre la pression immobilière et la volonté de rester « un coin tranquille » est difficile à trouver !

C’est tout l’enjeu du débat qui a opposé les trois principaux candidats, pas toujours très clairs sur leurs appartenances politiques :
-Patrick Pendola, qui se revendique du centre mais qui veut rassembler gauche et droite et insiste sur le « sans étiquette »
-Jean-Noël Parpillon, socialiste mais qui se dit à la tête d’une liste… « sans étiquette »
-et le maire sortant, Luc Berthoud, qui a le soutien de l’UMP et de l’UDI, même s’il n’a pas voulu demander d’investiture officielle !

Bref, trois candidats « Canada dry » qui ont mis le même cocktail sur la table : le logement. « Nous sommes la première commune agricole de la Savoie », a défendu le maire sortant « et on veut que ça dure ! »
Un argument choc face à ses deux concurrents qui reprochent au maire de ne pas avoir suffisamment consulté la population avant le lacement de nouveaux programmes immobiliers.
« Oui, on manque de logements, mais un effort a été fait », s’est défendu Luc Berthoud.
Qui arrivera en challenger du maire sortant ? Réponse durant la soirée électorale de France 3 Alpes, le dimanche 23 mars à 20h15.

Prochains débats de « La Voix Est Libre » sur France 3 Alpes samedi 8 février à partir de 10h50 et jusqu’à 12h20, en direct de la mairie de Chambéry, en partenariat avec France Bleu Pays de Savoie. Le premier débat sera consacré aux candidats aux municipales à Albertville, le second aux candidats de Chambéry.
Vous pouvez déjà les interpeller via les réseaux sociaux : #LVELALPES

André Faucon

09 Déc

Eric Piolle veut rassembler « l’autre gauche » à Grenoble

Yaka Faucon

 

Les pions se mettent peu à peu en place sur l’échiquier politique grenoblois. Le dernier s’appelle Piolle, Eric de son prénom, ingénieur, père de quatre enfants et parrain de plusieurs partis situés à la gauche du PS. Eric Piolle sera donc la tête de liste d’un regroupement entre écologistes, Parti de Gauche (sans le PC qui fera l’union avec le PS) et gauche citoyenne type ADES.

Les électeurs un peu distraits auront surement fait connaissance avec ce candidat sur le plateau de France 3 Alpes ce week-end. Ceux qui s’attendaient à un lancement en fanfare de la campagne des écologistes seront déçus : « On ne cherche pas de thèmes clivants », « On prône le rassemblement de la gauche » : pas de quoi faire trembler la municipalité sortante. Seul élément de programme avancé : une tarification sociale de l’eau, avec une part de gratuité pour les plus faibles revenus. Il faudra surement une eau un peu moins tiède, un peu plus de vagues pour passionner les électeurs au débat municipal, à moins que les candidats ne boivent la tasse de la faible participation.

06 Déc

Dumolard et Bonzy : le Pacs des indépendants

Yaka Faucon

Il faut se méfier des candidats qui annoncent « j’irai jusqu’au bout ». Quelques fois, ce sont des candidats en bout de course, dès la mi-course. Gilles Dumolard, ancien président de la chambre de commerce, grenoblois bon teint, bien connu des chefs d’entreprises et des commerçants, voulait bousculer le sacro-saint duel Gauche-Droite pour mener une liste indépendante, fondée sur l’envie de faire bouger les lignes sans forcément respecter une ligne politique.

C’était plutôt bien parti cette liste sans parti. Les déboires de l’UMP tombaient à pic. Mais la politique est cruelle et elle a vite repris son cours normal. Les soutiens de Dumolard ont faibli, quelques-uns ont été séduits par le retour de Carignon. Il ne restait plus grand chose de l’énergie du début à l’image de ce local de campagne en centre-ville de Grenoble, flamboyant à son inauguration, aujourd’hui caché par des échafaudages. Un ravalement de façade s’imposait.

Aujourd’hui Gilles Dumolard lance un appel du pied à Denis Bonzy (notre photo), pour une liste indépendante, indépendante des partis, peut-être,mais qui aura l’étiquette Divers-droite dans les soirées électorales à la télé. Les deux patrons arriveront-ils à faire prospérer leur petite entreprise d’ci mars prochain?

bonzy

 

03 Déc

André Vallini, l’homme de la fusion

Yaka Faucon

Personne ou presque n’a relevé la proposition faite par André Vallini la semaine dernière sur le plateau de France 2 dans « Mots croisés »

André Vallini

Le président socialiste du conseil général de l’Isère a proposé de passer de 22 à 12 ou 15 régions et de diviser le nombre de départements par 2!

Une envolée bien préparée qui avait pour but de donner des gages de réformisme, la suite de la boite à outils pour faire des économies. « On devrait vous nommer ministre de la réforme de l’Etat! » s’est exclamé l’animateur de France 2. On s’est demandé alors si André Vallini avait apprécié le compliment ou serré les dents. Proposer d’alleger le millefeuille administratif pour gagner un porte-feuille ministériel, voila qui est osé.

En tous cas, après le choc fiscal et le choc de simplification, qu’on attend plus, voila le choc administratif et politique. Chiche! Lançons le débat! Rien que dans les Alpes, on imagine aisement les polémiques. Si les savoyards ont dejà presque fusionné leurs départements, que faire de l’Isère? Marier le département au Rhône? Aux Hautes-Alpes? A la Drôme?? Alors que l’on se sent soit du nord-Isere soit du sud-Isere voire meme des terres froides au centre du jeu!…

Et mon « 38 »? Que deviendrait-il? Heureusement que les plaques d’immatriculation ont déja changé… C’est pas pour jouer les pessimistes de service, mais cette réforme là, j’en fais le pari, n’est pas pour demain matin…

29 Nov

Orange mécanique, les centristes à Grenoble

La permanence du candidat centriste Philippe de Longevialle a été inaugurée jeudi soir. Elle est située en face de la CCI à Grenoble, pas loin d’un cinéma. Le local était hier soir entièrement aux couleurs du Modem. Sur les tables, des mandarines et des oranges, mais pas de peaux de banane. Les centristes version ex-modem sont obsédés par la couleur orange, même le sapin de Noël était orange!

Philippe de Longevialle était ravi : rassuré par l’affluence et rassuré de voir que l’UMP se mettait enfin en ordre de marche. « Enfin, ça n’est pas si sûr… » Il faut dire qu’au même moment, Alain Carignon tenait une conférence de presse pour dire -ou plutôt faire comprendre- qu’il n’avait pas l’intention de jouer les figurants et de jouer les bons soldats derrière le capitaine Chamussy. Les centristes regardent avec gourmandise les problèmes de l’UMP, mais au fait qui regarde les centristes?

Deux co-listiers de Philippe de Longevialle devant le sapin de Noêl "orange"

Deux co-listiers de Philippe de Longevialle devant le sapin de Noêl « orange »

Alain Carignon, le numéro 9

Yaka Faucon

A peine l’union était-elle annoncée que les journalistes pouvaient commencer à compter les points entre Matthieu Chamussy et Alain Carignon. Qui a gagné, qui a perdu? Qui a mangé son chapeau? Qui aura des aigreurs d’estomac? Et puis très vite c’est un numéro qui a fait polémique : 9 comme la neuvième position d’Alain Carignon. Dégringolé de la 3ème à la 9ème place, le tonton flingueur de l’UMP-Isère a apparemment mal encaissé cette petite humiliation. On le croirait entendre hurler « je ne suis pas un numéro! ». Il fallait le prévenir : on ne fait pas du « neuf » avec du vieux…

Alain Carignon