17 Mar

Près de Toulouse : la start-up Brico Privé cartonne depuis le début de l’épidémie

A L’Union aux portes de Toulouse, Brico Privé ne connait pas la crise. En 2020, le leader français des ventes privées dédiées au bricolage, au jardinage et à l’aménagement de la maison, cartonne. Son chiffre d’affaire est en hausse de 40%. 

© Brico Privé

La start-up profite du boom du bricolage et de la décoration d’intérieur entamé lors du premier confinement en mars 2020. Entre le couvre-feu et la fermeture des lieux publics, 36 % des Français bricolent davantage selon un sondage Odoxa. Dans les magasins spécialisés, la demande a triplé.

Idem pour Brico Privé qui affiche des records de croissance. Au dernier trimestre de 2020, l’entreprise de L’Union a vu ses volumes de vente bondir de 68%. Son chiffre a ainsi atteint les 190 millions d’euros, soit une augmentation de 40% sur un an. 

En 2020, les consommateurs ont pris l’habitude d’acheter davantage en ligne mais ils se sont surtout réappropriés leur habitat en investissant dans son amélioration, c’est particulièrement vrai pour l’outdoor et l’équipement du jardin. Julien Boué, co-fondateur de Brico Privé

Sans surprise, la tendance se poursuit en ce début d’année. La boutique en ligne s’attend à une augmentation de 70% de son chiffre d’affaire d’ici fin mars 2021. Une croissance portée par le secteur du jardin qui démarre très tôt.

En ce début d’année, ce sont les ventes de planchas et barbecues qui ont explosé avec +95 % de chiffres d’affaires, mais aussi des abris de jardins, serres ou encore de végétaux dont les ventes affichent un taux de croissance supérieur à 100%. précise Julien Boué, co-fondateur de Brico Privé

Cette hypercroissance se traduira par des recrutement en 2021. « Nous comptons ouvrir une trentaine de postes cette année dans tous les services (Data engineer, développeur backend, Rédacteur Web, Préparateur de commande,…) » assure la direction.

Créé en 2012, Brico Privé est l’une des success story de la Tech toulousaine. En 9 ans d’existence, il est devenue le premier site français de ventes privées dédiées au bricolage, au jardinage et à l’aménagement de la maison. Il revendique 10 000 millions de membres en Europe. La société emploie 170 salariés dont 120 au siège social. En 2020, Brico Privé a rejoint les enseignes du groupe « Les Mousquetaires »

Julien Leroy

19 Sep

Face au Covid, le cierge de Lourdes se lance dans le e-commerce !

Face à la crise du Coronavirus et à la baisse de fréquentation de la cité mariale, l’unique Ciergerie de Lourdes se dote d’un site de vente en ligne. Les fidèles peuvent désormais commander différents cierges et être livrés partout dans le monde. Reportage.

© France 3 Occitanie / Emmanuel Fillon

Depuis 1928, la Ciergerie de Lourdes fabrique et commercialise différentes gammes de cierges pour tous lieux, tous événements religieux et toutes célébrations (naissances, mariages, baptêmes, communions,..). Elle en produit, chaque année, entre 300 et 500 tonnes avec de la paraffine qu’elle recycle.

Mais l’épidémie du Coronavirus est venue perturber l’unique fabriquant de cierges de la ville. Fournisseur historique du Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, elle a subi de plein fouet le confinement et la baisse de fréquentation des pèlerins (moins 80% par rapport à 2019).

Alors pour rebondir, l’entreprise pyrénéenne s’est lancée dans le e-commerce en ouvrant son premier site de vente en ligne : www.ciergerie-lourdes.com.

« Tous les fidèles peuvent désormais acheter le véritable Cierge de Lourdes, ainsi que les autres produits, et se faire livrer dans le monde entier en quelques clics et seulement quelques jours » assure Patrice Le Morvan, directeur général de la Ciergerie de Lourdes.

Le site s’adresse autant aux particuliers qu’au monde ecclésiastique.

« En parallèle, ce site marchand est une opportunité pour le développement de notre entreprise et sa pérennité » complète-t-il.

La Ciergerie de Lourdes espère ainsi redynamiser ses ventes. Avec 15 salariés, l’entreprise presque centenaire, affiche un chiffre d’affaire de 1,2 millions d’euros en 2019.

Plus d’information en images avec le reportage de France 3 Tarbes (Emmanuelle Rouillon et Emmanuel Fillon) :

Julien Leroy