23 Avr

Une start-up de Toulouse crée un moteur de recherche sur le Coronavirus

Pour aider les entreprises dans leur veille économique, La startup toulousaine Geotrend, vient de créer le « Corona Virus Search Engine ». Ce premier moteur de recherche d’information stratégique autour du Covid-19, permet de fouiller parmi les 2 milliards pages web consacrées à la pandémie.

© Geotrend

Pour se développer et anticiper, une entreprise a besoin de s’informer sur son secteur d’activité.

« Cependant dans le contexte actuel, comment trouver la bonne information de façon quasi instantanée ? Comment l’analyser efficacement ? Comment faciliter une prise de décision fiable et agile ? » s’interrogent Thomas Binant et Grégoire Sigel, les fondateurs de Geotrend.

« Les décideurs réclament de l’information stratégique mais face à l’infobésité, cette dernière, est vite noyée dans la masse. A titre de repère, 2′ 220′ 000′ 000 d’articles ont été publiés depuis le début de l’épidémie, au niveau mondial, sur Google News » poursuivent les 2 ingénieurs.

C’est pourquoi les 2 Toulousains et leur équipe ont mis au point le premier moteur de recherche autour du Coronavirus baptisé : « Corona Virus Search Engine ».

Grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle (IA), le moteur de recherche détecte et analyse des millions de pages web liées aux impacts économiques de la pandémie mondiale.

« Notre ambition est de fournir rapidement l’information stratégique aux entreprises pour accroître leur réactivité et éclairer leurs prises de décisions. Dans le contexte actuel, il est important de sécuriser et de maîtriser sa chaîne de production » précisent Thomas Binant et Grégoire Sigel.

Né à Toulouse en 2018, Geotrend est spécialisé dans la veille économique grâce à l’IA. La startup a été imaginée par deux Toulousains de 38 ans : Thomas Binant et Grégoire Sigel. Anciens ingénieurs chez Airbus Defence and Space, ils mettent au point dans leur garage pendant l‘année 2016, une technologie disruptive rendant ludique et efficace la recherche et la compréhension des informations stratégiques.

Après être passée par le BizLab d’Airbus et l’incubateur de toulousain Nubbo, Geotrend compte aujourd’hui 20 salariés. La jeune pousse a également réussit une levée de fonds de 1,3 millions d’euros en juillet 2019.

Pour plus d’informations : https://www.geotrend.fr/corona-search-engine

Voir le reportage de Christine Ravier et Véronique Galy de France 3 Occitanie : 

Julien leroy

02 Juil

IA : la startup toulousaine GEOTREND boucle une levée de fonds de 1,3 million d’euros

Spécialisée dans la veille stratégique grâce à l’intelligence artificielle, la start-up GEOTREND annonce ce mardi 4 juillet, sa première levée de fonds de 1,3 million d’euros. L’avenir de la jeune pousse s’annonce prometteur. Plusieurs groupes mondiaux dont l’Oréal, Total ou Airbus en sont déjà persuadés.

© Geotrend

Un an seulement après sa création en mai 2018, la startup GEOTREND vient de boucler sa première augmentation de capital de 1,3 million d’euros.

Ce tour de table a été réalisé auprès du fonds IRDI SORIDEC, Bpifrance et des Business Angels, les sociétés ALSO et ABI Capital.

Cette somme va permettre à la jeune pousse de Toulouse de renforcer ses effectifs, qui vont passer de 10 à 20 collaborateurs d’ici 2020.

GEOTREND optimise la veille stratégique sur Internet grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle.

« Notre solution sonde le web à partir de simples mots-­clés, analyse et cartographie en seulement quelques minutes le contenu textuel de milliers de pages disponibles sur Internet » explique Thomas Binant, co-fondateur. Instantanément utilisable et sans aucune configuration, « elle divise le temps de recherche par 8 (..) et permet d’apporter une vision globale, rapide et interactive de n’importe quel marché« .

« Cette première levée de fonds constitue une avancée très significative vers le développement rapide de notre solution » poursuit Thomas Binant.

20 grands groupes dont L’Oréal,Total, Airbus et Saint-­Gobain, font d’ores et déjà confiance à la pépite toulousaine.

« GEOTREND devrait dépasser 500 000 euros pour sa première année pleine de commercialisation » espèrent les 2 fondateurs.

La startup a été imaginée par deux Toulousains : Thomas Binant (37 ans) et Grégoire Sigel (37 ans). Anciens ingénieurs chez Airbus Defence and Space, ils mettent au point dans leur garage pendant l‘année 2016, une technologie disruptive rendant ludique et efficace la recherche et la compréhension des informations stratégiques.

Après être passée par le BizLab d’Airbus et l’incubateur de startups toulousain Nubbo, GEOTREND sera prochainement accompagnée par le Village By CA de Toulouse.

Julien Leroy

13 Déc

Que devient le toulousain Scoop.it ?

En 7 ans, la plateforme de curation Scoop.it a conquis 4 millions d’utilisateurs dans le monde notamment aux USA. Née à Labège près de Toulouse, la société vient d’être rachetée par Linkfluence. Interview avec Benoît Lamy, le directeur de Scoop.it.

©France 3 Midi-Pyrénées

Scoop.it est une success-story du numérique français.

En 2011 à Labège (près de Toulouse), Marc Rougier et Guillaume Decugis ont l’idée de créer une plateforme gratuite de publication par curation. Le principe est simple : relayer une information trouvée sur internet, sur une page personnalisée via Scoop.it. L’internaute peut ainsi éditer gratuitement son propre journal ou magazine en ligne. 

En 2014, La startup s’installe à San Francisco pour percer sur le marché américain. Aujourd’hui, elle « compte aujourd’hui 4 millions de curateurs » assure son directeur Benoît Lamy.

L’offre de Scoop.it a également évolué au fil des années. « Nous avons développé des offres pour les entreprises avec des besoins avancés sur la veille collaborative et le marketing. En 2017, nous avons pris le virage de l’intelligence artificielle pour « comprendre » les contenus » explique-t-il.

« C’est cette étape qui nous a rapproché de Linkfluence ». Cette entreprise parisienne de 200 salariés est spécialisée dans la veille et l’analyse des contenus en ligne. En octobre 2018, elle est parvenue à lever 18 millions d’euros et racheter Scoop.it.

« En intégrant les équipes de Scoop.it, Linkfluence va pouvoir booster la mise en place de nouvelles technologies nécessaires à la meilleures compréhension du web et des réseaux sociaux. Ensuite,le siège de Scoop.it étant à San Francisco, celui-ci devient le premier bureau américain de Linkfluence » détaille Benoît Lamy.

Du côté de l’entreprise toulousaine, « nous allons continuer à développer et opérer Scoop.it » promet-il. Pas de changement également pour la vingtaine de salariés. Scoop.it conserve ses effectifs aux Etats-Unis et à Labège.

Julien Leroy