Près de Toulouse, le Saint Lys Olympique football club est sorti de l’anonymat grâce ses exploits sportifs et à… son clip musical. Les joueurs se sont amusés à écrire leur hymne officiel. Depuis, la chanson fait le buzz sur les réseaux sociaux.
A 30 km de Toulouse, le club de football de la petite ville de Saint-Lys fait actuellement le buzz sur internet avec leur premier single « On a encore gagné« .
En juin 2019, l’équipe senior du Saint Lys Olympique football club décroche sa qualification pour la D2 (2e division du championnat départemental de Haute-Garonne). Il s’agit de la troisième montée consécutive du club. En seulement 3 ans, l’équipe est passée de la D5 à la D2.
Un exploit sportif pour ce modeste club de football amateur qui compte 370 licenciés et un budget de 70.000 euros.
Pour célébrer leur victoire, les joueurs s’amusent alors à écrire et à filmer leur première chanson. Baptisée « On a encore gagné », le clip est mis en ligne le 12 juillet sur YouTube. Depuis, la vidéo fait le buzz avec près de 31.000 vues.
Le single est également disponible sur les plateformes de musique en Streaming.
Une de nos équipes de France 3 Toulouse (Marc Raturat et Lorenza Pensa) est allée à la rencontre de cette bande de copains uni par une seule passion : le football.
Pour promouvoir son sport méconnu, un Toulousain a eu l’idée de réaliser une petit tuto sur YouTube. Aujourd’hui, sa vidéo sur le Flag Football est utilisée en référence par de nombreux clubs français mais aussi par des fédérations européennes.
Match de Flag à Toulouse (crédits : Clément Bordes)
Le Flag Football, Késaco ?
Ce sport est une variante du football américain o* les plaquages sont remplacés par l’arrachage de bandes de tissus (dit flag) accrochées à la ceinture des joueurs. Pour le reste des règles, il suffit de regarder le tuto ludique, réalisé par Cédric Serres, un Toulousain passionné par ce nouveau sport.
Réalisée durant l’été 2018, le but de cette animation graphique est de ‘promouvoir et donner de la visibilité a un des rares sport collectif mixte » explique Cédric Serres. Un objectif qui commence à se concrétiser.
Une vidéo utilisée par les fédérations anglaises et hollandaises
« La petite vidéo fait son bout de chemin avec quasi 2500 vues sur Youtube. Bon nombre de club l’utilisent en référence » affirme le Toulousain.
Puis, « j’ai été contacté en décembre 2018 par la Fédération Néerlandaise de Foot Us me demandant la traduction en Hollandais pour l’utiliser à des fins pédagogiques« . Suivra la Fédération Anglaise en juin 2019. La version britannique a déjà visionnée plus de 9000 fois.
Si la vidéo vous donne envie d’essayer le Flag football, il existe 5 clubs en Midi-Pyrénées. Trois à Toulouse, un à Leguevin (Haute-Garonne) et un dernier à Albi.
Elles se sont fait une place dans une communauté d’homme. Entre YouTube, Fitness et musculation, ces influenceuses transforment leurs différences en force. Rencontres et décryptage.
Des stars féminines, qui malgré une percée remarquée, ne battent pas le record de popularité de leurs homologues masculins sur YouTube. Un fait que l’on explique en comparant le nombre d’abonnés sur les chaînes d’hommes ou de femmes sur YouTube d’une manière générale. Par exemple le premier youtubeur toutes catégories confondues en France compte 13 millions d’abonnés alors que la première youtubeuse totalise 4 millions d’abonnés. Les youtubeuses fitness n’échappent pas à la règle : 6 millions d’abonnés pour le premier youtubeur fitness Tibo Inshape et 1.4 million d’abonnés pour la première youtubeuse fitness, Jujufitcats.
Inhibition et a priori
Si la musculation est moins populaire chez les femmes, pour Jujufitcats c’est une question d’a priori : « La musculation est avant tout considérée comme un sport masculin, alors on aurait tendance à faire plus confiance à un homme qu’à une femme pour délivrer des conseils sur ce sport« .
Pour Christine Mennesson, spécialiste de la construction du genre dans le sport à l’université Paul Sabatier de Toulouse, la musculation est réservée aux hommes car synonyme de virilité alors que les femmes sont plus orientées vers la danse ou la gymnastique pour affiner leur corps. C’est la société qui est stéréotypée, comme la couleur bleu représente les garçons et le rose les filles.
C’est une bipartition des sexes qui se ressent au sein même d’une salle de sport. Selon Fabrice, le manager de la salle Espace Forme à Muret, les cours collectifs sont fréquentés aux 2/3 par des femmes. Pour Movida c’est le même constat, les plateaux de musculation sont composés à plus de 70% d’hommes.
Un phénomène qui se traduit également au travers des vidéos des youtubeuses. Leurs conseils en musculation sont moins populaires que ceux des hommes.
Pour Julien, un abonné et adhérent de la salle de sport Movida, cette hétérogénéité vis-à-vis de ce sport s’explique aussi par « une vision de la société qui a toujours donnée une place forte au sexe masculin, ce qui a engendré une inhibition de la parole des femmes. C’est cette vision encore sexuée et patriarcale qui formate encore les mentalités de nos jours« . Cette inhibition se traduit par la peur des plateaux de musculation en salle…Peur du jugement physique, peur du ridicule, peur d’être comparé en fonction des capacités physiques…
Et c’est sur cet aspect-là que travaillent les youtubeuses. En montrant leurs corps de femmes athlétiques, elles participent à la désinhibition du sexe féminin dans les salles de sport.
Le physique, un atout pour une Youtubeuse fitness
Toutes n’ont pas le même ressenti. Selon Caroline CLN (youtubeuse Fitness de Castres suivie par 96.000 abonnés), être une femme est atout de taille. « Ma communauté est majoritairement masculine, et je pense qu’il est plus facile pour une femme de s’imposer dans le milieu du fitness et en particulier sur les réseaux sociaux » affirme-t-elle.
Le physique, un atout pour des youtubeuses fitness. Elles représentent une femme désinhibée avec un corps musclé, plaisant à regarder pour certain mais aussi décomplexant pour certaines femmes. Elles constituent un exemple et cela permet aux femmes de se montrer à la salle en brassière ou en legging moulant.
Ces youtubeuses prouvent que musculation et féminité sont compatibles. A la différence, les hommes prennent beaucoup plus de muscle ce qui rend leur masculinité plus imposante. « Ça peut nous donner confiance en nous, montrer que les femmes aussi font de la musculation et pas seulement les hommes. Que tu peux être féminine aussi en faisant du sport et enlever cette idée de « tu serais une camionneuse » nous dit Laura, une abonnée qui pratique la musculation en salle.
Grâce aux femmes, ce sport dépasse ne se limite plus à la force et à la prise masse musculaire. « On ne peut pas comparer les performances entre un homme et une femme, mais un homme peut toujours utiliser sa force pour compenser sur un exercice de cross fit par exemple, alors qu’une femme doit se perfectionner dans la technique pour rivaliser » nous dit Jujufitcats.
Du virtuel au réel, encourager à la pratique du sport
Les youtubeuses renvoient un message de motivation et d’encouragement à une communauté de femmes et d’hommes étrangers aux salles de sport.
La youtubeuse Jujufitcats :
Pour Caroline CLN, le but est aussi « d’inspirer les femmes, de les pousser à se prendre en main et de les motiver » (..). « Quand j’ai commencé à la salle je me trouvais ridicule » nous dit-elle en souriant. La Tarnaise cherche désormais à élargir sa communauté féminine sur YouTube
A travers leurs chaînes, elles inspirent des femmes mais aussi des hommes qui ne se sentaient pas à leur place dans ce milieu. C’est là que réside la force d’une youtubeuse fitness. Elles rendent la discipline accessible à tous. YouTube participe à relayer leurs messages et à rendre ce sport plus populaire.
Selon Fabrice, le manager de la salle Espace Forme à Muret, il y a de plus en plus de jeunes femmes sur les plateaux de musculation grâce aux influenceuses. Elles ont donc un impact direct et positif dans les salles de sport, auprès des hommes comme des femmes.
Avis aux passionnés de jeux vidéos ! Une nouvelle salle esport a ouvert ses portes ce vendredi 17 mai, dans le quartier de Montaudran à Toulouse. Le Toulouse Esport Concept (TEC) s’étend sur 330 m² destinés aux amateurs et aux compétiteurs. Unique en Occitanie et rarissime en France.
L’Esport prend de plus en plus d’ampleur en France et à Toulouse. Cette nouvelle discipline sportive compte plus de 2 millions de pratiquants selon France Esports.
Pour répondre à la demande, deux Toulousains viennent d’ouvrir, ce vendredi 17 mai, une salle entièrement dédiée au jeu vidéo compétitif.
Baptisé « Toulouse Esport Concept (TEC) », la salle s’étend sur 330 m² dans le quartier de Montaudran à Toulouse.
Le TEC s’adresse à la fois aux amateurs et aux joueurs compétiteurs. Des espaces avec PC, consoles de jeux et simulateurs de réalité virtuelle sont proposés pour jouer, se former ou s’entraîner. L’objectif est d’initier les novices et offrir un lieu pour les équipes de la région.
Les deux concepteurs, Renaud Viry et Sébastien Chazalon, veulent également organiser et diffuser des tournois internationaux d’esport. Une première compétition autour du jeu de football PES est prévue ce dimanche 26 mai.
A terme, une académie esport devrait voir le jour à la rentrée de septembre.
Des lieux proposant des espaces de jeux vidéos existent évidemment dans la région toulousaine (Meltdown Toulouse, Total Immersion,…) mais le TEC est la plus grande salle esport de la ville rose et d’Occitanie.
Une infrastructure qui reste également rarissime en France. Des salles aussi grandes existent seulement à Paris et Valence. D’autres projets sont en cours comme à Toulouse avec « Icone ». Il s’agit d’un centre de compétition esport qui devrait voir le jour en 2022 dans le quartier des Argoulets.
Installée à Albi, Jujufitcats connait un succès fulgurant sur YouTube. A 24 ans, elle est la première youtubeuse fitness de France avec 1,3 million d’abonnés. La Tarnaise nous a accordé sa première interview médiatique.
Justine alias Jujufitcats, nous a ouvert les portes de la salle de Tibo Inshape à Albi pour cette interview.
Cette fois c’est sans leggings et brassière de sport que la youtubeuse s’est livrée à nous tout naturellement et toujours souriante. Tout en arpentant la salle de sport, elle a commencé à nous expliquer, avec passion, sa vie quotidienne, entre tournage, cross fit et posts Instagram.
De 15 000 à 1,3 million d’abonnés
A 20 ans, elle débute la musculation à Montréal où elle part faire ses études. C’est un renouveau pour cette étudiante atteinte d’anorexie. Depuis ce jour-là, la salle… ou plutôt « le temple », a toujours fait partie de sa vie.
De retour en France, elle continue ses entraînements. La musculation devient une passion. Loin de s’arrêter, cette compétitrice s’attaque à la préparation du Natural fitness show qu’elle remporte en 2017. La même année, Justine se lance dans le concours Miss Inshape, organisé par le Youtubeur Tibo Inshape. Ce toulousain est la star européenne des youtubeurs de fitness avec 6 millions d’abonnés.
Jujufitcats remporte l’élection avec 83.9% des voix ! C’est à ce moment-là que tout bascule. « J’ai gagné 100.000 abonnés en une journée ! » raconte Justine.
Alors qu’elle s’était lancée dans ce concours sur « un coup de tête », cela va devenir le point de départ de sa carrière de youtubeuse. Sous la demande de ses nouveaux abonnés, elle se lance dans la réalisation de vidéo en ligne.
Jujufitcats imagine alors, une chaîne YouTube « sans tabou » qui parle de sport (évidemment) mais aussi de développement personnel et de nutrition. Le tout accompagné d’une bonne dose d’humour.
Aujourd’hui à 24 ans, la jeune femme originaire de l’Essonne, compte 1,3 million d’abonnés et plus de 100 millions de vues. Et s’épanouie dans le Tarn, avec son compagnon…Tibo Inshape.
En travaillant pour YouTube on finit par vivre YouTube
Plus qu’un métier, un mode de vie. C’est une passion dévorante qui demande de la rigueur et énormément de travail. Exemple avec une vidéo où l’on voit Justine faire l’examen d’entrée chez les sapeurs-pompiers. Pour réaliser la vidéo, il a fallu 2 jours de tournage et 2 semaines de montage.
Quand on est youtubeuse il n’y a pas un seul moment où le travail n’entre pas en ligne de compte. « Les abonnés attendent leurs posts tous les jours. Si je n’en envoie pas pendant une journée ils s’inquiètent. J’ai déjà reçu des messages me demandant si j’allais bien » .
« Je reçois beaucoup d’amour et d’encouragement de la part de ma communauté qui est formidable. Ce n’est pas un problème pour moi d’être reconnue j’adore aller à leur rencontre, mais je n’aime pas monopoliser l’attention quand ce n’est pas moi quoi doit être mise à l’honneur » poursuit la youtubeuse.
Mais cet afflux d’amour et de reconnaissance est indissociable de ses inconvénients. Adieu les soirées intimes au cinéma et adieu l’anonymat lors d’un baptême en famille. Pourtant Justine refuse que sa popularité soit un frein à sa vie. « Il était indispensable que je continue à sortir et à voir ma famille » explique Justine.
Malgré tout, Juju reste « spontanée« , c’est son maître mot. Un moyen de ne jamais être à court d’idées et aussi la recette de son succès. La communauté s’est attachée à la Juju naturelle et pétillante capable de poster une photo d’elle sur les toilettes par exemple. « Je ne prépare jamais mes textes à l’avance dans les vidéos, sauf dans celles où j’essaie d’expliquer des termes techniques car je dois rendre le vocabulaire accessible à tous ».
L’exposition publique n’a pas complexé Justine, au contraire elle se sent plus forte. « Chez moi cette exposition a eu un effet bénéfique, je dois tenir le coup pour mes abonnés, je suis devenue un exemple alors je n’ai pas le droit de flancher« .
Cette expérience professionnelle est un nouveau défi que cette compétitrice remporte haut la main. A travers ses vidéos, elle transmet des valeurs, qui lui tiennent beaucoup à cœur comme : rester soit même et surtout s’aimer tel que l’on est. Des qualités qui correspondent tout à fait à sa ligne éditoriale sportive et à sa personnalité franche et naturelle.
Et à part YouTube ?
Si sa carrière devait s’arrêter un jour, Justine souhaiterait ouvrir un restaurant de recettes Healthy.
Justine s’emploie régulièrement à la cuisine avec des recettes fit et gourmandes qu’elle partage dans ses vidéos. D’ailleurs son livre de recette sera publié en septembre 2019.
Imaginez un réseau social qui permet à tous les sportifs de se faire connaître afin d’être repérer par un club ou par un agent. C’est l’idée de « myRookie » crée à Albi, par un ancien joueur de rugby à XIII. Un « LinkedIn » dédié au rugby avant de s’ouvrir à d’autres disciplines.
« C’est une application pour révéler les grands rugbymen de demain » résume en quelques mots Eric Anselme, le fondateur de myRookie.
Ancien joueur de rugby à XIII reconverti en entraîneur, il lance aujourd’hui un « LinkedIn » dédié au rugby.
« myRookie est un réseau social dédié au recrutement sportif en France et à l’International » poursuit son concepteur. « Un joueur ou un entraîneur peut chercher un club (et inversement). Un club peut solliciter un entraîneur ou un kiné, etc… (..). L’idée est de faciliter les mises en relation en créant une véritable communauté sportive en ligne« .
« myRookie bouscule les lignes du recrutement sportif » affirme Eric Anselme qui souhaite donner à tous, les mêmes chances de visibilité et de réussite.
D’ailleurs, le concept est né de sa propre expérience professionnelle.
« Quand j’étais un jeune joueur, mon rêve était de décrocher un contrat avec un club anglais ou australien, or cela restait pour moi une espèce d’idéal impossible à atteindre. La cause ? Une absence patente de visibilité » raconte-t-il. Le déclic viendra en 2014 lorsqu’Eric Anselme est entraîneur de l’équipe de rugby à XIII d’Albi. « Je me suis retrouvé soudainement avec 4 départs. J’ai eu beaucoup de difficultés à recruter« .
Devenir un LinkedIn du sport
Lancé en février 2018, myRookie revendique 1000 utilisateurs issus de 14 pays. Plusieurs clubs ont également « adopté l’application dont le Stade Toulousain, Leeds Rhinos, les Dragons Catalans ou le Toulouse Olympique » précise le fondateur.
L’utilisation est gratuite pour les joueurs mais devient payante pour les agents sportifs. Un profil Premium (comme sur LinkedIn) est également proposé pour optimiser sa visibilité.
A terme, la start-up basée à Albi, espère s’ouvrir à d’autres disciplines comme le basket ou le football.
>> Reportage TV de France 3 Tarn (Auriane Duffaud et Valérian Morzadec) :
L’application toulousaine Steeryfit aide à trouver des sportifs pour un jogging, un match de tennis ou organiser une partie de football. Ce « Bon Coin » des rencontres sportives a été lancé il y a un mois par deux quadragénaires passionnés de running.
Le plaisir de partager un moment sportif. C’est le leitmotiv d’une nouvelle application toulousaine : Steeryfit
« Elle sert à réunir des sportifs (débutants ou confirmés) entre eux selon leur planning, le lieu où ils se situent et leurs niveaux » explique Cyril Vallet, cofondateur de Steeryfit.
Steeryfit met en relation des passionnés qui veulent faire un jogging, un match de tennis ou organiser une partie de football.
« Vous désirez jouer au squash en fin de journée, vous n’avez personne avec qui jouer. Vous avez 2 solutions sur SteeryFit, soit vous matchez un événement squash qui vous correspond (lieu, horaire, niveau….) soit vous créez votre propre événement » précise Cyril Vallet.
Pratiquer le sport en toute sécurité
Les deux concepteurs veulent également sécuriser la pratique du sport, notamment pour les femmes.
« Une jeune femme souhaite aller courir, en rentrant du travail à 19h. Il fait déjà nuit… Elle désire donc trouver des partenaires de running, elle peut donc matcher un événement running ou créer son événement (elle aura le choix d’y accepter qui elle veut) » raconte le cofondateur.
Entièrement gratuite, Steeryfit est né en janvier 2018 grâce à deux Toulousains quadragénaires. Cyril Vallet est éducateur sportif et préparateur physique de 42 ans. Il est également président de la société MyÔsport. Son associé est Laurent Carrere. A 40 ans, ce directeur dans l’hôtellerie pratique le triathlon et participe à plusieurs marathons.
Pour le moment, l’application compte peu d’utilisateurs. Mais les deux fondateurs espèrent se faire connaître et créer une forte communauté pour attirer des annonceurs.
>> Pour télécharger Steeryfit disponible (uniquement) sur Android :Cliquez ici
Dans le monde du rugby, LeRugbynistère.fr est l’une des références sur Internet. Un site web créé par deux amis toulousains en 2008. Aujourd’hui, près d’un million passionné lisent, chaque mois, leurs analyses et leurs infos décalées.
Lorsque vous demandez à un passionné de rugby quels sont les meilleurs sites pour suivre l’actualité de l’Ovalie. Il vous répond immédiatement Rugbyrama (groupe Eurosport) et… Le Rugbynistère. Née en 2008, ce média en ligne est devenu, au fil des années, un incontournable pour les fans.
Un site web fait pour et par les passionnés de rugby
On y trouve (évidemment) les résultats et l’actualité du XV de France mais aussi du TOP 14, de la PRO D2 et des championnats amateurs.
Mais le succès de Rugbynistère repose sur les analyses d’experts et les informations décalées. « Notre objectif était de créer une alternative à l’info rugbystique façon “journalisme traditionnel”, en produisant des articles experts, décalés, pédagogiques, ou amusants » résume Maxime Rouquié, l’un des deux fondateurs. ‘ »C’est l’ADN de notre site web » poursuit-il.
Crée par deux Toulousains
L’idée de Rugbynistère a germé dans la tête de deux Toulousains : Maxime Rouquié et Nicolas Rousse. Ces deux joueurs de rugby se sont rencontrés pour la première fois non pas dans la ville rose mais… à Stockholm. Le premier était arbitre pour la fédération suédoise. Le second évoluait dans le championnat local.
Dès leur retour à Toulouse en 2008, les deux amis se lancent dans l’aventure. Une décennie plus tard, leur site web est une référence nationale. « Nous avons 2 millions de clics par mois et près d’un million de visiteur unique » précisent-ils. Rugbynistère est également numéro 1 sur les réseaux sociaux en nombre d’abonnés. Et revendique la seconde place des sites web de rugby en France.
Notre objectif était de créer une alternative à l’info rugbystique façon “journalisme traditionnel”, en produisant des articles experts, décalés, pédagogiques ou amusants » – Maxime Rouquié, confondateur
De l’ordinateur au brassage de bière
La start-up compte aujourd’hui 5 salariés et son financement repose essentiellement sur la publicité en ligne. « Mais nous diversifions nos ressources » expliquent Maxime Rouquié et Nicolas Rousse.
C’est ainsi que les deux compères infatigables ont ouvert, en août 2014, un bar « Le Ministère » dans le centre-ville de Toulouse. Le lieu est (évidemment) dédié au rugby. Les amateurs s’y pressent pour regarder les retransmissions de match et déguster (avec modération) la bière « La Copine », brassée par les patrons.
Chaque année, au mois de juin, ils organisent également le Rugby No Limit, un événement autour de leur sport. Depuis janvier 2018, le site web commercialise des packs de billets pour le TOP 14, en partenariat avec le Stade Toulousain. Enfin, une levée de fonds est en cours.
L’univers de Rugbynistère peut se résumer en quelques mots : rugby, convivialité (et business)… à l’image de leur sport favori.
Deux Toulousains inventent le premier système d’alerte connecté pour les cavaliers. Il permet de prévenir les secours en cas de chute. Plus de 6000 accidents ont lieu chaque année en France.
Avec 644.000 licenciés (dont 60.000 en Occitanie), l’équitation est le troisième sport le plus pratiqué en France après le football et le tennis. C’est également l’une des activités les plus dangereuses. Près de 6000 accidents de toute nature sont enregistrés chaque année.
C’est ainsi que la start-up IMInnov, basée dans l’Aude, vient d’inventer le premier système d’alerte connecté pour les cavaliers.
Baptisé « Equisure », cet objet connecté se compose de deux capteurs. L’un se pose sur le harnais du cheval. Le second sur la bombe du cavalier. Le tout fonctionne avec son smartphone via le Bluetooth.
Une alerte est envoyée dès qu’un incident se produit. Les proches et les secours sont alors prévenus et peuvent intervenir rapidement. Equisure veille également sur l’animal en permettant de le retrouver au plus vite s’il prend la fuite après une chute
Une innovation toulousaine
Cette innovation est née dans la tête d’un couple de toulousains, Christophe Le Camus et sa femme Catherine. Le premier a travaillé dans l’informatique. La seconde a côtoyé la filière équine.
Après des mois de test dans des clubs hippiques de la région toulousaine, le duo s’apprête à lancer la commercialisation d’Equisure d’ici juin 2018. Comptez environ 299 euros.
En attendant, la jeune pousse ira présenter son système au CES de Las Vegas en janvier 2018.
>> Découvrez en image cet objet connecté avec le reportage de Denis Tanchereau et Jack Levé – France 3 Midi-Pyrénées – Décembre 2017 :
Née à Montpellier, que devient l’application Sportihome, le « Airbnb des sportifs » ? Un après son lancement, la plateforme séduit de plus en plus les passionnés de sports d’aventure.
Startupeurs, youtubeurs, web-série,… ils ont fait le buzz au moment de leur lancement. Mais que deviennent-ils quelques mois ou années après ? Sont-ils parvenus à transformer l’essai ? Votre blog #ToutCeQuiBuzz vous donne de leurs nouvelles.
Une application unique en France
Sportihome s’adresse à tous les passionnés de sport extrêmes : kitesurf, VTT, surf, randonnée, escalade, parapente,…
Créée à Montpellier, l’application est à la fois un « Google Maps » des meilleurs spots de sports d’aventure et un « airbnb » des voyageurs sportifs.
Sa première fonctionnalité est de « proposer un guide de spots renseignés et évalués par la communauté sportive » explique Sylvain Morel, l’un des deux fondateurs de Sportihome. A ce jour, plus de 900 spots sont recensés sur l’appli.
Mais l’innovation provient surtout de la deuxième fonctionnalité. Pour chaque spot, l’application propose des hébergement chez un particulier qui partage la même passion. Bref, un « airbnb » pour les voyageurs sportifs. Votre hôte peut d’ailleurs venir avec vous et partager le plaisir sportif.
Essai transformé !
Lancée en janvier 2017, Sportihome séduit. « A ce jour, nous comptons 11 644 membres, 1 431 logements et 907 spots » énumère Sylvain Morel.
Un succès qui a permis à la start-up de recruter « 2 développeurs web en CDI, un en janvier, un autre en juin« . 4 nouveaux postes sont également prévus pour 2018.
La jeune pousse montpelliéraine prépare également une levée de fonds.
En attendant, l’application proposera d’ici quelques jours, un service de paiement en ligne afin de faciliter les hébergements. Sportihome vient aussi de signer un partenariat avec la fédération française de vol libre (FFVL) et ses 33.000 licenciés. De quoi prendre (encore) de la hauteur.