22 Mai

Toulouse : Palsion, le « WhatsApp » des passionnés

A l’instar de Facebook, Twitter ou Instagram, des réseaux sociaux naissent aux quatre coins du monde. L’un des derniers est Toulousain. Palsion veut regrouper les passionnés d’une même ville autour de leurs loisirs ou activités préférées. Lancement ce samedi 22 mai.

© Palsion

« Palsion est une application mobile gratuite qui met en contact des passionnés d’une même ville » résume Jean Vallon, le fondateur de Palsion. 

Le principe de ce réseau social est très simple. « Chaque passion a une messagerie instantanée dédiée et un calendrier pour organiser ou participer à des événements » poursuit le jeune entrepreneur.

Une fois sa ville et sa passion choisies, l’utilisateur peut échanger, rencontrer ou poser des questions. La solution idéale pour trouver des partenaires de jeux, surtout lorsque vous êtes un arrivant.

« L’idée est venue de mes passions et de la difficulté à trouver une communauté de passionnés » explique le Toulousain.

« Dans Palsion, tout est concentré sur une seule application et non sur des dizaines de groupes Facebook » explique Jean Vallon. 

Pour le moment, le réseau social récence 10 passions (tennis, danse, musique,..). L’objectif est d’atteindre la barre des 300.

Après plusieurs mois de test, Palsion se lance officiellement ce samedi 22 mai 2021 à Toulouse. Plus de 500 personnes se sont pré-inscrites. 

La startup compte actuellement 3 collaborateurs. Entièrement gratuite pour les utilisateurs, l’application se finance avec un espace shopping ciblé.

Palsion est disponible sur Android et IPhone. Plus d’info sur www.palsion.com

Julien Leroy

14 Mai

Toulouse : les vidéos de ce professeur d’histoire cartonnent sur TikTok

Depuis un an, Yann Tout court partage sa passion pour l’histoire et pour l’enseignement sur le réseau social TikTok. Plus de 283 000 jeunes le suivent.

A 35 ans, Yann est professeur d’histoire dans un lycée de l’agglomération toulousaine. Passionné par les réseaux sociaux, il a eu l’idée d’utiliser TikTok comme un outil pédagogique.

Il s’est alors lancé dans l’aventure au printemps 2020 lors du premier confinement.

Face caméra, Yann Tout Court relève le défi de nous expliquer, en moins d’une minute, les grandes dates et les anecdotes de l’histoire telles que le massacre de Saint Barthélémy en 1572, l’Ascension ou l’erreur de Napoléon.

Le contenu est à la fois ludique et humoristique. Le travail de vulgarisation est épatant.

@yanntoutcourt

Répondre à @gyflex13 La suite est déjà sur mon profil ! 👨🏻‍🏫 Abonnez-vous si vous aimez apprendre sans vous prendre au sérieux 🤓 ##Prof

♬ Fortitude – Gojira

Le professeur s’amuse également à réaliser des vidéos sur son métier avec « beaucoup d’autodérision » précise-t-il.

Un équilibre qui a trouvé son public. Aujourd’hui, Yann est suivi par plus de 283 000 jeunes et totalise 5 millions de vues.

Rapidement, TikTok l’a sollicité. « A l’époque Il y avait peu de vidéos pédagogiques sur TikTok et le réseau social cherchait à valoriser ce type de contenu » raconte Yann Tout Court. Depuis, il participe à des Lives sur l’histoire qui ont déjà attiré 80 000 utilisateurs.

L’enseignant n’est pas à son premier essai. Depuis des années, il tient le site web « yann-bouvier » regroupant des supports de cours en histoire et géographique. Entre 2014 et 2018, il innove avec ses élèves en faisant revivre sur Twitter, l’histoire d’un poilu.

L’histoire a toujours passionné les internautes. Le succès de Yann Tout Court rappel celui de la Toulousaine Manon Bril. Dès 2015, cette doctorante youtubeuse nous plongeait dans le passé avec des vidéos décalées. Idem avec la chaine YouTube « Toutankatube » dédiée à l’Egypte ancienne et animée par une chercheuse de la ville rose. 

Julien Leroy

12 Avr

Il est désormais possible de payer via WhatsApp (grâce à des Toulousains)

Situé à Labége, près de Toulouse, le groupe Lyra a lancé, ce mercredi 10 avril, un service de paiement via WhatsApp. Une innovation destinée au 1,5 milliard d’utilisateurs de la messagerie instantanée.

© Fabian Sommer/ MaxPPP

Transformer WhatsApp en terminal de paiement. C’est la nouvelle innovation du groupe toulousain Lyra, le leader mondial de la sécurisation des paiements en ligne.

Le service inédit est destiné aux commerçants et aux 1,5 milliard d’utilisateurs de WhatsApp dans le monde.

Concrètement, il suffit au commerce de souscrire au service. Au moment de l’achat, il envoie le montant au compte WhatsApp de Lyra. Le client reçoit alors un message pour finaliser la transaction. Le paiement se fait en toute sécurité.

« WhatsApp est devenue incontournable dans l’univers des applis de messagerie instantanée, avec plus d’un milliard d’utilisateurs quotidiens ! Il nous a donc paru évident de nous intéresser aux opportunités offertes par ce canal de communication en matière de paiement » précise Anton Bielakoff, Directeur Général du groupe Lyra.

Pour le moment, ce service est inédit et innovant. Reste à séduire les professionnels et le grand public. Mais chez Lyra, on y croit. « L’annonce de Facebook (propriétaire de WhatsApp depuis 2014) concernant l’unification des applications de messagerie Facebook Messenger, WhatsApp et Instagram, prédit l’émergence de nouveaux cas d’usage » complète Anton Bielakoff.

Lyra, le Toulousain leader mondial des paiements en ligne

Fondée en 2001 par Alain Lacour, Lyra sécurise les paiements en ligne et les terminaux de carte bleue. Le groupe est présent dans 11 pays et embauche 290 collaborateurs. Lyra connecte plus de 3 millions terminaux de paiement dans le monde et revendique plus de 11 milliards de transactions en 2018.

>>> Reportage de France 3 Toulouse (E.Wat et Thierry Villegier) : 

Julien Leroy

29 Jan

Chap’nGo, l’application pour partager les bonnes adresses entre… vrais amis !

Imaginez un « Tripadvisor » personnel alimenter par vos amis. C’est le concept de l’application « Chap’nGo ». Née à Toulouse, elle permet de partager, avec vos proches, toutes vos bonnes adresses de restaurants, de bars, d’expositions ou de boutiques. 

© France 3 Toulouse

Chap’nGo est un réseau social personnel à mi chemin entre Tripadvisor et Facebook.

Il permet de partager les bonnes adresses…. uniquement à ses proches : du restaurant à la boutique en passant par le bar ou l’exposition culturelle à ne pas rater. Le concept est d’avoir des recommandations écrits par vos amis. Cela permet d’éviter les avis achetés ou bidonnés.

D’autant plus que 35 % des avis postés sur internet sont trafiqués selon la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). Pourtant, les Français sont champions des avis sur internet. Plus d’un million de recommandations sur les commerces locaux sont postés chaque année et 88% des internautes se disent influencés par ces recommandations.

Ce partage de bons plans entre vrais amis a déjà séduit plus de 5000 utilisateurs en l’espace d’un an. Entièrement gratuit, Chap’nGo aimerait étendre son offre aux professionnels de santé, aux avocats et aux banques.

Créée en 2018 à Toulouse par Olivier de Guyenro, la startup est hébergée chez At Home. Avec 4 salariés, elle prépare également une seconde levé de fonds de 750.000 euros.

Découvrez Chap’nGo avec le reportage de Julie Valin et Thierry Villeger

Julien Leroy

22 Mar

MedPics, le réseau social des médecins pour échanger sur des cas cliniques

E-santé. MedPics permet de rassembler le corps médical pour échanger leur expertise sur des cas cliniques anonymes. Cette application a été créée par une start-up de Montpellier. Elle compte aujourd’hui près de 50.000 professionnels.

© Medpics

Unique en France, MedPics est une application de partage de cas cliniques.

« Medpics est un véritable réseau social pour les médecins et professionnels de santé qui leur permet d’échanger entre confrères de cas cliniques tout en préservant l’anonymat des patients » explique le concepteur, le Dr Safia Slimani.

L’objectif est « d’améliorer leur formation ou perfectionner un diagnostic en se basant sur l’intelligence collective« .

MedPics propose ainsi des groupes de discussion autour de cas cliniques anonymes mais aussi une messagerie instantanée privée afin de poursuivre l’échange avec un confrère.

« Pour les médecins isolés dans les déserts médicaux, cela peut permettre de rompre la solitude et d’échanger avec des confrères pour émettre des diagnostics Pour les étudiants, cela leur permet de s’exercer et d’apprendre au contact de professionnels » précise le fondateur.

Depuis janvier 2018, la plateforme délivre des formations en e-learning agréés par l’agence nationale du développement personnel continu (ANDPC). MedPics peut également se transformer en messagerie interne pour un hôpital. En résumé, MedPics veut devenir le couteau suisse du professionnel de la santé.

Fondée en mars 2015 à Montpellier, la plateforme revendique près de 50.000 utilisateurs et plus de 15.000 cas cliniques.

L’idée est née dans la tête du docteur Safia Slimani, généraliste à Salon-de-Provence. Lors d’un week-end start-up de Montpellier, elle rencontre son associé : Jonathan Oleszkiewicz, ingénieur informatique. Depuis la jeune pousse compte 7 salariés.

>>> Pour télécharger l’application Medpics : www.medpics.fr

Julien Leroy