22 Mar

Toulouse : le youtubeur Tibo InShape fait polémique avec une vidéo sur le métier d’embaumeur

Depuis 48 heures, une vidéo du célèbre youtubeur Tibo InShape divise les internautes. Le Toulousain montre les coulisses du métier de thanatopracteur en l’aidant à préparer le corps d’un défunt. Certains fans sont indignés par les images. D’autres saluent son courage.

© Tibo Inshape

Depuis plusieurs mois, le youtubeur Tibo InShape a pris l’habitude de quitter sa salle de sport pour aller à la rencontre de métiers atypiques ou méconnus. L’idée est de faire découvrir les coulisses d’une profession et combattre les préjugées. On a ainsi vu le Toulousain devenir surveillant de prison, suivre un entraînement du Raid ou vivre la journée d’un aveugle.

Dans sa dernière vidéo publiée ce 20 mars, Tibo InShape s’est intéressé au métier de thanatopracteur. Il s’agit de l’embaumeur chargé de maquiller et d’habiller les défunts.

Durant 14 minutes, le youtubeur l’aide à préparer le corps d’un homme âgé. Le fond est bienveillant, plutôt pédagogique et montre un métier totalement méconnu du grand public.

Cependant, la forme est maladroite. Le corps et le visage du défunt ne sont jamais filmés (ou alors floutés) mais le cameraman multiplie les gros plans sur les bras, les hématomes, les jambes et le haut du crâne. On se sent rapidement mal à l’aise même si on conçoit qu’il est compliqué d’illustrer le travail de thanatopracteur sans montrer la mort.

Sur Internet, la vidéo a fait aussitôt réagir les fans et les internautes. Une grande majorité critique la mise en scène. Certains avouent leur malaise. D’autres accusent le youtubeur de manquer de respect. Néanmoins, plusieurs fans saluent le courage de Tibo InSchape. Enfin, une poignée s’indigne de l’accès libre à cette vidéo. « Je pense qu’une limite d’âge serait plus approprié sur cette vidéo comme tu as une communauté assez jeune » écrit un internaute. 

Pour ou contre ? le débat est ouvert. En attendant, la vidéo totalise plus d’un million de vues sur YouTube.

Face à la polémique, le youtubeur a réagit ce 21 mars sur son compte Twitter :

Tibo InShape est une véritable star du net européen. Ce youtubeur fitness est suivi par près de 6 millions de fans. Ses vidéos totalisent près d’un 1,5 milliard de vues !  Née à Toulouse, la star a ouvert récemment une salle de sport à Albi.

Pour vous faire une idée de la polémique : 

Julien Leroy

04 Juin

L’application qui évite les PV de stationnement, va débarquer à Toulouse

« cPark » est une application qui permet d’éviter les amendes de parking en signalant le passage des agents de contrôle. Développée en Belgique, elle vient de débarquer à Paris avant un déploiement à Toulouse en septembre. La polémique est déjà lancée.

© MAXPPP

« En finir avec les amendes de parking » est le slogan prometteur de cPark, une application née en Belgique. 

Le service mobile repose sur une communauté d’automobilistes qui signale le passage des agents de contrôle et les voitures-radar. Une entraide qui permet d’éviter (au maximum) un PV de stationnement. cPark va jusqu’à alerter le conducteur si un agent de stationnement est repéré près de sa voiture.

Arrivée à Paris au début du mois de juin, l’application fait (déjà) un carton. « Plus de 20.000 téléchargements en l’espace de 3 jours » assure Hadrien Crespin, le fondateur de cPark.

Il est vrai que le stationnement est devenue problématique pour les conducteurs français depuis la forte hausse des tarifs de PV en janvier 2018.

Arrive sur Toulouse

cPark va être déployer dans 3 autres villes françaises : Marseille, Lyon et Toulouse.

L’arrivée dans la ville rose est programmée « d’ici la fin de l’été » me confie Hadrien Crespin. Le temps de constituer une communauté d’utilisateurs

Une application qui fait polémique

Signaler un contrôle pour éviter le PV. Le service fait forcement polémique même si cela reste légal.

Mais à Paris, la mairie accuse les concepteurs de vouloir « détourner les règles ».

Exemple avec ce reportage de nos confrères de France 2 :

Julien Leroy

13 Fév

Les brioches « Pitch » partent en guerre contre… les start-up

Pitch est à la fois un anglicisme utilisé par les start-up et une… brioche industrielle fourrée au chocolat produite. Une coïncidence qui semble déranger aujourd’hui le groupe agroalimentaire Pasquier. 10 jeunes pousses et événements français ont (déjà) été rappelés à l’ordre par l’INPI. Réaction des acteurs du numérique toulousain.

Les Brioches Pitch @ MaxPPP

Les Brioches Pitch @ MaxPPP

« Pitch » fait aujourd’hui parti du vocabulaire incontournable des créateurs de start-up et d’innovation. Il s’agit d’une synthèse orale ou écrite d’un projet entrepreneurial. 

Cependant, « Pitch » est également une… brioche à déguster à l’heure du goûter. Une viennoiserie produite par Les Brioches Pasquier

Une coïncidence qui semble déranger aujourd’hui le groupe agroalimentaire français qui a déposé la marque « Pitch » dans plusieurs catégories dont la formation et l’éducation.

Depuis un an, l’entreprise attaque ainsi les professionnels du numérique qui utilisent couramment le terme. 17 start-up françaises ont déjà reçues des courriers recommandés du groupe Pasquier selon nos confrères du Figaro

L’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) a ainsi condamné 10 jeunes pousses ou événements, tels que le « Pitch Parties », le « Pitch in the Skies » ou encore « l’école du Pitch ». 

A Toulouse, on file « déposer la marque start-up » !

Pour le moment, aucune action n’a été engagée à Toulouse ou en Occitanie. Mais l’attaque des brioches « Pitch » ne laisse pas insensible les acteurs du numérique. 

« Je trouve cela drôle et ridicule«  estime Edouard Forzy, responsable de La Mêlée qui regroupe les professionnels du numérique à Toulouse. L’association organise régulièrement des « Pitch Me » pour les jeunes pousses. « C’est surtout du spectacle » poursuit-il. « On avait envisagé, un moment, d’attaquer le Stade Toulousain qui possède une loge baptisée « La Mêlée » s’amuse Edouard Forzy.

Même son de cloche du côté de la French Tech Toulouse. « Je trouve la situation cocasse même si je comprends que Pasquier défende sa marque » juge Philippe Coste, président la French Tech de la ville rose.

« Je crois cependant qu’ils ont là une opportunité de visibilité qu’ils pourraient certainement exploiter de façon plus favorable. Quant à moi je fonce déposer la marque Startup 😉 » conclut-il.

Julien Leroy