12 Août

Startup : l’un des leaders de l’impression photo sur mobile aux USA est basé près de… Toulouse

L’écosystème numérique toulousain regorge de pépites. Exemple avec la start-up Pictarine basée à Labège. Spécialisée dans les applications de photographie, la jeune pousse connait un succès fulgurant aux Etats-Unis et s’apprête à attaquer le marché européen.

© Pictarine

Aux USA, le leader de l’impression instantanée de photos depuis son smartphone est installé à… Toulouse !

En effet, Pictarine développe des applications pour imprimer des photos et les récupérer « en moins de 20 minutes » dans un point de retrait. Le service fonctionne également avec des calendriers, des cartes personnalisées, des posters ou encore des magnets.

Pour y parvenir, la startup est en partenariat avec « les 19 244 points de vente Walgreens et CVS, les deux plus grands détaillants de produits pharmaceutiques aux États-Unis » explique Guillaume Martin, CEO de Pictarine.

En 2019, 50 millions de photos ont été commandées et imprimées aux quatre coins des États-Unis. Un succès qui permet à Pictarine d’afficher un chiffre d’affaire de 19 millions d’euros.

© Pictarine

Derrière cette success-story se trouvent deux Français : Guillaume Martin et Maxime Rafalimanana. En 2009, ils lancent leur projet à Paris mais ne parviennent pas trouver les fonds nécessaires. « Alors, on a décidé d’intégrer un accélérateur de start-up à Chicago en 2012″.

Dès son lancement, l’innovation de Pictarine (obtenir sa photo rapidement dans un point retrait) séduit les Américains. Très vite, la jeune pousse devient rentable.

Les deux fondateurs décident alors de travailler à distance. Peu à peu, ils posent leurs valises dans la ville rose et installent un bureau à Labège.

A ce jour, leur société compte 21 salariés mais « nous prévoyons d’être une trentaine d’ici un an » précise le duo qui souhaite attaquer le marché européen.

« La clé de notre succès réside dans le service client que nous assurons : ergonomie des applications, qualité et rapidité d’impression, mode de livraison facilité dans un commerce de proximité,… (..) Nous espérons très rapidement conquérir le coeur des Européens !« , espère Maxime Rafalimanana.

Les fondateurs ambitionnent de s’imposer « comme une référence internationale sur le marché de la photo » en développant, notamment, des applications innovantes. Comme leur dernière création : Feutre qui permet de colorier ses propres photos.

Julien Leroy

09 Déc

Mobile : La couverture 4G en Occitanie est l’une des plus faibles de France

Le site web Zone5G vient de publier son palmarès 2019 de la couverture 4G des régions et départements français. La région Occitanie se classe parmi les 3 derniers du classement. Seulement 70 % du territoire est connecté au réseau de téléphonie mobile.

© MaxPPP

Malgré les agglomérations de Toulouse et Montpellier, la couverture géographique du réseau 4G en Occitanie reste insuffisante.

Seulement 70 % de la région occitane est couvert par la 4G mobile selon le baromètre 2019 Zone5G. Ce site web est le principal comparateur d’offres télécom en France. Il analyse également la couverture mobile et internet de chaque commune à l’aide des données de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes).  

L’ex-région Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon se classe ainsi dans les 3 dernières de l’hexagone, à 12 points de la moyenne nationale (82 %). La Corse (66 % – 1er ) et la région PACA (69% – 2e) complètent ce podium des mauvais élèves.

Dans le détail, la faible couverture 4G touche particulièrement l’Ariège et la Lozère. Les 2 départements affichent respectivement une couverture de 45 % et de 39 % de leur territoire, un record en France.

Le seul lot de consolation provient de l’Hérault. Même si la moitié du département est couvert par la 4G (56%), il figure dans le TOP 10 des réseaux mobiles les plus performants de France (10e place).

© Vincent Isore / MaxPPP

6 ans après l’arrivée de la 4G dans la région, les collectivités locales et les opérateurs télécom tentent d’atténuer la fracture numérique et gommer les zones blanches.

Exemple avec la première antenne 4G du sud de l’Aveyron inaugurée en décembre 2018 à Lestrade. Ou encore, le village de Payssous en Haute-Garonne qui a du attendre l’été 2019 pour se découvrir internet et le smartphone. Sans oublier les premiers tests de la 5G à Toulouse.

Les opérateurs Télécom ont (encore) 223 points à couvrir en Occitanie

« L’Occitanie est la région ayant le plus de zones blanches identifiées à couvrir par les opérateurs » rappelle Benoit Salles, rédacteur chez Echos du Net.

« Les premiers plans de dessertes de zones blanches ont beaucoup misé sur la 3G. Seul le dernier New Deal mobile entre l’Etat et les 4 opérateurs ont ouvert les vannes de la 4G » poursuit-il. « Ensuite, il ne faut pas oublier qu’avec les montagnes Pyrénées au Sud et Massif Central au nord, l’Occitanie a beaucoup de zones mal desservies ou difficilement desservies« 

« Si en plaine, les réseaux mobiles bénéficient des réseaux très haut débit (Fibre) (..). En montagne, les opérateurs ont plus de mal à déployer en hauteur, pour finalement couvrir les derniers hameaux. Aujourd’hui, les opérateurs ont 223 points à couvrir en Occitanie » conclu Benoît Salles.

>> Plus d’info sur ce palmarès 2019 de la couverture 4G des régions et départements français : cliquez ici.

Julien Leroy

28 Août

Pénurie de boutiques de téléphonie mobile en Ariège

L’Ariège devient un territoire oublié des opérateurs de téléphonie mobile. Le département ne compte plus que 3 boutiques pour 152.000 habitants. Certains clients sont contraints de faire des dizaines de kilomètres pour trouver un conseiller.

© France 3 Occitanie / P. Dussol

Après le désert médical, voici la pénurie des boutiques de téléphonie mobile.

Depuis quelques années, l’Ariège connaît une fermeture progressive de ces points de conseils.

Aujourd’hui, il reste seulement 3 boutiques dont deux à Pamiers (SFR et Orange) et une à Saint-Girons (Orange). Une hécatombe dans un département qui compte 152.000 habitants.

A titre de comparaison, le Lot (173.000 habitants) en possède deux fois plus avec 7 boutiques (2 Orange, 4 SFR et 1 Bouygues Télécom)

La situation ariégeoise oblige certains habitants à se déplacer sur des dizaines de kilomètres. Ce qui provoque également une surfréquentation des 3 magasins. A Pamiers, les clients peuvent attendre jusqu’à 1h30 pour parler à un conseiller.

Pour les opérateurs, la raréfaction des magasins répond surtout à une logique pratique, à la fois pour le fournisseur et pour le client.

Pour remédier à la pénurie, une boutique indépendante de prestations téléphoniques va ouvrir à Foix dès la semaine prochaine.

>> Voici le reportage de notre équipe de France 3  Foix (Geoffrey Berg et Pascal Dussol) : 

Julien Leroy

10 Nov

La 4G couvre (intégralement) le métro de Toulouse, une première en France

Le métro toulousain devient 100% connecté, ce vendredi 10 novembre. Toulouse est désormais la première ville française où le métro est intégralement couvert par une couverture téléphonique haut débit. Une innovation pour les millions de voyageurs.

© Sigrid Olsson / MaxPPP

© Sigrid Olsson / MaxPPP

« Vendredi 10 novembre, il sera possible de consulter ses mails, d’envoyer un sms, de faire un tweet, d’envoyer une vidéo… assis dans le métro toulousain ! » assure la mairie de Toulouse.

Le métro toulousain devient connecté, comme à Paris. Il est désormais couvert en très haut débit mobile (en 2G, 3G et 4G), et ce par tous les opérateurs, sur les 2 lignes A et B et les 38 stations. Un sacré bond en avant pour la ville rose qui possédait la plus mauvaise couverture mobile de l’hexagone.

Une première en France
Toulouse devient la première ville française à couvrir intégralement son réseau de transport en commun souterrain. D’autres villes ont également engagé cette connexion comme à Rennes ou Paris. Dans la capitale, la couverture totale des 320 stations prend du temps et a été repoussée à fin 2017.

L’arrivée de la 4G dans le métro toulousain est un véritable événement pour les utilisateurs. Sur Twitter, plusieurs internautes ont commencé à répondre au hastag #Mon1ertweetDansLeMetro, imaginé par les service de communication de la mairie.

Julien Leroy

19 Juil

Les smartphones (incassables) du Toulousain Adar Télécom sont en redressement judiciaire

Adar Télécom est en redressement judiciaire. Cette société toulousaine est spécialisée dans les mobiles ou tablettes « durcis ». Depuis un an, elle connaissait une croissance fulgurante avec des appareils antichocs et étanches, vendus dans le monde entier.

© Adar Télécom

© Adar Télécom

Le pionnier mondial des téléphones durcis est placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Toulouse, depuis le 11 mai 2017. La période d’observation devait durer jusqu’à septembre ou octobre, selon nos informations. 

Depuis 2008, Adar Télécom développe des smartphones et des tablettes « antichocs, étanches et robustes« .

La société toulousaine s’est d’abord adressée aux professionnels et aux amateurs sports extérieurs, évoluant dans des environnements peu propices à la bonne santé d’un téléphone. C’est ainsi que la gamme MTT est née.

Très vite, l’entreprise toulousaine est devenue l’un des leaders mondiaux de ces appareils robustes. Si bien qu’en août 2016, Adar Télécom signe un contrat mondial avec le géant du bricolage, Staley Black & Decker. Depuis, les smartphones toulousains sont distribués dans 35 pays à travers le monde.

Profitant de cette croissance, Adar Télécom décide, en décembre 2016, d’ouvrir son catalogue au grand public avec la gamme « MTT #beyondlimits ». Des smartphones (quasiment) incassables au design épurés pour attirer les particuliers. Il « accompagne son utilisateur dans toutes les situations du quotidien, des plus banales (travail, sorties, loisirs, sport, quotidien avec des enfants en bas âge, …), aux plus extrêmes (travail en extérieur, sports extrêmes, etc) » précisait Christian Massoji, directeur marketing d’Adar, au moment du lancement. 

Aujourd’hui, l’entreprise et ses 15 salariés sont dans l’incertitude. La direction n’a pas encore répondu à nos sollicitations.

Julien Leroy