Emmanuel Macron invite ce lundi 14 septembre à l’Elysée, les responsables de la « French Tech ».
La délégation de Toulouse sera (évidemment) présente à cette soirée annuelle. Sandrine Jullien-Rouquié, présidente de la French Tech Toulouse et fondatrice de la startup Ludilabel, représentera la ville rose.
Covid oblige, ils seront seulement une centaine ce soir, assis à bonne distance les uns des autres dans la salle des fêtes. Bien loin des 600 convives de l’année dernière.
Le chef de l’Etat veut surtout impliquer le secteur du numérique dans la relance économique du pays.
Dans le cadre du plan de relance, l’écosystème va recevoir 7 milliards d’euros dont une large part reviendra aux start-up selon l’Elysée. La mise à niveau numérique de l’Etat et des territoires bénéficiera aussi d’une enveloppe de un milliard. La présidence profitera également de la soirée, pour annoncer des investissements dans les domaines de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle et de la e-santé.
La France espère ainsi profiter du dynamisme de l’écosystème numérique. Le secteur représente 20% à 30% des nouveaux emplois nets selon l’Elysée et il a plutôt résisté au confinement.
La French Tech est un label né en 2013, qui regroupe les entreprises du numérique d’un territoire. L’objectif est de fédérer les acteurs du secteur pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises. Parmi les 13 capitales labellisées, Toulouse y figure. Ce label confirme (sans surprise) le dynamisme de la ville rose dans le domaine du numérique. En mars 2018, Toulouse est la 3e ville française où l’on créé le plus de jeunes entreprises.
Julien Leroy