04 Sep

Le Toulousain Bizness, inventeur de formations professionnelles 2.0

Des vidéos interactives pour peaufiner un entretien d’embauche, des simulations de vente sous forme de jeu,… le groupe toulousain Bizness est l’un des leaders nationaux de la formation 2.0. Des outils digitaux qui se retrouvent désormais un peu partout jusqu’à votre espace Pôle Emploi.

© Groupe Bizness

© Groupe Bizness

Depuis 2 ans, Pôle Emploi propose un simulateur d’entretien d’embauche. Mais saviez-vous que cette innovation est toulousaine ? Elle a été conçue par les équipes de Bizness.

Née dans la ville rose en 2007, cette société de formation professionnelle s’est spécialisée dans les outils pédagogiques 100 % digitaux

« Les solutions produites sont variées : réalité virtuelle et augmentée, Learniz (Mooc 3.0), jeux d’entrainement et d’apprentissage, vidéo interactive, solutions de Micro-learning, Podcasts etc.  » liste la direction de Bizness.

La simulation virtuelle est l’un des produits phares de l’entreprise. Baptisée « Skillgym », il s’agit de vidéo interactive où le scénario s’adapte en fonction de vos réponses. Cela permet de se préparer à un entretien d’embauche ou d’entraîner des salariés à une vente. Une innovation unique en France conçue avec l’aide de Lifelike Interaction.

Devenir le leader français de la formation 2.0

L’objectif de ces services numériques est de « dépoussiérer la formation (..) et de donner du plaisir pour mieux former » précise Bruno Sola, le fondateur de Bizness.

Pour y parvenir, l’entreprise a crée sa propre usine digitale. Baptisée « Jump », ce centre R&D est géré avec l’aide d’une autre start-up toulousaine : Visiolab, spécialisée dans l’infographie 3D. Des projets basés sur la réalité augmentée ou sur l’intelligence artificielle verront prochainement le jour. Bizness veut « devenir le leader français de la formation 2.0″ espère Bruno Sola. 

Une stratégie numérique qui doit permettre à Bizness de s’imposer un peu plus dans le (très) gros marché de la formation professionnelle. Un secteur qui pèse 32 milliards d’euros en France, selon le ministère du travail et de l’emploi.

Aujourd’hui, la société toulousaine affiche un chiffre d’affaire de 10 millions d’euros. Elle compte 30 salariés et des dizaines de clients dans les domaines du management, de la banque, de la vente, de l’assurance et de l’emploi.

>> Démostrastion d’un simulateur d’entretien :

Julien Leroy

18 Oct

Numérique : le boom des écoles de code à Toulouse

Internet recrute à tour de bras en France et en Occitanie. Cependant, les entreprises peinent à embaucher des développeurs web. C’est ainsi qu’une nouvelle tendance voit le jour : les écoles de code. Les élèves y sont formés en quelques mois seulement.

© Wild Code School Toulouse

© Wild Code School Toulouse

Les écoles de code fleurissent un peu partout aux Etats-Unis, en Europe et à Toulouse.

Publiques ou privées, ces formations nouvelles générations, forment des développeurs web ou des codeurs de logiciel au niveau BAC+2. Tout se déroule en seulement 5 à 6 mois avec des journées de 8 heures de cours et un job assuré à la sortie.

Ces écoles de programmation veulent surtout répondre à une pénurie du secteur du numérique. Les startups françaises peinent à recruter des techniciens informatiques. Alors que les formations d’ingénieurs (BAC+5) se multiplient.

A Toulouse (3e ville française dans l’économie numérique), deux écoles de code viennent d’ouvrir leurs portes. La première s’appelle Simplon.co, une école de la deuxième chance où 24 étudiants venant tous d’horizon différents, se forment à chaque session. La seconde est une école privée : la Wild Code School. La formation existe déjà à La Loupe (Eure-et-Loire) depuis 2014 et vient de s’étendre, en 2016, dans 6 villes dont Bordeaux et Toulouse. Une dizaine d’élèves se forme actuellement sur le campus de la ville rose.

Découvrez les coulisses de ces écoles de code, nouvelle génération avec le reportage d’une de nos équipes de France 3 (Denis Tanchereau et Mathilde Laban) :


Le boom des écoles de code à Toulouse

Julien Leroy