29 Sep

A Toulouse, l’Etat détaille son investissement de 2 milliards d’euros pour la santé numérique

L’annonce a été faite ce mardi 29 septembre lors du salon de la Mêlée numérique de Toulouse. L’objectif du gouvernement est d’aller vers un partage général des données médicales. Un coffre-fort numérique de santé va être créé pour chaque français.

© CHRISTIAN BEUTLER / MaxPPP

Bonne nouvelle pour les acteurs de la e-santé. Le gouvernement va investir 2 milliards d’euros dans le secteur d’ici 2025.

L’annonce a été officialisée ce mardi 29 septembre lors du salon de la Mêlée numérique de Toulouse, par Dominique Pon. Ce Toulousain dirige la Clinique Pasteur mais depuis 2018, il travaille pour le gouvernement afin de développer la e-santé en France.

Le montant de l’enveloppe avait été dévoilée au mois de juillet à l’issu du Ségur de santé. Aujourd’hui, on n’en sait un peu plus sur la répartition.

Cette investissement historique va permettre « de donner un coup d’accélérateur sans précédent pour rattraper le retard dans la modernisation, l’interopérabilité, la réversibilité, la convergence et la sécurité des systèmes d’information en santé » précise Dominique Pon – responsable ministériel au numérique en Santé.

Vers un partage généralisé des données de santé

Une grande partie de cette enveloppe va être injectée dans le partage des données de santé. Cela concerne à la fois les antécédents médicaux, maladies, prestations de soins réalisés, résultats d’examens, traitements, handicap, etc. 

« Nous allons soutenir les industriels du logiciel » afin homogénéiser les systèmes d’information et optimiser la circulation des données médicales. « On va également aider les structures de santé et les professionnels à s’équiper » complète Dominique Pon.

Car il y a urgence pour le délégué ministériel qui estime que la France a plusieurs années de retard dans le domaine.

Un coffre-fort médical pour chaque français

Ce plan de relance de la santé numérique va permettre de créer « début 2020, un espace numérique de santé pour chaque français (..) Dès sa naissance, il aura un coffre-fort de ses données médicales qu’il pourra transmettre ensuite » explique Dominique Pon.

Cet espace sécurisé sera doté d’un catalogue d’applications médicales « labellisées par l’Etat » poursuit-il.

D’ailleurs, le développement des applications de santé numérique est l’autre volet financier de cet investissement historique. Un appel à projet à innovation sera lancé tous les 6 mois. Le premier débute en novembre 2020.

Du côté des professionnels de la e-santé…

L’Occitanie compte de nombreux professionnels de la santé numérique, notamment dans le domaine de la télémédecine.

« Cette annonce du gouvernement est une bonne nouvelle pour la e-santé en France » se réjouit l’équipe toulousaine MonOrdo. Cette startup développe des ordonnances digitales depuis 2019.

« Il est encourageant de constater que l’état a pris conscience de l’importance de ce sujet agisse en sa faveur. Il reste à savoir à qui ces fonds seront distribués et par qui. Néanmoins, c’est la preuve que ce secteur avance et que cela tend à s’accélérer. C’est une bonne chose et c’est un signal positif pour tous les acteurs innovants tels que nous » poursuite la jeune pousse.

Julien Leroy

23 Jan

Des Toulousains forment au Bitcoin et autres monnaies virtuelles

Le marché mondial du bitcoin pèse 250 milliards de dollars. Ce qui fait rêver. C’est ainsi que des Toulousains ont crée Bitconseil. La start-up conseille et forme sur les monnaies virtuelles. Reportage.

Crédit : Bruno Levesque / MaxPPP

Crédit : Bruno Levesque / MaxPPP

Le bitcoin est une monnaie virtuelle utilisée sur Internet. Contrairement aux devises traditionnelles, elle n’est ni « frappée » ni administrée par une Banque centrale et un Etat. Elle a même été conçue avec l’objectif précis de se débarrasser d’organismes de contrôle.

Le terme vient de l’anglais « coin » (pièce de monnaie) et de « bit » (unité d’information binaire en informatique).

Aujourd’hui, le marché mondial du bitcoin pèse 250 milliards de dollars. Son cours a augmenté de 700% en 2017. Ce qui fait rêver de nombreux investisseurs et particuliers.

C’est pourquoi, 4 Toulousains (Benoît Huguet, Nazim Morera, Morgan Phuc Calmejane et Robin Calmejane) ont crée, en 2015, Bitconseil. Hébergée chez At Home, la start-up conseille et analyse l’émergence des monnaies virtuelles comme le Bitcoin.

Apero bitcoin pour les passionnés et les curieux

Tous les 15 jours, les fondateurs de Bitconseil organisent un apéro dans un bar de Toulouse, pour rassembler les amateurs. Une cinquantaine de passionnés ou de curieux se retrouvent ainsi autour d’une bière, pour parler de ces monnaies virtuelles émergentes.

Bitconseil publie également des tutos et vend, depuis novembre 2017, un guide de 120 pages sur le fonctionnement des cryptomonnaies et de la blockchain. Parallèlement, des ateliers sont organisés à la Cantine de Toulouse. 

Au-de-là de cette activité d’édition et d’information, Bitconseil conseil sur ce marché virtuel. D’ailleurs, la jeune pousse a accompagné « Hush », la nouvelle néobanque du Toulousain Eric Charpentier (fondateur de Morning)

>> Découvrez le bitcoin et les Toulousains de Bitconseil avec le reportage de Denis Tanchereau, Jean-Pierre Duntze et Marc Raturat :

Julien Leroy

26 Nov

A Toulouse, le Lab’Oïkos boucle une levée de fonds de 1,7 millions d’euros

L'Equipe du Lab'Oïkos de Toulouse // © Lab'Oïkos

L’Equipe du Lab’Oïkos de Toulouse // © Lab’Oïkos

A Toulouse, le site de coworking « Lab’Oïkos » dédié aux innovations et aux start-up de l’économie positive, vient de boucler une levée de fonds de 1,7 millions d’euros.

Un tour de table obtenu auprès des banques. 1 million d’euros a été apporté par le Crédit Agricole et 700.000 par la Société Générale. Le tout avec le soutien de la Bpi (Banque publique d’investissement) qui garantie partiellement l’emprunt.

Ce soutien financier va permettre de boucler le développement de Lab’Oïkos. Ouvert depuis juillet 2016, cet espace de coworking se situe dans le quartier de Saint-Aubin à Toulouse.

Il est dédié aux entrepreneurs spécialisés dans les domaines de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et de l’économie positive. Des entreprises qui pensent à l’optimisation de leurs pratiques sociales, environnementales et sociétales pour minimiser l’impact de leurs activités sur les ressources naturelles et humaines.

Lab’Oïkos a ainsi lancé, fin 2016, son accélérateur de start-up responsables : « Momentum ». Et depuis septembre 2017, l’espace créée par Rémi Demersseman, veut s’ouvrir aux jeunes pousses de la News’Tech qui innove dans le milieu de la presse et des médias. 

Julien Leroy