Le leader national de l’élevage collaboratif est en difficultés financières. My Horse Family est en redressement judiciaire. Son fondateur espère trouver trouver de nouveaux investisseurs pour sauver la start-up basée à Montpellier.
© Maxppp
L’Occitanie est la région pionnière de l’élevage collaboratif. Un secteur encore en balbutiement. La preuve avec le pionnier français du secteur : My Horse Family.
Née à Montpellier, la startup est en redressement judiciaire depuis le 20 mai. Une procédure enclenchée à la demande du fondateur, Romain Lévy.
« On savait que nous avions besoin de 300.000 euros pour fonctionner. Nous étions déjà parvenus à lever la moitié » explique l’entrepreneur. « Nous devions boucler une nouvelle levée de fonds de 150.000 euros mais il y a eu des imprévus…« .
Résultat : un défaut de paiement qui a contraint Romain Lévy à saisir le tribunal de commerce de Montpellier.
Aujourd’hui, My Horse Family cherche de nouveaux investisseurs pour se sauver. Parallèlement, le rapport de l’administrateur judiciaire est attendu pour le 5 juillet prochain.
L’élevage 2.0
L’élevage collaboratif est la déclinaison du crowdfunding chez les éleveurs d’animaux. Il s’agit simplement de devenir co-propriétaire d’un cheval ou d’un cochon en aidant financièrement l’agriculteur.
Depuis juillet 2016, My Horse Family propose de devenir co-éleveur d’un poulain ou d’un cheval de course. Il suffit de prendre une part financière. A plusieurs, vous soutenez ainsi l’éleveur et la qualité de son travail. Et vous retrouvez votre mise au moment de la vente du cheval.
Durant les premières années du poulain, les co-éleveurs peuvent rendre visite à l’animal, recevoir des nouvelles sans oublier la possibilité de choisir son nom.
En 3 ans d’existence, la startup occitane est parvenu à financer 18 chevaux.
Julien Leroy