30 Nov

Après les affiches de Jazz in Marciac, un Toulousain colore la page de Google

© Sébastien Gravouil

Le dessinateur Toulousain Sébastien Gravouil, a eu le droit de redessiner le logo de Google (Doodle) ce samedi 28 novembre 2020. Le géant américain a fait appel à son coup de crayon pour rendre hommage à la carrière d’Henri Salvador.

Les illustrations (très) colorées de Sébastien Gravouil sont connus des amateurs de jazz. Il a réalisé plusieurs affiches du festival Jazz in Marciac qui se tient chaque année dans le Gers.

Régulièrement, Google modifie temporairement son logo pour un événement particulier. On parle alors d’un Doodle (à ne pas confondre avec l’application qui permet de caler un rendez-vous entre amis).

Ces derniers jours, le moteur de recherche semble être sous le charme des dessinateurs de la ville rose. Le 15 novembre dernier, il avait déjà confié sa page d’accueil à Antoine Maillard pour célébrer Jacques Brel.

Julien Leroy

15 Nov

Doodle : Quand un Toulousain redessine le logo de Google…

Régulièrement, le célèbre moteur de recherche modifie temporairement son logo pour un événement particulier. On parle alors d’un Doodle (à ne pas confondre avec l’application qui permet de caler un rendez-vous entre amis).

Ce dimanche 15 novembre, Google France a souhaité rendre hommage à Jacques Brel. Il y a 54 ans, jour pour jour, le chanteur donnait son dernier concert.

Pour dessiner ce Doodle anniversaire, Google a pensé au dessinateur Toulousain Antoine Maillard. 

Installé dans la ville rose depuis 3 ans, cet illustrateur de 31 ans travaille pour la presse française et américaine (The New Yorker, The New York Times, XXI, Society…).

« J’ai été approché par les équipes qui s’occupent de la création des Doodles, basées à San Francisco, qui m’ont proposé de collaborer avec eux  sur ce dessin en hommage à Jacques Brel. Comme beaucoup de francophones, je connais la musique et les films de Brel mais j’ai passé pas mal de temps à faire des recherches iconographiques sur lui et sa vie » raconte Antoine Maillard.

« Suite à cela, il y a eu trois propositions sous forme de croquis. L’une était plus focalisée sur l’univers des cabarets musicaux belges et français des années 50. Une autre était plus inspirée de sa vie dans les îles Marquises où Brel a vécu en partie dans les années 1970. La proposition retenue est finalement la plus iconique, elle se concentre sur le Brel interprète, sur scène, sa manière de prendre la lumière et d’incarner ses textes » poursuit-il.

« Le dessin a été effectué au crayon de papier puis scanné et colorisé sur l’ordinateur. Ensuite il y a eu un jeu d’aller et retour avec le directeur artistique. Nous avons peaufiné l’image pour rendre au mieux l’idée que nous avions pour le Doodle, les détails dans la position des mains, l’expression du visage… » conçut le dessinateur de la ville rose.

Ce contrat avec Google permet également de (re)découvrir les talents d’Antoine Maillard.

Le Toulousain termine actuellement sa première BD.  « Un thriller adolescent inspiré des films d’horreur américains » précise-t-il. Intitulé « l’Entaille », le premier tome paraîtra début 2021.

Julien Leroy

11 Nov

A 19 ans, sa carte d’Occitanie (et de la France) dessinée à l’encre de Chine, fait le buzz

Crédit : PabloR / @RaisonPablo

Sa carte de France dessinée à l’encre de Chine, fait le buzz sur Twitter.

Pendant 15 jours, un étudiant d’Angoulême de 19 ans, s’est lancé le défi de réaliser (sur une feuille A3) une carte touristique des 101 départements français en dessinant les principaux monuments. Le jeune dessinateur a partagé quotidiennement son travail sur Twitter.

Un travail artistique qui a rapidement séduit les internautes et les médias. Ils sont des milliers à commenter et à partager sa carte unique.

Evidemment, Pablo Raison a dessiné notre région Occitanie.

Le jeune artiste de talent a ainsi reproduit le patrimoine de Toulouse, Auch, Montauban, Montpellier, Nîmes, Carcassonne, Albi, Millau, Figeac, Castres, Tarbes mais aussi Boulogne-sur-Gesse, Saint-Gaudens, Foix, Beaumont-de-Lomgane et même le petit village de Calmont en Haute-Garonne.

D’ailleurs, l’étudiant en deuxième année à l’École Européenne Supérieure de l’Image (EESI), avait oublié le nom cette petite commune. Mais les internautes l’ont rapidement aidé. 

Et pour admirer son travail dans l’ensemble, voici la carte complète :

Julien Leroy