Après 3 ans de test, le touret connecté imaginé par les Toulousains de « ffly4u » e8t par le groupe Nexans (acteur mondial de l’industrie du câble), se généralise à travers le monde. L’innovation toulousaine va connecter plus de 15.000 tourets d’ici fin 2020.
© Ffly4u
Le secteur des travaux publics se digitalise de plus en plus. L’une des dernières innovations concerne le célèbre touret en bois.
Le groupe Nexans (leader mondial de l’industrie du câble) et la start-up toulousaine ffly4u (spécialisée dans l’IoT) ont eu l’idée de le connecter.
Grâce à des balises reliées au réseau 0G de Sigfox, « la solution unique permet de localiser avec précision et en temps réel les tourets afin d’optimiser leur gestion, la logistique et de réduire leur temps d’immobilisation, tout en prévenant les cas de perte et le vol de câble » explique Olivier Pinto, Directeur Services and Solutions de Nexans.
« Nos clients ont pu réaliser de substantielles économies générées par cette géolocalisation des tourets (moins de pertes, moins de coûts logistiques) » complète-t-il.
Les premiers tests ont démarré en 2017 et ont permis d’améliorer l’innovation.
« Les dernières évolutions intègrent une mise à jour en temps réel des longueurs résiduelles de câble sur touret permettant à nos clients de piloter au plus près leurs stocks et l’avancée de leurs projet ». Une technologie unique en Europe.
Face au succès de ce touret 2.0, Nexans a annoncé ce 25 juin, la généralisation du système à travers le monde. L’objectif est de connecter 15.000 tourets d’ici fin 2020 puis d’équiper le parc entier du groupe, soit 100.000 tourets.
Une bonne nouvelle pour la filière IoT de Toulouse. Ffly4u a été créé au sein de la pépinière d’entreprises de Toulouse Métropole à Montaudran sur la campus Aerospace Valley. Le site abrite également NEXT4 spécialisé dans le domaine de l’IoT industriel et RUBIX S&I qui vient de lever 7 millions d’euros avec son boîtier qui détecte les nuissances. A terme, la ville rose accompagné de l’IoT valley de Labége, veut devenir une capitale mondiale des objets connectés.
Julien Leroy