15 Mar

Gers : Quand les sœurs de l’abbaye de Boulaur reçoivent le youtubeur Tibo InShape

© Tibo Inshape

Dans le petit village gersois de Boulaur (180 habitants), les sœurs de l’abbaye Sainte-Marie savent faire le buzz. Et Tibo InSchape aussi. 

Le youtubeur fitness aux 8 millions d’abonnés a souhaité passer 24 heures avec la communauté religieuse.

Au programme : la vie quotidienne des bonnes sœurs, la visite de l’abbaye, des questions sur la vocation religieuse sans oublier la ferme agricole. En effet, les sœurs cisterciennes élèvent des vaches et des cochons et conçoivent des fromages, des pâtés artisanaux et des confitures maison.

Dans l’ensemble, la vidéo est ludique et bon enfant. Postée le 5 mars 2021, la séquence de 25 minutes totalise à ce jour 1,3 millions de vues ! Un vrai succès.

Ce n’est pas la première fois que Tibo InSchape réalise ce type de vidéo. Depuis deux ans, le sportif fait découvrir à sa communauté des métiers méconnus. En février 2019, il avait cartonné avec le travail d’un… embaumeur.

Pour les sœurs de l’abbaye Sainte-Marie de Boulaurcette exposition va permettre de promouvoir leur projet. En janvier 2020, elles ont lancé un appel aux dons pour financer l’extension de leur exploitation. Les bonnes sœurs avaient alors réalisé un clip sur Facebook.

Julien Leroy

19 Sep

Face au Covid, le cierge de Lourdes se lance dans le e-commerce !

Face à la crise du Coronavirus et à la baisse de fréquentation de la cité mariale, l’unique Ciergerie de Lourdes se dote d’un site de vente en ligne. Les fidèles peuvent désormais commander différents cierges et être livrés partout dans le monde. Reportage.

© France 3 Occitanie / Emmanuel Fillon

Depuis 1928, la Ciergerie de Lourdes fabrique et commercialise différentes gammes de cierges pour tous lieux, tous événements religieux et toutes célébrations (naissances, mariages, baptêmes, communions,..). Elle en produit, chaque année, entre 300 et 500 tonnes avec de la paraffine qu’elle recycle.

Mais l’épidémie du Coronavirus est venue perturber l’unique fabriquant de cierges de la ville. Fournisseur historique du Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, elle a subi de plein fouet le confinement et la baisse de fréquentation des pèlerins (moins 80% par rapport à 2019).

Alors pour rebondir, l’entreprise pyrénéenne s’est lancée dans le e-commerce en ouvrant son premier site de vente en ligne : www.ciergerie-lourdes.com.

« Tous les fidèles peuvent désormais acheter le véritable Cierge de Lourdes, ainsi que les autres produits, et se faire livrer dans le monde entier en quelques clics et seulement quelques jours » assure Patrice Le Morvan, directeur général de la Ciergerie de Lourdes.

Le site s’adresse autant aux particuliers qu’au monde ecclésiastique.

« En parallèle, ce site marchand est une opportunité pour le développement de notre entreprise et sa pérennité » complète-t-il.

La Ciergerie de Lourdes espère ainsi redynamiser ses ventes. Avec 15 salariés, l’entreprise presque centenaire, affiche un chiffre d’affaire de 1,2 millions d’euros en 2019.

Plus d’information en images avec le reportage de France 3 Tarbes (Emmanuelle Rouillon et Emmanuel Fillon) :

Julien Leroy

25 Avr

Durant le confinement, un prêtre réalise des vidéos décalées (pour le bonheur de ses fidèles)

Depuis le début du confinement, le prêtre de Montastruc-La-Conseillère (aux portes de Toulouse) réalise des vidéos déjantées et des messes numériques sur Facebook. L’objectif est de garder le lien avec ses paroissiens confinés et leur apporter un peu de bonheur.

© France 3 Toulouse

Les prêtes d’aujourd’hui sont de plus en plus connectés. La jeune génération de curés n’hésite plus à utiliser les réseaux sociaux et les messageries instantanées pour diffuser une messe ou envoyer un verset de la Bible sur WhatsApp. Pour certains, l’exercice dévoile des talents de comédien.

C’est le cas du père Arthur de Leffe. A 43 ans, il est le prêtre d’une paroisse aux portes de Toulouse, regroupant les communes de Montastruc-La-Conseillère, Verfeil et Bessières.

Privé de paroissiens depuis le 15 mars et les mesures contre le Covid-19, le curé se demande alors, comment garder le lien.

Aussitôt, il décide de diffuser sur Facebook, l’homélie de sa messe du lendemain. Un initiative qui attire plus de 2000 vues. « Un buzz à mon niveau » estime-t-il.

Passionné de vidéo, Arthur de Leffe se met à devenir un prêtre youtubeur et… comédien. Rapidement, il se met à réaliser des vidéos décalées et humoristiques sur les effets du confinement.

Avec l’aide du père Eustache et l’abbé Aymar de Langautier, il se mettent à imaginer une visio-conférence… après 4312 jours de confinement ou écrivent une chanson pour soutenir les organisateurs de l’omelette géante de Bessières.

« Le but est de détendre et d’apporter de la légèreté car tout le monde est fatigué de cette situation » précise Arthur de Leffe. Un humour qui séduit les fidèles. Ils sont quelques milliers à le suivre sur Facebook.

Il utilise également les réseaux sociaux pour réaliser des vidéos plus spirituelles ou pour diffuser des messes. Une de nos équipes de France 3 Toulouse l’avait suivi dans les coulisses de sa messe en direct sur Facebook :

Après 39 jours de confinement, Arthur de Leffe espère aujourd’hui un retour de ses paroissiens sur les bancs de l’église. Mais le président de la République a fait savoir que les lieux de culte n’ouvriront pas le 11 mai. « Cette décision est vécue comme une injustice par la communauté » assure l’abbé de Montastruc.

Comme l’ensemble de l’église catholique, il attend avec impatience de retrouver les messes, les fidèles et… leur sourires.

Julien Leroy

14 Jan

Gers : l’appel aux dons des sœurs de l’abbaye de Boulaur fait le buzz

Dans le petit village gersois de Boulaur (180 habitants), les sœurs de l’abbaye Sainte-Marie ont réalisé un clip vidéo pour les aider à financer l’extension de leur ferme. Posté sur Facebook, l’appel fait le buzz. 65.000 vues en seulement une semaine.

crédit : ABBAYE DE BOULAUR

Depuis 1949, des soeurs cisterciennes font vivre l’abbaye Sainte-Marie de Boulaur, dans le Gers.

27 religieuses suivent la règle de Saint Benoît « prière et travail ». Elles prient quotidiennement et vivent de leur ferme agricole. La communauté élève ainsi des vaches et des cochons, conçoit des fromages, des pâtés artisanaux sans oublier les confitures maisons de leur verger.

Face au succès de leurs produits monastiques, les sœurs ont besoin d’agrandir l’étable, les ateliers de transformation et construire un nouveau point de vente. 

Coût total des travaux : 4 millions d’euros.

« Un surcoût lié à la proximité de l’abbaye classée Monument Historique » me précise Soeur Anne.

Malgré des subventions publiques (650.000 euros pour le moment), la communauté religieuse doit trouver 1,5 million d’euros de mécénat auprès des entreprises, des grands donateurs et des particuliers.

Les religieuses ont donc décidé de lancer une grande campagne de communication sur les réseaux sociaux avec la création d’une vidéo.

Réalisée par l’agence Picsprod à Toulouse, le clip promotionnel présente le projet baptisé « Grange 21 ». Durant 4 minutes, la production mêle témoignages, infographie et images de drones.

Postée le 6 janvier 2020 sur la page Divinebox de Facebook, la petite pub a rapidement séduit les internautes.

En seulement une semaine, la vidéo totalise plus de 65.000 vues et des centaines de partage.

« Nous n’avons pas encore étudié les effets des 65 K vues de notre vidéo mais il y a une recrudescence des dons » assure Soeur Anne.

Les travaux devraient démarrer en avril 2020 pour plusieurs années. « Des sessions de chantier participatif seront également organisées au printemps et cet été » complète la cistercienne.

En attendant, les internautes et les mécènes privés peuvent faire un don directement sur le site du projet.

>> En image, le reportage d’une équipe de France 3 Toulouse (B. Roux) – 14 janvier 2020 : 

Julien Leroy

14 Fév

Pour le Carême, un prêtre toulousain propose d’envoyer la parole de dieu sur… WhatsApp

Chaque matin, l’Abbé Simon d’Artigue, curé de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse, vous envoi un verset de la Bible sur votre smartphone via la messagerie WhatsApp. Une nouvelle façon de vivre le Carême qui débute ce mercredi 14 février.

© Cyril Frionnet / Maxppp

© Cyril Frionnet / Maxppp

Les prêtes se convertissent de plus en plus aux réseaux sociaux. Dernier exemple avec l’initiative de l’Abbé Simon d’Artigue, curé de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse. 

Pour aider les chrétiens à vivre le Carême, il propose de leur envoyer quotidiennement un verset de la bible via … WhatsApp (une application gratuite de messagerie instantanée).

« C’est la meilleure façon de recevoir la parole de dieu chaque matin (..) au lieu d’être alerté par les mauvaises nouvelles de l’actualité« ‘ précise le père Simon d’Artigue. 

Son dispositif simple et efficace, a été inauguré ce mercredi 14 février, jour où débute la période du Carême.

Durant 40 jours, le chrétien s’offre une pause dans son rythme habituel, pour retrouver le temps de prier et de réfléchir. C’est ainsi le prête toulousain a eu cette idée d’utiliser les réseaux sociaux au lieu de communiquer via le journal paroissial. « Etre présent là où il sont » complète le prête 2.0.

Pour recevoir la parole de dieu sur son téléphone, il est encore possible de s’inscrire gratuitement sur la page officielle : www.tinyurl.com/cheminonsensemble.

A noter que l’Abbé Simon d’Artigue possède également un compte Twitter : @simondartigue

>> Reportage de Claire Sardain (France 3 Toulouse) :

Julien Leroy