En Occitanie, des dizaines d’entreprises et organismes travaillent dans l’internet des Objets (IoT). Pour s’y retrouver, le cluster Digital 113 et l’agence Subvitamine ont dévoilé jeudi 25 mars 2021, la première cartographie régionale du secteur.
« Cette dernière référence près de 150 acteurs, de la TPE aux Grands Comptes, du fabricant de capteurs aux centres de recherche, par thématique, par secteur d’activité et par localisation géographique. Elle dessine une filière variée et pluridisciplinaire » explique le cluster Digital 113.
Ce recensement permet ainsi de dresser un portrait-robot de la filière. Près de 90% des acteurs de l’IoT sont répartis sur la Haute-Garonne et l’Hérault. Dans la moitié des cas, les start-up comptent moins de 20 salariés. Enfin, 89% des acteurs de la filière IoT en Occitanie ont plus de 10 ans d’existence.
Né de la fusion de DigitalPlace à Toulouse et de FrenchSouth.digital à Montpellier, Digital 113 est un cluster rassemblant tous les acteurs de la filière numérique d’Occitanie.
Replay de la présentation de la cartographie des acteurs de l’IoT en Occitanie :
L’écosystème de l’intelligence artificielle d’Occitanie a désormais sa cartographie. Le cluster Digital 113 a dévoilé vendredi 20 novembre, le premier recensement régional de ce secteur.
« La région Occitanie compte plus de 140 acteurs de l’IA » lance Luc Truntzler, président de l’Open Factory IA du Digital 113 et spécialiste en interface homme-machine.
Cette carte localise et identifie les acteurs, les expertises ainsi que les technologies représentées en Occitanie. Cela concerne à la fois l’analyse de texte, l’analyse médicale, la maintenance prédictive, la cybersécurité, l’IoT, le chatbot, le traitement d’image ou l’hébergement de données.
« L’expertise IA qui est la plus représentée en Occitanie sont les outils à base d’analyse prédictive, 32 acteurs dans la région travaillent sur le sujet » – Luc Truntzler, président de l’Open Factory IA du Digital 113
« La deuxième application qu’on retrouve porte sur la cartographie pour la défense, l’aéronautique, l’agriculture.. où 8 acteurs sont présents. Et la 3ème application porte sur les chatbots où 7 acteurs sont présents » poursuit Luc Truntzler.
« Enfin, on a identifié 21 experts de niche avec par exemple Adagos qui développe une nouvelle génération de réseaux de neurones, Pixience qui a créé une technologie d’imagerie aidant le dermatologue ou encore INNOV’ATM qui développe des solutions pour les contrôleurs aériens » poursuit-il.
Identifier pour développer l’IA
L’objectif de cet annuaire en ligne est « d’accompagner nos entreprises adhérentes sur les nouvelles technologies et usages à base d’IA » précise Luc Truntzler.
« Cet outil n’a pas la prétention d’être exhaustif. Nous invitons tous les acteurs en IA d’Occitanie à nous aider à le compléter et le faire vivre afin de booster toutes les synergies possibles ! » poursuit-il.
Digital 113 est né de la fusion, le 1er janvier 2019, de DigitalPlace à Toulouse et de FrenchSouth.digital à Montpellier. Ce cluster veut rassembler tous les acteurs de la filière numérique d’Occitanie. Depuis septembre 2019, l’association a lancé un groupe de travail autour de l’IA : l’Open Factory IA, piloté par Luc Truntzler (Spoon) et Jean-Louis Fraysse (BotDesign).
Sa carte de France dessinée à l’encre de Chine, fait le buzz sur Twitter.
Pendant 15 jours, un étudiant d’Angoulême de 19 ans, s’est lancé le défi de réaliser (sur une feuille A3) une carte touristique des 101 départements français en dessinant les principaux monuments. Le jeune dessinateur a partagé quotidiennement son travail sur Twitter.
Evidemment, Pablo Raison a dessiné notre région Occitanie.
Le jeune artiste de talent a ainsi reproduit le patrimoine de Toulouse, Auch, Montauban, Montpellier, Nîmes, Carcassonne, Albi, Millau, Figeac, Castres, Tarbes mais aussi Boulogne-sur-Gesse, Saint-Gaudens, Foix, Beaumont-de-Lomgane et même le petit village de Calmont en Haute-Garonne.
D’ailleurs, l’étudiant en deuxième année à l’École Européenne Supérieure de l’Image (EESI), avait oublié le nom cette petite commune. Mais les internautes l’ont rapidement aidé.
Je me rappelle plus du nom de la ville (ou village) que j’ai oublié entre Toulouse et Foix… vous pouvez m’aider pic.twitter.com/a7xoja24xS
Et pour admirer son travail dans l’ensemble, voici la carte complète :
Et voilà, après une semaine de travail ma carte de France est terminée! Mais croyez moi, c’est loin d’être la dernière, j’adore les cartes! Puis j’ai plein d’autres projets de dessins qui m’attendent et que j’ai envie de vous faire découvrir. pic.twitter.com/u1iBLATaRF
Le secteur de la livraison de repas au bureau est en plein boom. Mais avec les titres déjeuner en papier, impossible de commander sur internet. A Labège, près de Toulouse, le groupe Lyra vient de mettre au point un titre-restaurant dématérialisé nouvelle génération qui va révolutionner nos habitudes de consommation.
Utiliser un titre restaurant directement sur internet. C’est désormais possible grâce à l’innovation de l’entreprise Lyra basée à Labège près de Toulouse.
Jusqu’ici, le paiement en ligne par titre restaurant était (quasiment) impossible même s’il existe quelques cartes de crédit émises par les sociétés spécialisées. Pourtant, le secteur est en plein croissance avec 125 millions de repas livrés en France par an selon une étude du cabinet NPD Groupe.
Lyra, l’un des leaders mondiaux de la transaction financière en ligne, l’a très vite compris en proposant un nouveau mode de paiement plus fluide.
Concrètement, l’entreprise toulousaine propose une plateforme de paiement en ligne qui s’intègre sur un site de e-commerce ou de e-livraison, « sans que le commerçant ait à changer de banque » précise Yves Sicouri, Directeur Retail chez Lyra.
Lorsque le client passe la commande, il peut ainsi « payer une commande en titre-Restaurant (jusqu’à 19 euros par jour selon la loi) et compléter son paiement, si besoin, en réglant le solde par carte bancaire« .
Pour parvenir à ce défi technologique, Lyra a travaillé conjointement avec Conecs, opérateur technique des titres-Restaurant dématérialisés.
Signature de plusieurs leaders de la livraison de repas
Les deux entreprises espèrent ainsi attirer tous les professionnels du secteur. « Les Titres-Restaurant dématérialisés deviennent un formidable levier de croissance à exploiter pour les restaurants et commerces de bouche », explique Yves Sicouri.
Lyra a déjà signé avec Class’Croute, Sodexo, Pass restaurant, Natexis INtertitre, Edenred, le groupe UP et la Food Tech Nestor. Ce dernier livre 3000 repas par jour dont 60 % sont payés avec des tickets papiers. La start-up espère doubler sa clientèle avec ce titre dématérialisé.
Une de nos équipes (Julie Valin et Eric Foissac) a testé ce nouveau mode de paiement 100 % toulousain :
Lyra, le Toulousain leader mondial des paiements en ligne
Fondée en 2001 par Alain Lacour, Lyra sécurise les paiements en e-commerce et proximité et développe des services pour gérer au quotidien les transactions et les équipements. Le groupe est présent dans 10 pays (Algérie, Allemagne, Brésil, Chili, Espagne, Inde, Mexique, Argentine, Colombie et Pérou) et embauche 250 collaborateurs.
Lyra connecte plus de 3 millions terminaux de paiement dans le monde et revendique plus de 10 milliards de transactions en 2017.