05 Mai

Pourquoi le site web de la mairie de Toulouse est indisponible depuis… une semaine ?

Depuis ce mercredi 29 avril, le site officiel de la mairie de Toulouse est inaccessible. En guise de page d’accueil, l’internaute est accueilli par ce message sur fond gris : « Le site toulouse.fr est actuellement indisponible ».

En plein confinement contre le Covid-19, cette fermeture numérique tombe au plus mal. D’ailleurs, dès le premier jour, le webmaster de la mairie a rapidement transféré les pages dédiées au Coronavirus sur un autre serveur. Les Toulousains peuvent ainsi continuer à s’informer sur les mesures de déconfinement.

Mais pour le reste, c’est hors service depuis… 6 jours !

Evidemment, ce type d’incident est courant mais généralement, tout revient à la normal dans les 24 heures.

En cours de maintenance…

« Nous sommes en train de mener un grosse maintenance de sécurité » nous a répondu succinctement le service de communication de la mairie.

Pourquoi un tel délai ? « C’est un gros travail et le site de la mairie n’est pas un petit site » nous précise la mairie qui assure « que cette fermeture était prévue depuis longtemps« .

« Le site sera rouvert dans les prochains jours » conclut l’équipe de communication.

Un bug perturbe une visioconférence des élus

Au-delà de cette maintenance technique, la mairie de la 4e ville de France a également connu des difficultés les 29 et 30 avril.

Durant près d’une 1 heure, des élus n’ont pu se connecter lors de la visioconférence du conseil municipal. Des soupçons de piratage ont commencé à circuler mais la mairie a précisé que le problème venait de son prestataire. « Il y a eu un pic d’activité sur leurs serveurs » précise la mairie.  

Le lendemain, la mairie a subit un second bug technique lors du conseil de Toulouse Métropole. Cette fois-ci, « c’était notre réseau qui a lâché ».

Julien Leroy

19 Juin

Quand « Cash investigation » fait exploser le site web de l’association ariégeoise Kokopelli…

Insolite. Ce mardi 18 juin, l’émission de France 2 « Cash Investigation » était consacrée à la mainmise des multinationales sur les semences agricoles et aux associations qui résistent. Parmi les opposants à cette standardisation des fruits et légumes, le reportage citait « Kokopelli » basée en Ariège. Une visibilité médiatique qui a provoqué un pic de fréquentation sur leur site internet, entraînant son plantage durant plusieurs heures.

Capture écran / crédit cash investigation

« Vers 22h00, lorsque l’émission a parlé de Kokopelli avec l’interview de notre président Ananda Guillet, notre site internet a connu un pic de fréquentation avec plus de 20.000 connexions » raconte Anita Siegrist, la responsable de la communication de l’association ariégeoise Kokopelli.

« Le site n’a pas tenu le choc » poursuit-elle. Résultat : le site internet était inaccessible durant 2 heures. « Notre hébergement ne prévoit pas autant de connexions simultanées« .

Ce bug technique inattendue n’entame pas la joie de l’équipe de Kokopelli, heureuse de cette visibilité médiatique.

Ce mardi 18 juin, l’émission de France 2 « Cash Investigation » (présentée par Elise Lucet) était consacrée à la mainmise des multinationales sur les semences agricoles. L’enquête de Linda Bendali évoque également les associations, artisans et agriculteurs qui résistent à cette industrialisation du végétal.

Depuis 26 ans, l’association Kokopelli est l’un des principaux opposants français. Basée au Mas d’Azil en Ariège, elle distribue des semences biologiques, libres de droits et et reproductibles. Le collectif sensibilise aussi le grand public aux dérives de la grande distribution et des lobby agricoles. 

Au lendemain de la diffusion, le site web de Kokopelli enregistre encore, un nombre de visiteurs record.

Julien Leroy