25 Fév

Insolite : A Toulouse, deux entrepreneurs de startups ouvrent leur… bar à vin

Le bar Nabuchodonosor (Crédit Chris Lamb)

Passer de l’univers des start-up à l’ambiance d’un bar à vin.

C’est la nouvelle aventure des Toulousains, Benjamin Böhle-Roitelet et Boris Delmas.

Le premier est un entrepreneur bien connu du monde numérique Toulousain. Il a notamment fondé Ekito, un accélérateur de start-up. Le second est l’un des animateurs français de la plateforme danoise Vivino (le « Instagram du vin« ). 

Amoureux du vin, les deux amis ont décidé de reprendre le « Nabuchodonosor ».

Il s’agit du premier bar à vin de Toulouse né en 1981. Au fil des années, il est devenu une institution de la ville mais l’établissement ferme ses portes en juin 2019.

Aujourd’hui, le bar à vin de la rue du Coq, renaîtra durant le week-end du 4 et 5 avril 2020.

« Nous avons de très belles tables à Toulouse, mais beaucoup de bars à vins, sont plus des « restaurants à vins ».  Il s’agit donc là pour nous et pour Toulouse de sauvegarde de patrimoine. Un patrimoine culturel, celui des bistrots où les coudes se frottent, où le vin ouvre la parole et permet le lien social. Une manière de voir et de vivre Toulouse qui ne doit pas disparaître, mais au contraire se doit de poursuivre de plus belle » raconte Benjamin Böhle-Roitelet.

Au-delà de ce patrimoine, le duo d’entrepreneurs souhaite investir « dans un projet de coeur et riche de sens » et promouvoir « les vins d’auteurs et d’artisans« . 

« Le vin a évolué, par le climat, par de nouvelles générations de vignerons, par des approches aussi plus écologiques, c’est tout cela que nous montrerons et partagerons au Nabu »  explique Boris Delmas.

« Ce domaine du vin d’auteurs et d’artisans a pour moi le plus grand sens. Historiquement particulièrement touché par les pesticides et la chimie (..), il est aujourd’hui à l’écoute de la terre et du climat qui modifient son terroir et impactent clairement ses produits » complète son compère. « Il est aussi conscient que l’on est dans un monde mathématiquement fini, un vigneron ne peut espérer faire du vin, qu’une quarantaine de fois dans sa vie, cela permet de regarder l’économie bien différemment ».

En attendant de servir le premier verre (avec modération), le duo poursuit leur activité dans le numérique. Benjamin Böhle-Roitelet a crée en 2018 sa propre startup « Relief » avant de rejoindre « Unitag » le spécialiste du QR Codes.

 

Julien Leroy

14 Jan

En Aveyron, les barmans font le buzz sur Facebook

Deux barmans Aveyronnais se sont amusés à relever le défi de la « Suze bomb ». Il s’agit de faire tomber en cascade des dizaines de verres pour préparer en quelques secondes un apéritif géant. Les vidéos totalisent plus de 43 000 vues sur Facebook.

© Vincent Ruotal

© Vincent Ruotal

Lorsque des barmans s’amusent à jouer aux chutes de domino, cela donne le « Suze Bomb ». Un défi qui consiste à faire tomber des dizaines de verres d’eau dans la célèbre liqueur de gentiane.

Dans l’Aveyron, Sébastien Gaches, gérant de l’Hôtel du Viaur à Ségur, a été le premier à se lancer. Quelques heures avant le réveillon de la Saint-Sylvestre, il est parvenu à faire chuter 30 verres alignées sur le comptoir. La vidéo postée sur Facebook, totalise plus de 23.000 vues et des centaines de partage.

Si bien que le barman du « 12 du Longchamp » à Sébazac, Freddy Bonnet, a voulu répondre à son ami. Filmé le 8 janvier, il relevé le même défi. La vidéo dépasse déjà la barre des 21 000 vues sur Facebook en moins d’une semaine. 

Deux vidéos humoristiques à partager à l’heure de l’apéro mais à consommer avec modération.

Vidéo du barman de Sébazac :

Vidéo du barman de Ségur :

Julien Leroy