09 Août

VTC : Heetch débarque (bientôt) à Toulouse malgré la concurrence

Exclusif. La plateforme française de VTC (voiture de transport avec chauffeur), Heetch, arrive sur Toulouse pour la rentrée de septembre. Le syndicat des VTC d’Occitanie craint concurrence exacerbée.

© Stéphane Mortagne L/ MaxPPP

Après Uber, VTC Ttatnium, VTC 31, O chauffeur,… une nouvelle plateforme de voiture de transport avec chauffeur professionnel arrive sur Toulouse. Heetch prévoit de se déployer dans la ville rose pour la semaine du 3 septembre.

Née en 2013 à Paris, Heetch est l’une des principales plateformes de VTC en France. Après des déboires judiciaires en 2016, la start-up a su rebondir en misant sur deux cibles.

Elle promet d’abord une relation « plus respectueuse avec les chauffeurs professionnels » précise Teddy Pellerin, co-fondateur de l’application française. L’idée est d’offrir « une meilleure rentabilité » avec des commissions attractives. Ensuite, Heetch veut viser les 18-25 ans avec des trajets « plus conviviaux« , façon Blablacar. L’objectif est de « changer la relation très froide du client-plateforme-partenaire » complète-t-il.

Déjà présent à Paris, Lille, Lyon, Bordeaux, Nice et Marseille, Toulouse est la 7e ville de l’application. « Nous recevions beaucoup de demandes » affirme l’équipe de Heetch.

Plus d’une trentaine de sociétés de VTC à Toulouse

L’arrivée de Heetch sur l’agglomération toulousaine risque de déplaire aux sociétés existantes et aux taxis. Car le marché est déjà très concurrentiel. Au-de-là du géant Uber, plus d’une trentaine de services similaires cohabite dans la ville rose selon l’annuaire des VTC.

« La multiplication des applications ne fera pas multiplier les clients » craint Yves Garrec, responsable du syndicat SCP – VTC en Occitanie.

« S’ils s’installent sur Toulouse, c’est sûrement qu’il doit y avoir un potentiel pour eux, car je pense qu’ils ont fait une étude de marché avant. Comme ils ne viennent pas avec leur fichier clients dans les bagages, (..)  ils vont prendre ceux qui sont ici » poursuit-til.

« Les applications qui s’en sortiront le mieux (..)  sont celles qui feront le meilleur prix aux clients et la meilleure rentabilité aux chauffeurs, avec des petits plus comme les réservations préalables, le respect et la considération du chauffeur et autres services. A suivre » conclut le représentant régional des chauffeurs privés.

Réponse cet automne.

Julien Leroy

14 Oct

Yespark, le « AirBnb » des parkings toulousains

Louer le parking de votre immeuble aux automobilistes en quête d’une place de stationnement. C’est le concept de la start-up parisienne YesPark qui couvre 130 villes françaises dont Toulouse.

© Yespark

© Yespark

Trouver une place de parking à Toulouse est devenue un véritable casse-tête ! Et la situation ne risque pas de s’arranger. La municipalité de Toulouse vient de décider d’augmenter ses amendes de stationnement à partir du 1er janvier 2018.

Dans ce contexte, la start-up parisienne, Yespark, propose des locations de places libres dans des parkings privés (immeuble ou résidence).

« On travaille avec des bailleurs sociaux (..) qui ont des parkings privés. On les aide à les commercialiser » explique Charles Pfister, co-fondateur de Yespark.

Les automobilistes toulousains peuvent ainsi trouver et louer, en quelques clics depuis leur smartphone, leur place de parking. Le smartphone sert également de télécommande pour accéder à son emplacement.

« Les tarifs sont en moyenne 30% moins cher que pour une place louée traditionnellement dans la même zone » assure les concepteurs.

Toulouse, Béziers, Montpellier et Nîmes

Le leader du « Aibnb » des parkings privés, est présent dans 130 communes dont 4 en Occitanie : Toulouse, Béziers, Montpellier et Nîmes. 

Dans la ville rose, Yespark propose 8 parkings pour 116 places de stationnement. Les tarifs vont de 21 à 55 euros par mois.

Exemple avec le reportage de Yann-Olivier D’Amontloir et Eric Foissac – France 3 Toulouse :


Application YesPark – le « Airbnb » des parkings privés toulousains

Julien Leroy