04 Juin

Confinement : des habitants d’Occitanie sont devenus des champions de la… marche à pied !

Coronavirus. Pendant les 2 mois de confinement, les Français ont beaucoup marché… notamment en Occitanie. Certains départements de la région sont devenus des champions nationaux de la marche à pied selon un palmarès établi par l’application WeWard.

© Philippe Turpin/ MAXPPP

Télétravail, déplacement limité à 1 km, transport à l’arrêt,… durant 2 mois, la France a vécu à l’heure du confinement pour lutter contre la pandémie du Covid-19.

Alors, les Français se sont mis à marcher et à courir… particulièrement en Occitanie.

4 départements de la région se classent dans les 10 premiers du palmarès national établi par le cabinet Emerton Data et l’application WeWard (qui récompense ses utilisateurs pour chaque pas effectué dans la rue).

La Lozère et l’Ariège dans le TOP 4 !

En effet, les habitants de la Lozère (3e), de l’Ariège (4e), du Lot (5e) et de l’Aveyon (7e) figurent parmi les meilleurs marcheurs durant la première quinzaine d’avril 2020. 

Selon les statistiques de WeWard, un Lozérien a effectué en moyenne, 6222 pas par jour. Il se classe ainsi derrière le Cantal (2e avec 6432 pas) et les Hautes-Alpes (champion de France avec 6460 pas en moyenne). 

L’Ariège fait quasiment aussi bien avec 6105 pas quotidiens. Le Lot est à 6097 et l’Aveyron à 5942.

Par contre, les habitants de la Haute-Garonne ont boudé cette activité. Ils se classent dans les trois derniers avec seulement 4109 pas. L’Hérault (4626), les Hautes-Pyrénées (4613), Le Gers (4686) ne font guère mieux.

Sur la deuxième quinzaine du mois d’avril, le classement change mais l’Occitanie reste dans le haut du tableau. L’Ariégeois prend même la troisième marche du podium avec une moyenne journalière de 6578 pas.

Pourtant, ce regain d’intérêt pour la marche à pied n’a pas été immédiat.

Sur les 15 premiers jours du confinement en mars 2020, l’activité pédestre a chuté en moyenne à 2000 pas par jour dans l’ensemble des départements de la métropole.

Puis, les Français se sont mis à marcher et à courir. « Fin avril, les trajets piétons de proximité ont retrouvé leur niveau d’avant confinement, autour de 5500 pas/jour » précise Tanguy de La Villegeorges, Co-fondateur de WeWard.

1 Français sur 4 veut marcher d’avantage après le déconfinement

Pour parvenir à ses statistiques inédites, l’application parisienne se base sur des données anonymisées issues de ses 140.000 utilisateurs. Un panel composé « d’individus plutôt urbains et dans la tranche d’âge 18-45 ans » précisent les fondateurs

Même si l’échantillon est loin d’être exhaustif, ce palmarès révèle que la marche est de plus en plus plébiscitée par les Français, y compris avec le déconfinement. D’ailleurs, un sondage de la Prévention routière publié ce jeudi 4 juin, annonce que 24% des Français veulent désormais marcher davantage.

Une bonne nouvelle car l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) estime que marcher au moins 30 minutes par jour (environ 3500 pas) contribue à réduire le stress et lutter contre les maladies cardiaques.

Julien Leroy

09 Déc

Mobile : La couverture 4G en Occitanie est l’une des plus faibles de France

Le site web Zone5G vient de publier son palmarès 2019 de la couverture 4G des régions et départements français. La région Occitanie se classe parmi les 3 derniers du classement. Seulement 70 % du territoire est connecté au réseau de téléphonie mobile.

© MaxPPP

Malgré les agglomérations de Toulouse et Montpellier, la couverture géographique du réseau 4G en Occitanie reste insuffisante.

Seulement 70 % de la région occitane est couvert par la 4G mobile selon le baromètre 2019 Zone5G. Ce site web est le principal comparateur d’offres télécom en France. Il analyse également la couverture mobile et internet de chaque commune à l’aide des données de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes).  

L’ex-région Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon se classe ainsi dans les 3 dernières de l’hexagone, à 12 points de la moyenne nationale (82 %). La Corse (66 % – 1er ) et la région PACA (69% – 2e) complètent ce podium des mauvais élèves.

Dans le détail, la faible couverture 4G touche particulièrement l’Ariège et la Lozère. Les 2 départements affichent respectivement une couverture de 45 % et de 39 % de leur territoire, un record en France.

Le seul lot de consolation provient de l’Hérault. Même si la moitié du département est couvert par la 4G (56%), il figure dans le TOP 10 des réseaux mobiles les plus performants de France (10e place).

© Vincent Isore / MaxPPP

6 ans après l’arrivée de la 4G dans la région, les collectivités locales et les opérateurs télécom tentent d’atténuer la fracture numérique et gommer les zones blanches.

Exemple avec la première antenne 4G du sud de l’Aveyron inaugurée en décembre 2018 à Lestrade. Ou encore, le village de Payssous en Haute-Garonne qui a du attendre l’été 2019 pour se découvrir internet et le smartphone. Sans oublier les premiers tests de la 5G à Toulouse.

Les opérateurs Télécom ont (encore) 223 points à couvrir en Occitanie

« L’Occitanie est la région ayant le plus de zones blanches identifiées à couvrir par les opérateurs » rappelle Benoit Salles, rédacteur chez Echos du Net.

« Les premiers plans de dessertes de zones blanches ont beaucoup misé sur la 3G. Seul le dernier New Deal mobile entre l’Etat et les 4 opérateurs ont ouvert les vannes de la 4G » poursuit-il. « Ensuite, il ne faut pas oublier qu’avec les montagnes Pyrénées au Sud et Massif Central au nord, l’Occitanie a beaucoup de zones mal desservies ou difficilement desservies« 

« Si en plaine, les réseaux mobiles bénéficient des réseaux très haut débit (Fibre) (..). En montagne, les opérateurs ont plus de mal à déployer en hauteur, pour finalement couvrir les derniers hameaux. Aujourd’hui, les opérateurs ont 223 points à couvrir en Occitanie » conclu Benoît Salles.

>> Plus d’info sur ce palmarès 2019 de la couverture 4G des régions et départements français : cliquez ici.

Julien Leroy

19 Juin

Quand « Cash investigation » fait exploser le site web de l’association ariégeoise Kokopelli…

Insolite. Ce mardi 18 juin, l’émission de France 2 « Cash Investigation » était consacrée à la mainmise des multinationales sur les semences agricoles et aux associations qui résistent. Parmi les opposants à cette standardisation des fruits et légumes, le reportage citait « Kokopelli » basée en Ariège. Une visibilité médiatique qui a provoqué un pic de fréquentation sur leur site internet, entraînant son plantage durant plusieurs heures.

Capture écran / crédit cash investigation

« Vers 22h00, lorsque l’émission a parlé de Kokopelli avec l’interview de notre président Ananda Guillet, notre site internet a connu un pic de fréquentation avec plus de 20.000 connexions » raconte Anita Siegrist, la responsable de la communication de l’association ariégeoise Kokopelli.

« Le site n’a pas tenu le choc » poursuit-elle. Résultat : le site internet était inaccessible durant 2 heures. « Notre hébergement ne prévoit pas autant de connexions simultanées« .

Ce bug technique inattendue n’entame pas la joie de l’équipe de Kokopelli, heureuse de cette visibilité médiatique.

Ce mardi 18 juin, l’émission de France 2 « Cash Investigation » (présentée par Elise Lucet) était consacrée à la mainmise des multinationales sur les semences agricoles. L’enquête de Linda Bendali évoque également les associations, artisans et agriculteurs qui résistent à cette industrialisation du végétal.

Depuis 26 ans, l’association Kokopelli est l’un des principaux opposants français. Basée au Mas d’Azil en Ariège, elle distribue des semences biologiques, libres de droits et et reproductibles. Le collectif sensibilise aussi le grand public aux dérives de la grande distribution et des lobby agricoles. 

Au lendemain de la diffusion, le site web de Kokopelli enregistre encore, un nombre de visiteurs record.

Julien Leroy

06 Déc

La start-up ariégeoise, « Mobility Work » lève 1,2 millions d’euros

Tout va bien pour Mobility Work, le premier réseau social de la maintenance et de la réparation. En seulement deux ans d’existence, l’application compte 10.000 clients répartis dans 84 pays. Si bien que la star-up ariégeoise vient de boucler une seconde levée de fonds.

© Mobility Work

Mobility Work est une success story ariégeoise et française. Cette jeune pousse cartonne avec son « Facebook » de la maintenance. 

Basés à Montgaillard en Ariège et à Paris, Marc-Antoine Talva et Morgane Guinot ont crée le premier réseau social de maintenance industrielle. Jusqu’à ici, les entreprises utilisent des logiciels GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) pour assurer la maintenance de leur équipement et réparer les machines. Cependant, ces solutions informatiques sont coûteuses et difficiles à mettre en place dans une entreprise.

C’est ainsi que le jeune ariégeois a eu l’idée de les remplacer par un réseau social de la maintenance « sans installation de matériel informatique (..) et sans formation avec une interface simple, ergonomique et responsive« . Mobility Work facilite ainsi le travail des techniciens au quotidien.

Nouvelle levée de fonds

Depuis son lancement en avril 2016, l’application compte 10.000 clients répartis dans 84 pays, issus de domaines tels que la métallurgie, le BTP, l’alimentaire, l’automobile, la cosmétique ou la chimie. 

Un succès qui a permis de réaliser une nouvelle levée de fonds au mois d’octobre, après celle de juin 2017. Un tour de table de 1,250 millions d’euros financé grâce à des Business Angels.

« Cette levée de fonds par permettre de développer de nouvelles fonctionnalités de notre plateforme » précise Morgane Guinot, co-fondatrice et « d’accélérer l’expansion internationale« .

Avec 30 salariés, Mobility Work est basée à la fois en Ariège, à Paris mais aussi en Bretagne, en Pologne et en Chine. 

La fin d’année est très active pour le réseau social ariégeois. La jeune pousse vient de réaliser un tour de Chine avec la French Tech avant de décrocher un prix, il y a quelques jours, au DeepTech 4Good de Stuttgart dans la catégorie industrie 4.0. Prochaine étape, un déplacement au CES de Las Vegas en janvier prochain. 

>> Pour découvrir les coulisses de Mobily Work, visionner le reportage de nos équipes en septembre 2017 : Cliquer ici

Julien Leroy

28 Août

Pénurie de boutiques de téléphonie mobile en Ariège

L’Ariège devient un territoire oublié des opérateurs de téléphonie mobile. Le département ne compte plus que 3 boutiques pour 152.000 habitants. Certains clients sont contraints de faire des dizaines de kilomètres pour trouver un conseiller.

© France 3 Occitanie / P. Dussol

Après le désert médical, voici la pénurie des boutiques de téléphonie mobile.

Depuis quelques années, l’Ariège connaît une fermeture progressive de ces points de conseils.

Aujourd’hui, il reste seulement 3 boutiques dont deux à Pamiers (SFR et Orange) et une à Saint-Girons (Orange). Une hécatombe dans un département qui compte 152.000 habitants.

A titre de comparaison, le Lot (173.000 habitants) en possède deux fois plus avec 7 boutiques (2 Orange, 4 SFR et 1 Bouygues Télécom)

La situation ariégeoise oblige certains habitants à se déplacer sur des dizaines de kilomètres. Ce qui provoque également une surfréquentation des 3 magasins. A Pamiers, les clients peuvent attendre jusqu’à 1h30 pour parler à un conseiller.

Pour les opérateurs, la raréfaction des magasins répond surtout à une logique pratique, à la fois pour le fournisseur et pour le client.

Pour remédier à la pénurie, une boutique indépendante de prestations téléphoniques va ouvrir à Foix dès la semaine prochaine.

>> Voici le reportage de notre équipe de France 3  Foix (Geoffrey Berg et Pascal Dussol) : 

Julien Leroy

06 Sep

Un Ariégois crée « Mobility Work », le premier réseau social de la maintenance et de la réparation

Un Ariégeois de 29 ans a crée Mobility Work, un « Facebook » de la maintenance. En l’espace d’un an, l’application recense 207.000 machines et elle présente dans 83 pays. A tel point que la star-up a levé un million d’euros.

© Mobility Work

© Mobility Work

A 29 ans, Marc-Antoine Talva a crée le premier réseau social de maintenance industrielle. Mobility Work cartonne. Depuis son lancement en avril 2016, l’application compte « 207 000 machines, 1,9 million heures d’interventions et elle présente dans 83 pays » liste le fondateur. 

Remplacer les logiciels de gestion de maintenance

Jusqu’à ici, les entreprises utilisent des logiciels GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) pour assurer la maintenance de leur équipement et réparer les machines. Cependant, ces solutions informatiques « sont coûteuses et difficiles à mettre en place dans une entreprise » explique Marc-Antoine Talva, fondateur de Mobility Work. 

C’est ainsi que le jeune ariégeois a l’idée de les remplacer par un réseau social de la maintenance « sans installation de matériel informatique (..) et sans formation avec une interface simple, ergonomique et responsive« .

Moyennant un abonnement de 30 euros mensuels par technicien, les entreprises y trouvent toutes les ressources nécessaires pour subvenir à la moindre panne. « En moins d’une minute vous pouvez créer la fiche d’un de vos équipements grâce à l’interface mobile et aux catalogues d’équipements de la communauté » précise-t-il.

Mobility Work facilite ainsi le travail des techniciens au quotidien et permet « d’échanger avec des industriels partageant les mêmes problématiques de manière anonyme« . L’application offre également la possibilité d’analyser les interventions et gérer son parc d’équipement. 

Une success story ariégeoise

Avec 13 salariés, la start-up Mobility Work est basée à la fois à Paris et à Saint Paul de Jarrat, en Ariège.

Développé depuis 2013, ce « Facebook » de la maintenance compte aujourd’hui plus de 5000 utilisateurs et elle est disponible dans 83 pays. Un succès fulgurant après seulement 18 mois d’existence. Si bien que la jeune pousse ariégeois est parvenue à boucler une levée de fond d’un million d’euros en juin 2017. 

Aujourd’hui, Marc-Antoine Talva aimerait pousser localement. L’Ariège n’a paradoxalement pas encore client de l’application.

>>> Reportage de Laurent Winsback et Pascal Dussol (France 3 Foix) :


Mobility Work, une start-up ariégoise

Julien Leroy

11 Nov

Succès de « Météo09 » une page Facebook sur la météo en Ariège

Suivre localement la météo de l’Ariège. C’est le créneau de la page Facebook « Metéo09 » créée par Morgan Nietto, un météorologue amateur âgé de…19 ans. Il est suivi quotidiennement par plus de 2500 internautes !

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Morgan Nietto est un passionné de météorologie depuis l’âge de 3 ans. « Mes parents m’ont raconté que je préférais regarder un bulletin météo à la TV qu’un dessin animée » s’amuse le jeune homme. 

Aujourd’hui, à 19 ans, il propose, quotidiennement, des prévisions locales et des alertes météo sur le département de l’Ariège via la page Facebook « Météo09″.

Ouvert depuis août 2015, le compte est alimenté par une équipe de jeunes météorologues amateurs, tous âgés de moins de 22 ans (Pierre, Corentin, Maël et les deux Morgan). Pour produire leurs bulletins, ils s’appuient sur des témoignages, des relevés officiels et des stations météorologiques chez des particuliers. Un réseau qui permet d’offrir des prévisions très locales. 

C’est d’ailleurs ce qui plait aux internautes. « Météo09 » comptabilise, en moyenne, 2500 visites par jour. La page connait des pics à 70.000 connexions, les jours d’alerte météo.

Morgan Nietto avait déjà fondé, à l’âge de 15 ans, une page Facebook Météo82, dédié à la météo dans le Tarn-et-Garonne. Nous avions dressé son portrait sur ce blog en juillet 2015

Le portrait (en vidéo) de Morgan Nietto, fondateur de la page Météo09 (reportage de Youshaa Hassenjee et Laurent Winsback de France 3 Midi-Pyrénées) :


PORTRAIT METEOROLOGUE AMATEUR

>> Page Facebook : « Météo 09 » :https://www.facebook.com/Meteo09/

Julien Leroy

16 Mar

Tourisme collaboratif : Toulouse dans les 15 premières villes mondiales pour l’échange de maison entre particuliers

L’échange de maisons pour les vacances entre particuliers est en vogue et notamment en Midi-Pyrénées. Toulouse est la 13ème ville mondiale en la matière et la 5e de France selon le site internet GuestToGuest, leader du secteur.

© GuestToGuest

© GuestToGuest

Selon le palmarès mondial d’échange de maisons ou d’appartements entre particuliers publié le réseau social GuestToGuest ce 15 mars, Toulouse se classe 13e au niveau mondial en terme d’offre et de demandes. La ville rose est également 5e dans l’hexagone. 

Derrière Toulouse, d’autres villes de Midi-Pyrénées tirent leur épingle du jeu. Cauterets, Luz-Saint-Sauveur, Bagnères sur Luchon, Ax-les-Thermes sont les 4 autres destinations préférées des adeptes de l’échange de maison.

Midi-Pyrénées : 6ème région de France préférée pour l’échange de maison

Globalement, ce secteur du tourisme collaboratif se porte très bien en Midi-Pyrénées. La région se classe à la 6e place au niveau national « avec plus de 4500 logements proposés » précise le communiqué de presse de GuestToGuest. 

« La région Midi-Pyrénées (..) accueille chaque année de plus en plus de touristes venus de France et du monde entier : Espagne, Italie, Pays-Bas, Canada, Etats-Unis… On retrouve d’ailleurs parmi les villes les plus populaires Toulouse, Cauterets, Luz-Saint-Sauveur, Bagnières-sur-Luchon, Ax-les-Thermes » poursuit la direction de GuestToGuest France. 

Créé en 2011, GuestToGuest est le leader mondial dans l’échange de maisons ou d’appartements entre particuliers pour les vacances. Le réseau social propose aujourd’hui plus de 170 000 logements répartis dans 187 pays réduisant ainsi les frais de location.

Julien Leroy

04 Juin

Un site de ventes privées de produits 100 % ariégeois

© les-ventes-du-09.fr

© les-ventes-du-09.fr

Voici une belle initiative numérique dans l’Ariège. Un jeune diplômé de commerce vient de lancer un site de ventes privées 100 % ariégeois : les-ventes-du-09.fr. L’idée est de proposer des ventes privées en ligne avec des artisans locaux, des producteurs du pays et des commerces de proximité. L’internaute peut ainsi trouver des bijoux, des produits du terroir, des vêtements, de la maroquinerie,…made in Ariège.

Un circuit court qui permet de promouvoir le savoir-faire de l’artisanat local. « Nous avons la chance en Ariège d’avoir des producteurs attachés aux traditions et au travail bien fait » déclare le créateur du site, Jean-François Voile. Installé à Tarascon-sur-Ariège, le jeune entrepreneur quadrille le département pour dénicher lui-même les futurs vendeurs. Aujourd’hui, une vingtaine d’entre eux a déjà rejoint les-ventes-du-09.fr. Un site à découvrir.

26 Avr

Parodié sur Twitter, le club de football de Luzenac (Ariège) ne plaisante pas

© LAP - Luzenac Ariège Pyrénées

© LAP – Luzenac Ariège Pyrénées

A peine montée en Ligue 2, le petit club de football de Luzenac dans l’Ariège ne plaisante pas avec sa communication extérieure, notamment sur les réseaux sociaux. En effet, un petit malin a profité de l’engouement médiatique pour parodier le compte Twitter du club. Ouvert le 21 avril dernier, le faux compte Luzenac AP (@LuzenacEN) diffuse depuis des propos déplacés ou satiriques. Parmi les messages publiés : l’arrivée de Cristiano Ronaldo pour y finir sa carrière, des fausses félicitations au club d’Ajaccio, l’ouverture de négociations avec David Moyes, l’entraîneur limogé de Manchester United. Un humour qui n’est pas du goût des dirigeants ariégeois. Ils ont d’ailleurs décidé de porter plainte pour usurpation d’identité. « Le club par l’intermédiaire de son président Monsieur Jérôme Ducros tient à présenter ses excuses aux clubs concernés par les propos déplacés du faux compte Twitter« , a fait savoir Luzenac AP sur son site officiel. En attendant, retenez que le vrai compte Twitter du plus petit club de l’histoire de la Ligue 2 est @LuzenacAP.

Exemple de tweet du faux compte :