08 Jan

Occitanie : une litière connectée pour surveiller la santé de son chat

Basée à Montpellier, la startup Novandsat lance la commercialisation de « Caremitou ». Avec ses nombreux capteurs, cette litière innovante permet de surveiller la santé de son animal. Une prouesse technologique enfin disponible.

© Caremitou.

« Aujourd’hui, trop particuliers ne font pas la démarche de se rendre régulièrement chez le vétérinaire pour contrôler la santé de leur chat. Pourtant une simple analyse d’urine suffit souvent à  détecter une maladie chronique type diabète, insuffisance rénale, troubles hépatiques… » expliquait Philippe Daurenjou au moment de recevoir son prix au CES 2020.

Douze mois plus tard, le fondateur de la start-up Novandsat peut (enfin) lancer la commercialisation de sa « maison e-sante » pour chat.

Baptisée « Caremitou », son innovation réinvente la litière pour nos amis félins.

Truffés de capteurs, la litière peut peser l’animal, relever sa température et réaliser des analyses d’urine du chat sans qu’il s’en aperçoive. Le tout à domicile !

Les données recueillies sont ensuite envoyées sur le smartphone du maître ou directement au vétérinaire.

« Caremitou est la solution idéale pour toutes les parties ! A la fois au profit du propriétaire, qui dispose d’un suivi régulier sur la santé de l’animal et au profit de l’animal qui ne subit plus le stress de l’analyse lors d’une consultation physique, ainsi que du vétérinaire qui peut suivre en continu la santé du chat et intervenir au bon moment si nécessaire » précise Philippe Daurenjou.

Après des mois de tests, l’objet connecté est disponible à la vente pour la somme de 299 euros.

Avec 14 millions de chats en France, le marché semble prometteur. La start-up ambitionne de vendre 3500 litières d’ici fin 2021.

Plus d’info sur https://www.caremitou.com/

Julien Leroy

24 Juil

Deux Toulousains inventent « Emprunte mon toutou », LeBonCoin pour prêter (et faire garder) son chien

Garder un chien gratuitement, uniquement pour le plaisir. C’est le concept lancé par deux Toulousains avec leur plateforme nationale  « Emprunte mon toutou ». Un service destiné à la fois à ceux qui ne peuvent pas avoir un animal à plein temps et aux propriétaires qui veulent partir le temps d’un week-end ou en vacances.

© Emprunte Mon Toutou

© Emprunte Mon Toutou

« Il s’agit une d’une plateforme qui met en relation des personnes qui souhaitent faire garder leur chien avec des personnes qui souhaiteraient garder des chiens » résument les concepteurs Toulousains de la plateforme « Emprunte mon toutou »

Une version du « dog-sitter » mais entièrement gratuite. « Les emprunteurs ne sont pas rémunérés, c’est pour le plaisir de garder un chien, pour ceux qui n’en ont pas ».

« Plus d’excuse pour abandonner son animal cet été »

« Trouver une personne de confiance pour s’occuper de son chien, le temps d’une promenade, pendant un week-end, ou lors de vacances, n’est pas toujours chose aisée »  poursuivent Thibaut Pfeiffer et Eleanor Stanton

Or, « D’un autre côté, des milliers de personnes adorent les chiens mais ne peuvent en avoir, pour diverses raisons ». C’est dans cette optique de mise en relation qu »Emprunte Mon Toutou a été créée. Il suffit de s’inscrire et de chercher des bénévoles à proximité. « Le chien est l’animal préféré de 51 % des Français… mais seulement 26% en possèdent » précisent les deux Toulousains.

Déploiement dans les grandes villes de France

« Emprunte Mon Toutou » est né dans la ville rose en mars 2017. « En moins d’un mois, 500 membres toulousains s’inscrivent » assurent le duo. Un engouement qui les incite à se déployer rapidement dans les grandes villes françaises. Paris, Bordeaux, Lyon, Montpellier, Marseille, Rennes, Nice sont désormais connectés depuis juin 2017.

Aujourd’hui, la plateforme rassemble « 1911 membres, 647 chiens et 1264 emprunteurs« .

>>> Plus d’info sur : www.empruntemontoutou.com

>>> Reportage de Marie Martin et Juliette Meurin (France 3 Toulouse) – Juillet 2017 :

« Emprunte mon toutou », le site internet toulousain qui permet d’avoir un chien, de temps en temps

Julien Leroy