11 Juil

« Bref, je bosse en réa », la vidéo parodique du service de réanimation de l’hôpital d’Albi

© France 3 Occitanie

Le service réanimation de l’hôpital d’Albi dans le Tarn fait le buzz depuis début juillet, avec leur vidéo « Bref, je bosse en réa« . 

En reprenant le concept de la série télévisée « Bref », les équipes racontent avec humour, leur quotidien rythmé par la Covid-19 et la charge de travail.

Derrière cette parodie, l‘objectif est de casser les préjugés et donner envie de les rejoindre. D’ailleurs, le concepteur de « Bref » Kyan Khojandi les soutien à 100%. 

En attendant de susciter des vocations, la vidéo totalise près de 40 000 vues sur YouTube.

Une de nos équipes de France 3 Tarn a rencontré les acteurs en herbe : 

Julien Leroy

04 Mar

Athlétisme : découvrez la magnifique vidéo sur les gestes de l’heptathlon (réalisée à Albi)

© Benjamin Ziegler

C’est la dernière pépite du réalisateur Patrick Foch.

Cette fois-ci, le Toulousain s’est intéressé au gestes de l’heptathlon.

Méconnu du public, cette épreuve d’athlétisme regroupe 7 disciplines (trois courses, saut de haies, javelot, saut en hauteur et lancer de poids). Elle exige des athlètes complets maitrisant les mouvements de chaque épreuve.

C’est cet aspect que Patrick Foch a voulu mettre en valeur dans son clip tourné à Albi. Postée sur YouTube le 27 février 2021, la vidéo est une réussite audiovisuelle et artistique. 

Pour y parvenir, il a fait appel à la Tarnaise Célia Perron, championne de France de pentathlon. Hasard du calendrier, cette spécialiste des épreuves combinés entame ce vendredi 5 mars ses premiers championnats d’Europe à Torun en Pologne. 

Depuis quelques années, Patrick Foch travaille sur le mouvement. Ces clips vidéos font régulièrement le buzz sur le web. En décembre 2020, la chorégraphie de danseuses de pole dance au sommet de Peyragudes enchante les internautes. Il y a un an, il réalise un clip musical sur une danse aquatique qui totalise aujourd’hui plus de 32 millions de vues.

Julien Leroy

06 Août

Coronavirus : les youtubeurs Tibo InShape et Juju Fitcats testés positifs au Covid-19

Vive émotion chez les milliers de fans du couple de youtubeur Tibo InShape et Juju Fitcats. Installés à Albi, les deux stars du web ont annoncé ce mardi 4 août, être atteints du Covid-19.

© Tibo Inshape

Malgré leur jeunesse (28 et 25 ans) et leur forme athlétique, les youtubeurs fitness Tibo InShape et Juju Fitcats sont contaminés par le coronavirus. Le couple tarnais l’a annoncé sur les réseaux sociaux ce mardi 4 août.

« J’ai fait le test ce matin. On est positif avec @jujufitcats. Pour le moment je me sens juste fatigué mais sinon ça va ! On va suivre l’évolution pour être sûr que tout aille bien ! » a réagit Tibo InShape sur son compte Instagram.

« Non ce n’est pas terminé. Oui, tout le monde peut être touché. Même toi, même moi » complète sa compagne. Cette dernière a également dévoilé sa crainte pour sa santé.

« J’ai quand même fait un petit détour par l’hôpital pour être sûr que mes poumons allaient bien car, même si je n’en parle presque jamais, certains soucis de santé me créent une gêne respiratoire avec laquelle je vis depuis trois ans maintenant. (..) Mais ma saturation en oxygène est bonne donc je suis de retour à la maison et mon médecin m’appelle tous les jours pour suivre l’évolution« .

 

Voir cette publication sur Instagram

 

🦠 Moment. 🇫🇷 Cette photo prise il y a trois mois illustre très bien la situation actuelle. Et c’est parti pour 14 jours de « quatorzaine ». Vendredi matin, j’ai été m’entraîner comme d’habe mais j’me sentais pas hyper bien ; tête lourde, difficulté à respirer, essoufflement, la gorge et le nez qui brûlent.. bref, impossible de finir ma séance. Vendredi après-midi, j’me retrouve chez mon médecin qui me prescrit le test du Covid-19 par prélèvement nasal (ouais on adore 😅 en vrai les gars, rassurez-vous, vrmt ça ne fait pas mal). Entre samedi et dimanche, je perds le goût et l’odorat, la respiration ne s’arrange pas. Hier matin, je passe le test, j’apprends que je suis positive le soir-même et que les 14 prochains jours se passeront entre mon lit, ma cuisine et mon canapé. Aujourd’hui, j’ai quand même fait un petit détour par l’hôpital pour être sûr que mes poumons allaient bien car, même si je n’en parle presque jamais, certains soucis de santé me créent une gêne respiratoire avec laquelle je vis depuis trois ans maintenant et pour laquelle je suis suivie régulièrement alors avec l’arrivée de la méchante bébête Covid-19, ma respiration fait un tit peu la tronche.. Mais ma saturation en oxygène est bonne donc je suis de retour à la maison et mon médecin m’appelle tous les jours pour suivre l’évolution 💪 Alors non les gars, c’est loin d’être terminé. Oui, tout le monde peut être touché. Même toi, même moi. Le Covid ne prend pas de vacances en tout cas. Prenons soin les uns des autres, restons prudents. Kiss kiss ! #teamfitcats #jujufitcats #teamshape

Une publication partagée par Juju Fitcats (@jujufitcats) le

La nouvelle a aussitôt inquiété leur communauté. Des milliers de fans ont réagi en postant des messages de soutien. Le duo tente de les rassurer malgré une certaine appréhension face à cette épidémie virale.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Mood Moment. 🇫🇷 J’vous présente la tenue de « COROLANTUS », l’émission à suivre absolument pendant ces deux prochaines semaines 😅 (ça vaaa, je blague) J’en profite pour passer un petit msg les chats parce que l’on reçoit déjà trop d’avis sur « comment on devrait gérer et parler de notre état de santé ? » et alors entre ceux qui nous blâment de garder le sourire en story ou de « minimiser les choses » et ceux qui, au contraire, nous accusent de « trop en faire » alors que, je cite, « le Covid-19, ce n’est rien.. » comment vous dire ? Sachez que chaque cas est différent, que les symptômes ne sont pas les mêmes d’une personne à l’autre et que la façon de les gérer dépend de chaque individu. Comme expliqué de mon côté, la respiration et la fatigue sont, à l’heure actuelle, les symptômes les plus difficiles à gérer pour moi MAIS ça ne va pas m’empêcher de garder le sourire et de faire des blagues si j’en ai l’envie (ou le besoin..) quand j’vous parle en story et ça me regarde. Vous connaissez mon franc parler les chats, et j’avais besoin d’être au clair avec vous là dessus 🙏 Merci pour tous vos adorables messages depuis hier, merci pour votre soutien, votre présence au quotidien.. du LOVE ❤️ #teamfitcats #jujufitcats #teamshape

Une publication partagée par Juju Fitcats (@jujufitcats) le

Basés à Albi, Tibo InShape et Juju Fitcats sont deux stars du web suivis par près de 10 millions de fans (7,5 pour lui, 2,1 pour elle). Leurs vidéos sur le fitness, la musculation et les exploits sportifs (il vient de gravir le Mont Blanc) totalisent plus de 2,5 milliards de vues !

En attendant leurs nouveaux challenges, le couple s’est mis en quarantaine. « A dans 14 jours… » promet Juju Fitcats.


A lire aussi : 

Julien Leroy

06 Mai

Jujufitcats, la première Youtubeuse Fitness de France

Installée à Albi, Jujufitcats connait un succès fulgurant sur YouTube. A 24 ans, elle est la première youtubeuse fitness de France avec 1,3 million d’abonnés. La Tarnaise nous a accordé sa première interview médiatique.

© Jujufitcats – avril 2019

Justine alias Jujufitcats, nous a ouvert les portes de la salle de Tibo Inshape à Albi pour cette interview.

Cette fois c’est sans leggings et brassière de sport que la youtubeuse s’est livrée à nous tout naturellement et toujours souriante. Tout en arpentant la salle de sport, elle a commencé à nous expliquer, avec passion, sa vie quotidienne, entre tournage, cross fit et posts Instagram.

De 15 000 à 1,3 million d’abonnés 

A 20 ans, elle débute la musculation à Montréal où elle part faire ses études. C’est un renouveau pour cette étudiante atteinte d’anorexie. Depuis ce jour-là, la salle… ou plutôt « le temple », a toujours fait partie de sa vie.

De retour en France, elle continue ses entraînements. La musculation devient une passion. Loin de s’arrêter, cette compétitrice s’attaque à la préparation du Natural fitness show qu’elle remporte en 2017. La même année, Justine se lance dans le concours Miss Inshape, organisé par le Youtubeur Tibo Inshape. Ce toulousain est la star européenne des youtubeurs de fitness avec 6 millions d’abonnés.

Jujufitcats remporte l’élection avec 83.9% des voix ! C’est à ce moment-là que tout bascule. « J’ai gagné 100.000 abonnés en une journée ! » raconte Justine.

Alors qu’elle s’était lancée dans ce concours sur « un coup de tête », cela va devenir le point de départ de sa carrière de youtubeuse. Sous la demande de ses nouveaux abonnés, elle se lance dans la réalisation de vidéo en ligne.

Jujufitcats imagine alors, une chaîne YouTube « sans tabou » qui parle de sport (évidemment) mais aussi de développement personnel et de nutrition. Le tout accompagné d’une bonne dose d’humour.

Aujourd’hui à 24 ans, la jeune femme originaire de l’Essonne, compte 1,3 million d’abonnés et plus de 100 millions de vues. Et s’épanouie dans le Tarn, avec son compagnon…Tibo Inshape.

En travaillant pour YouTube on finit par vivre YouTube

Plus qu’un métier, un mode de vie. C’est une passion dévorante qui demande de la rigueur et énormément de travail. Exemple avec une vidéo où l’on voit Justine faire l’examen d’entrée chez les sapeurs-pompiers. Pour réaliser la vidéo, il a fallu 2 jours de tournage et 2 semaines de montage.

Quand on est youtubeuse il n’y a pas un seul moment où le travail n’entre pas en ligne de compte. « Les abonnés attendent leurs posts tous les jours. Si je n’en envoie pas pendant une journée ils s’inquiètent. J’ai déjà reçu des messages me demandant si j’allais bien » .

« Je reçois beaucoup d’amour et d’encouragement de la part de ma communauté qui est formidable. Ce n’est pas un problème pour moi d’être reconnue j’adore aller à leur rencontre, mais je n’aime pas monopoliser l’attention quand ce n’est pas moi quoi doit être mise à l’honneur » poursuit la youtubeuse.

Mais cet afflux d’amour et de reconnaissance est indissociable de ses inconvénients. Adieu les soirées intimes au cinéma et adieu l’anonymat lors d’un baptême en famille. Pourtant Justine refuse que sa popularité soit un frein à sa vie. « Il était indispensable que je continue à sortir et à voir ma famille » explique Justine.

Malgré tout, Juju reste « spontanée« , c’est son maître mot. Un moyen de ne jamais être à court d’idées et aussi la recette de son succès. La communauté s’est attachée à la Juju naturelle et pétillante capable de poster une photo d’elle sur les toilettes par exemple. « Je ne prépare jamais mes textes à l’avance dans les vidéos, sauf dans celles où j’essaie d’expliquer des termes techniques car je dois rendre le vocabulaire accessible à tous ».

© Jujufitcats – avril 2019

Elle a toujours paru à l’aise face à la caméra

L’exposition publique n’a pas complexé Justine, au contraire elle se sent plus forte. « Chez moi cette exposition a eu un effet bénéfique, je dois tenir le coup pour mes abonnés, je suis devenue un exemple alors je n’ai pas le droit de flancher« .

Cette expérience professionnelle est un nouveau défi que cette compétitrice remporte haut la main. A travers ses vidéos, elle transmet des valeurs, qui lui tiennent beaucoup à cœur comme : rester soit même et surtout s’aimer tel que l’on est. Des qualités qui correspondent tout à fait à sa ligne éditoriale sportive et à sa personnalité franche et naturelle.

Et à part YouTube ?

Si sa carrière devait s’arrêter un jour, Justine souhaiterait ouvrir un restaurant de recettes Healthy.

Justine s’emploie régulièrement à la cuisine avec des recettes fit et gourmandes qu’elle partage dans ses vidéos. D’ailleurs son livre de recette sera publié en septembre 2019.

>>> Pour continuer à découvrir Jujufitcats : Sa chaîne YouTube

>> Reportage de France 3 Tarn du 22 octobre 2019 

Sarah Marty

11 Mar

Recrutement sportif : une startup d’Albi lance un « LinkedIn » du rugby

Imaginez un réseau social qui permet à tous les sportifs de se faire connaître afin d’être repérer par un club ou par un agent. C’est l’idée de « myRookie » crée à Albi, par un ancien joueur de rugby à XIII. Un « LinkedIn » dédié au rugby avant de s’ouvrir à d’autres disciplines.

© MyRookie

« C’est une application pour révéler les grands rugbymen de demain » résume en quelques mots Eric Anselme, le fondateur de myRookie

Ancien joueur de rugby à XIII reconverti en entraîneur, il lance aujourd’hui un « LinkedIn  » dédié au rugby.

« myRookie est un réseau social dédié au recrutement sportif en France et à l’International » poursuit son concepteur. « Un joueur ou un entraîneur peut chercher un club (et inversement). Un club peut solliciter un entraîneur ou un kiné, etc… (..). L’idée est de faciliter les mises en relation en créant une véritable communauté sportive en ligne« .

« myRookie bouscule les lignes du recrutement sportif » affirme Eric Anselme qui souhaite donner à tous, les mêmes chances de visibilité et de réussite.

D’ailleurs, le concept est né de sa propre expérience professionnelle.

« Quand j’étais un jeune joueur, mon rêve était de décrocher un contrat avec un club anglais ou australien, or cela restait pour moi une espèce d’idéal impossible à atteindre. La cause ? Une absence patente de visibilité » raconte-t-il. Le déclic viendra en 2014 lorsqu’Eric Anselme est entraîneur de l’équipe de rugby à XIII d’Albi. « Je me suis retrouvé soudainement avec 4 départs. J’ai eu beaucoup de difficultés à recruter« .

Devenir un LinkedIn du sport

Lancé en février 2018, myRookie revendique 1000 utilisateurs issus de 14 pays. Plusieurs clubs ont également « adopté l’application dont le Stade Toulousain, Leeds Rhinos, les Dragons Catalans ou le Toulouse Olympique » précise le fondateur.

L’utilisation est gratuite pour les joueurs mais devient payante pour les agents sportifs. Un profil Premium (comme sur LinkedIn) est également proposé pour optimiser sa visibilité.

A terme, la start-up basée à Albi, espère s’ouvrir à d’autres disciplines comme le basket ou le football.

>> Reportage TV de France 3 Tarn (Auriane Duffaud et Valérian Morzadec) : 

>> Plus d’info sur : myrookie.io

Julien Leroy

10 Mar

Où se balader dans le Tarn ? le site « 81rando » propose plus de 8800 km de randonnée

Envie de randonner dans le Tarn ? Le site web « 81rando » va devenir votre compagnon de route. Alimenté par un randonneur passionné de 62 ans, il propose plus de 660 itinéraires balisés.

© Philippe Turpin / MaxPPP

« 81rando est un site pour les randonneurs dans le Tarn » résume en quelques mots Michel Delpech, son fondateur.

Ce retraité de 62 ans est un mordu de la randonnée pédestre depuis des décennies.

Alors, il a eu l’idée de cartographier tous les itinéraires de randonnée du Tarn et des communes voisines.

Ouvert en mars 2018, « 81rando » propose aujourd’hui 655 itinéraires, soit plus de 8800 km. Pour chaque parcours, vous pouvez télécharger, librement, la fiche informative accompagnée des cartes Google Maps et IGNrando.

Ce site web est une véritable bible des randonnées tarnaises.

« 81rando n’est pas un site officiel. Il est le fruit d’une initiative individuelle » précise Michel Delpech. « Il rend, à sa manière, hommage à tout le travail mis en œuvre (..) par le Conseil départemental du Tarn qui anime depuis longtemps une dynamique autour de la qualité des itinéraires de randonnée pédestre ».

>>> Site web : www.81rando.fr

Julien Leroy

28 Jan

Albi : créer un jeu vidéo en 48 heures

Créer un jeu vidéo en 48 heures. C’est le défi du Global Game Jam qui a réuni plus de 40.000 gamers à travers le monde, ce samedi 26 et dimanche 27 janvier. A Albi, 80 passionnés se sont prêtés au jeu. Reportage.

© France 3 Tarn

Depuis 10 ans, Le Global Game Jam (ou GGJ) est un challenge mondial qui consiste à créer un jeu vidéo en 48 heures à partir d’un thème imposé. Il s’agit du plan hackathon de gameurs au monde. 

L’édition 2019 s’est déroulé ce week-end, les 26 et 27 janvier. 40.000 passionnés et professionnels de 108 pays étaient derrières leurs écrans. Cette année, le thème était « what’s home mean to you » (« Que signifie la maison pour vous ? »). 

A Albi, 80 gameurs se sont prêtés au jeu.

Une de nos équipes de France 3 Tarn (Saloua Taourda et Véronique Galy) a pu suivre ce défi :

Julien Leroy

23 Juin

Albi a (désormais) son salon geek

Après Toulouse, Tarbes, Muret ou Onet-le-Château,… Albi accueille sa convention geek. La première édition du Albi Geek Celebration se déroule ce samedi 23 et dimanche 24 juin au parc des expositions. 3000 personnes sont attendues.

© Tim Somerset /Maxppp

Voici un nouveau rendez-vous pour les passionnés de la culture geek de Midi-Pyrénées.

La capitale du Tarn organise, ce samedi 23 et dimanche 24 juin, la première édition de l’Albi Geek Celebration.

Au programme : compétitions de jeux vidéo, conférences de youtubeurs, comédiens et artistes, concours de cosplay et une trentaine d’exposants.

Du côté des invités, les visiteurs pourront rencontrer notamment Philippe Ariotti (l’une des voix françaises des Dragon Ball Z), Françoise Cadol (qui double Lara Croft de Tom Raider) et les youtubeurs Frigiel, Franck et Hugo du Tatou.

Ce salon est organisé par Albi Expo et l’Association Joystick. Cette dernière organise déjà le Tarbes Geek Festival. Elle espère ainsi que cette nouvelle édition tarnaise rencontre le même succès. 3000 personnes sont attendus au parc des expositions d’Albi. 

Notons que le département du Tarn est désormais bien doté de festivals sur la culture geek avec les conventions de Mazamet et Castres.

>>> Plus d’info sur albigeekcelebration.com

Julien Leroy

03 Oct

Des Tarnais lancent une nouvelle monnaie numérique et nationale : COOPEK

Exclusif. Des Tarnais lancent ce lundi 3 octobre, une monnaie 100% numérique baptisée « COOPEK ». L’objectif est de créer une économie complémentaire sans spéculation et plus durable en France. Présentation de ce nouveau venu dans le secteur de la Fintech.

© Coopek

© Coopek

Créer une nouvelle monnaie en France. C’est le rêve d’une équipe réunie autour de Gérard Poujade, le maire du Séquestre dans le Tarn. Comme pour l’euro, le COOPEK « est une monnaie d’échange ou de consommation et un outil d’investissement » expliquent-ils.

D’ailleurs, 1 Coopek vaut exactement 1 euro. Mais cette monnaie se veut différente. Elle « n’a pas vocation à remplacer le système actuel mais bien à apporter un système complémentaire qui profite aux plus engagés pour un développement plus durable et une société plus équitable« . En effet, ses fondateurs veulent lancer une monnaie complémentaire « sans commission, ni intérêt, ni placement à terme ».

Entièrement numérique, Coopek vise ainsi à « repenser notre économie » afin de rendre cette dernière « Sans spéculation (..), plus juste, plus respectueuse de l’environnement et moteur d’une société plus durable » expliquent les Tarnais.

COOPEK n’a pas vocation à remplacer le système actuel mais bien à apporter un système complémentaire qui profite aux plus engagés pour un développement plus durable et une société plus équitable – expliquent Gérard Poujade, co-fondateur

« 98% de la monnaie existante dans le monde servent aux échanges boursiers ou financiers. Donc, seulement 2% serviraient à l’économie réelle, celle des flux de produits et de services ! La raison voudrait que tout cela s’arrête. Une raison plus grande encore consiste à imaginer des solutions alternatives et complémentaires » précise Gérard Poujade.

Coopek marche ainsi chez des commerçants, des associations ou des entreprises partenaires. Mais la coopérative SCIC SA COOPEK, créée pour gérer le dispositif, propose également d’autres services financiers. Par exemple, il sera possible de souscrire à un « Crédit COOPEK inter-entreprise à taux 0% orienté vers des investissements durables » (..) et à fort impact societal« .

Parallèlement, lorsque vous échangerez des euros avec des Coopek, 5% de la transaction sera offert à des associations à but non lucratif. « Chaque citoyen est aKteur du changement en choisissant le projet qu’il souhaite financer » détaille l’équipe tarnaise. La mission « est d’amener le plus grand nombre aux valeurs de l’Economie Sociale et Solidaire » conclut-elle.

Ouverts à tous (particuliers, associations, collectivités et entreprises), comptez entre 70 et 150 € de frais pour se lancer dans cette aventure solidaire. « Les frais de gestion sont fixes et assez faibles pour rendre la monnaie accessible au plus grand nombre. La monnaie COOPEK s’utilise comme un moyen de paiement électronique » détail le co-fondateur Gérard Poujade. L’utilisateur possède ensuite un compte en ligne et une carte de paiement sans contact.

Les concepteurs Tarnais se donnent 4 ans pour imposer leur modelée économique. « D’ici 2020, les objectifs sont 15 millions de Coopek mis en circulation, 200 aktiveurs, 15 000 entreprises et associations et 50 000 particuliers ».

Une monnaie à la fois pour consommer et pour investir

Le dispositif est séduisant même s’il est difficile de dire à ce jour, le véritable impact sur notre vie quotidienne.

Par ailleurs, des monnaies similaires ont déjà vues le jour ces dernières années en Occitanie ou dans le monde : Sol Violette, la monnaie locale et citoyenne de Toulouse ou le célèbre Bitcoin qui se veut également un système économique sans aucune autorité centrale.

Cependant, « Coopek est d’abord une monnaie nationale et non locale. Ensuite, c’est une monnaie de consommation mais aussi des crédits pour financer la transition énergétique,carbone, alimentaire,sociale«  précise Gérard Poujade. « Nous nous rapprochons du modèle du WIR en Suisse mais nous les seuls en France« . Une belle initiative à suivre.

>> Reportage de France 3 Tarn du 3 octobre 2016 (Nicolas Bonduelle et Nathalis Fournis) :


La monnaire numérique COOPEK


>> Plus d’info sur le site officiel : 
www.coopek.fr

Julien Leroy