21 Jan

Montpellier : la startup Sportihome (le « Airbnb » des skieurs) signe avec les magasins Intersport

Exclusivité. Nouveau contrat pour la startup Sportihome basée à Montpellier. La plateforme de location de logements entre sportifs annonce ce 21 janvier 2020, un partenariat avec les magasins Intersport, le leader français de la location de matériel de ski en ligne.

© Sportihome

Seulement 1 mois après son partenariat avec Décathlon, c’est au tour d’Intersport de signer avec la plateforme Sportihome (made in Occitanie).

Créée à Montpellier en 2017, Sportihome est un « airbnb » des voyageurs sportifs. L’application propose à la fois, un guide des meilleurs spots dans le monde et la possibilité de loger chez des sportifs aussi passionnés que vous. A ce jour, la plateforme couvre 45 disciplines sportives, recense 6700 locations et revendique près de 30.000 utilisateurs.

Une offre unique en France qui a séduit les 245 magasins du réseau Intersport montagne. A chaque location de ski, le client « bénéficiera d’une offre découverte de 50€ sur son prochain séjour avec Sportihome » précise Sylvain Morel, co-fondateur et directeur commercial de la jeune pousse Héraultaise.

« S’associer avec un acteur spécialisé dans l’hébergement pour les sportifs nous est apparu comme une évidence ! Ce nouveau partenaire nous permet d’offrir à nos clients une expérience de séjour sportif complète » complète Félia Lompech, responsable partenariats BtoB chez INTERSPORT Rent.

Si l’opération est un succès, des offres sur les locations de VTT, VAE (vélo à assistance électrique) et vélo de route seront proposées au printemps 2020.

Julien Leroy

12 Déc

Une startup veut devenir le « Airbnb » des achats immobiliers en proposant de tester le logement

Près de Toulouse, deux jeunes entrepreneurs proposent aux futurs acquéreurs d’essayer un bien immobilier pendant 1 à 5 nuits avant de l’acheter. Unique en France, leur plate-forme « Trynbuy » a déjà séduit les agences immobilières mais surtout, un… premier propriétaire.

© Jean-Marc Quinet / MAXPPP

Trynbuy est le tout premier site internet français qui permet de tester votre futur bien immobilier pendant quelques jours. 

« Une maison ou un appartement est souvent l’achat d’une vie » explique Thomas Peyre Co-fondateur de Trynbuy. « Pour éviter les moments de doute et d’inquiétude, nous proposons de tester un logement pendant 1 à 5 nuits avant de l’acheter« .

Concrètement, cela fonctionne sur le principe d’une location entre particuliers. Une fois l’accord du propriétaire, le prix de la nuitée est fixé en fonction de la valeur d’achat du bien. 

« Par exemple, pour un bien à 300 000 € : 150 € TTC la nuitée (0,05 %) » explique Thomas Peyre. 60 % de la somme revient ensuite au vendeur et le reste est reparti entre l’agence immobilière et la plateforme. Enfin, une commission est prise pour assurer la location. « Chaque test est assuré par Axa jusqu’à 1 500 000 € » précise le concepteur.

Lancé en juillet 2019 à Baziège au sud de Toulouse, Trynbuy a rapidement séduit les agences immobilières. « En seulement 4 mois, nous travaillons déjà avec plus de 200 agences dans le monde (France métropolitaine, Guyane, Martinique, Espagne, Portugal, Suisse et États-Unis)« . D’autant plus que ce nouveau service est gratuit pour les professionnels du secteur.

La difficulté reste à convaincre les propriétaires. Si le concept existe aux USA depuis plusieurs années, il est unique en France. Les deux concepteurs veulent rassurer et démontrer l’utilité de leur « Airbnb » des achats immobiliers.

D’ailleurs, ils sont parvenus à organiser un premier test grandeur nature à Villeneuve-Tolosane, près de Toulouse. L’opération est prévue d’ici quelques jours.

Trynbuy a été créé par les deux jeunes diplômés de 23 ans. Après un masters d’entrepreneur, Thomas Peyre se charge de la partie commerciale depuis les locaux à Baziège. Et Enzo Blanchon de Rodez, s’occupe du développement informatique.

> Plus d’info sur le site officiel : www.trynbuy.fr

Julien Leroy

08 Déc

Sport : la startup Sportihome (le Airbnb des sportifs) signe un partenariat avec Décathlon

Exclusivité. Née à Montpellier en 2017, la startup Sportihome continue de grandir. La plateforme de location de logements entre sportifs vient de signer un partenariat avec Décathlon. La marque préférée des Français va désormais commercialiser les offres de la jeune pousse d’Occitanie.

© Alexis Sciard / MaxPPP]

Après la start-up toulousaine Cenareo avec Samsung, c’est au tour de Sportihome de conclure un partenariat avec Décathlon. Ces collaborations entre grands groupes et jeunes pousses innovantes prouvent que l’écosystème numérique d’Occitanie se porte bien.

Créée à Montpellier en 2017, Sportihome est un « airbnb » des voyageurs sportifs. L’application propose à la fois un guide des meilleurs spots dans le monde et la possibilité de loger chez des sportifs aussi passionnés que vous. A ce jour, la plateforme couvre 45 disciplines sportives, recense 6700 locations et revendique près de 30.000 utilisateurs.

Un service unique en France qui a convaincu très tôt, Décathlon. C’est pourquoi, l’entreprise française de grande distribution de sport et loisirs, vient de signer un partenariat commercial avec Sportihome. 

Désormais, certains magasins de l’enseigne vont proposer des offres de location Sportihome à leurs clients. 

« Offrir des services complémentaires autour du matériel de sport vendu dans nos rayons est un réel plus pour nos clients. Imaginez … vous achetez votre nouvelle paire de ski et repartez aussi avec votre réservation de logement à la montagne chez un local lui aussi passionné de ski ! » explique Philippe Cassan, directeur régional de Décathlon Occitanie.

L’offre commerciale sera disponible à partir du 14 décembre 2019 dans les Décathlon de Montpellier, Bordeaux, Strasbourg et Teste de Buch.

Sylvain Morel, cofondateur de Sportihome est ravi de pouvoir s’adosser à l’enseigne préférée des Français (Crédit : Sportihomme)

Sylvain Morel, cofondateur de Sportihome est ravi de pouvoir s’adosser à l’enseigne préférée des Français : « Cette idée de partenariat avec Décathlon nous l’avons eu dès le démarrage de Sportihome. Pour le lancer il nous fallait cependant avoir une offre suffisamment dense pour satisfaire leurs clients et les futurs voyageurs sportifs, c’est chose faite, ils vont adorer !« .

L’entrepreneur montpelliérain espère s’étendre aux autres magasins du groupe. 

En seulement 2 ans d’existence, Sportihome affiche plus de 4000 réservations pour un chiffre d’affaire de 500.000 €. La start-up est également passée de 2 à 10 salariés. 

Julien Leroy

20 Juil

Un Toulousain crée « Mytriplan », le Airbnb des visites touristiques

Visiter une ville ou un pays avec ses habitants. C’est l’objectif de Mytriplan, une nouvelle plateforme collaborative née à Toulouse. Elle transforme les habitants locaux en conseillers voyage personnels.

©James Hardy /Maxppp

Mytriplan met en relation les touristes avec les habitants d’un pays ou d’une région.

« Les voyageurs, nos TripTravelers, indiquent leurs préférences de voyage et nous leurs trouvons un Triplanner ayant les mêmes centres d’intérêts » explique le fondateur, Bastien Pailloux.

Pour y parvenir, la plateforme recherche via des réseaux d’entraide entre habitants. « Ce qui permet de couvrir la plupart des pays » assure-t-il.

L’habitant local devient un conseiller voyage personnel

Une fois le conseiller de voyage en herbe localisé, le voyageur échange avec lui, via un espace de discussion. Il bénéficie alors des conseils pour préparer son séjour.

« Le voyage est avant tout une expérience humaine faite de rencontres et de découvertes. Nos Triplanners (..) donnent des conseils objectifs, avisés et sont à l’écoute des TripTravelers afin de leur permettre de découvrir comme un « local » des activités moins touristiques » détaille Bastien Pailloux.

La plateforme toulousaine permet également de réserver directement les activités et les hôtels programmés.

Pour chaque journée organisée, le voyageur est facturé 7 euros. « 5 vont à l’habitant local et 2 euros à la startup » détaille le fondateur. Un modèle économique qui exige un gros volume de prestations. Après 3 mois de fonctionnement, une quarantaine de journée a été enregistrée.

Ce « Airbnb » des visites touristiques a été imaginé par un globe-trotter toulousain, Fabien Pailloux. « Lorsque j’ai vécu au Mexique, ils étaient nombreux à me faire part de leur conseils de visites« . Le jeune Toulousain de 27 ans décide alors de lancer sa start-up.

Après avoir bénéficié du programme de pré-incubation « Le Starter », la plateforme a ouvert en avril 2018.

Mytriplan n’est pas le pionnier du secteur. En 2015, la startup toulousaine Guide Like You proposait également un Airbnb des greeters avant d’être racheté, l’année suivante, par Meetrip. 

>>> Plus d’info sur le site officiel : www.mytriplan.travel

Julien Leroy

19 Juin

Adopte ma tomate, un site de rencontre pour les… amoureux du jardinage

Née à Toulouse, la startup « Adopte ma tomate » veut être le Airbnb des jardins. La plateforme met en relation les propriétaires avec les mains vertes en manque d’espace.

© Adopte ma tomate

Adopte ma tomate est un site de rencontre pour les… amoureux du jardinage.

Née à Toulouse en novembre 2017, la plateforme met en relation les propriétaires de jardins avec les mains vertes en manque d’espace.

« Adopte ma tomate facilite le co-jardinage urbain par la mise en relation entre les propriétaires de jardins qui n’ont pas le temps ou ne peuvent plus s’en occuper et les personnes qui souhaitent jardiner mais n’ont pas de jardin » explique Octavia Ivan, la fondatrice. 

Ainsi, les jardiniers amateurs peuvent trouver un carré de terre près de chez eux, qu’il soit potager, fleuri ou fruitier. Des ateliers (payants) sont également proposés à la communauté.

Parallèlement, ce « Airbnb » des jardins veut « re-végétaliser la ville » espère sa conceptrice. Elle souhaite également « Favoriser la production locale, le lien social (..) Et surtout collaborer à la préservation du savoir-faire des gestes du jardinage« . 

7 mois après son lancement, Adopte ma tomate revendique 300 passionnés et une dizaine de jardins entretenue dans la ville rose.

Aujourd’hui, la jeune pousse lance une campagne de financement participatif pour développer son idée.

Elle aimerait également décliner le concept dans les entreprises. Des contacts sont d’ailleurs en cours. Ce modèle économique BtoB devrait permettre d’assurer l’avenir de la start-up. En attendant, la mise en relation des jardiniers amateurs se fait gratuitement. L’application est seulement payante pour les propriétaires.

Imaginé par une jeune roumaine

Adopte ma tomate a été imaginé par Octavia Ivan.

Arrivée sur la ville rose, la jeune roumaine de 35 ans cherchait à cultiver ses propres légumes.

« J’ai grandi à la campagne et je passais mes vacances d’été dans le jardin de mes parents. Une fois à Toulouse une question m’est venue : pourquoi ne pas jardiner chez un de mes voisins ? J’ai découvert que je n’étais pas la seule à me poser cette question et c’est comme ça qu’Adopte ma tomate est née explique l’entrepreneuse. 

L’idée s’est concrétisée en juin 2017 lors de la première édition de Wo’Mixcity. Ce hackathon, organisé par les Digital Girls, veut favoriser la mixité dans le secteur de l’innovation. Adopte ma tomate a décroché la seconde place avant d’intégrer l’accélérateur toulousain Momentum. Le projet continue de pousser. 

>>> Plus d’info sur www.adoptematomate.com

Julien Leroy