24 Oct

Occitanie : des agriculteurs connectés aux réseaux sociaux (vidéo)

Présents sur Twitter, Facebook ou encore YouTube, les agriculteurs se sont emparés sans complexe des réseaux sociaux. Baptisés les « agritwittos », ils sont aujourd’hui environ 300 en France. Exemples en Occitanie avec deux éleveurs connectés.  

© Nathalie Fournis / France 3 Occitanie

Le premier est Laurent Gasc, éleveur de brebis dans le TarnSon compte est suivi par plus de 6400 internautes. Le second nous amène dans l’Aveyron où Marie-Amélie Viargues fait partager la vie de ses vaches laitières à 5400 abonnés.  

Reportage de Corinne Carrière et Nathalie Fournis (France 3 Toulouse) – septembre 2021

Dans le Lot, Bastien Couture est également une star du numérique. Depuis 4 ans, il filme son quotidien sur YouTube pour la plus grande joie de ses 287 000 abonnés.

Julien Leroy

20 Jan

Laurent Gasc, éleveur et agritwittos dans le Tarn

Depuis 2017, le réseau « agritwittos » regroupe les agriculteurs connectés sur les réseaux sociaux. Ils sont aujourd’hui 300 en France. Exemple avec Laurent Gasc, éleveur dans le Tarn et accro à Twitter.

© MORZADEC Valérian / France 3 Tarn

A Travet dans le Tarn, Laurent Gasc est éleveur de brebis. Mais il est également un agriculteur accro aux réseaux sociaux.

Depuis 7 ans, il partage quotidiennement son métier et sa vie à la ferme sur Twitter. Son compte est aujourd’hui suivi par plus de 4000 internautes.

Laurent Gasc est l’un des 300 agritwittos du territoire français.

Ce réseau regroupe les agriculteurs connectés. L’objectif est de « communiquer, sans intermédiaire, de manière positive et réaliste sur l’agriculture auprès des citoyens et des médias grand public, et ainsi contrecarrer les fakenews sur les pratiques agricoles » explique l’association.

Une de nos équipes de France 3 Tarn a rencontré Laurent Gasc qui ne quittent jamais son smartphone – 14 janvier 2020 :

Julien Leroy

18 Juin

Occitanie : le pionnier de l’élevage collaboratif, « My Horse Family » est en redressement judiciaire

Le leader national de l’élevage collaboratif est en difficultés financières. My Horse Family est en redressement judiciaire. Son fondateur espère trouver trouver de nouveaux investisseurs pour sauver la start-up basée à Montpellier.

© Maxppp

L’Occitanie est la région pionnière de l’élevage collaboratif. Un secteur encore en balbutiement. La preuve avec le pionnier français du secteur : My Horse Family

Née à Montpellier, la startup est en redressement judiciaire depuis le 20 mai. Une procédure enclenchée à la demande du fondateur, Romain Lévy.

« On savait que nous avions besoin de 300.000 euros pour fonctionner. Nous étions déjà parvenus à lever la moitié » explique l’entrepreneur. « Nous devions boucler une nouvelle levée de fonds de 150.000 euros mais il y a eu des imprévus…« .

Résultat : un défaut de paiement qui a contraint Romain Lévy à saisir le tribunal de commerce de Montpellier.

Aujourd’hui, My Horse Family cherche de nouveaux investisseurs pour se sauver. Parallèlement, le rapport de l’administrateur judiciaire est attendu pour le 5 juillet prochain. 

L’élevage 2.0

L’élevage collaboratif est la déclinaison du crowdfunding chez les éleveurs d’animaux. Il s’agit simplement de devenir co-propriétaire d’un cheval ou d’un cochon en aidant financièrement l’agriculteur.

Depuis juillet 2016, My Horse Family propose de devenir co-éleveur d’un poulain ou d’un cheval de course. Il suffit de prendre une part financière. A plusieurs, vous soutenez ainsi l’éleveur et la qualité de son travail. Et vous retrouvez votre mise au moment de la vente du cheval.

Durant les premières années du poulain, les co-éleveurs peuvent rendre visite à l’animal, recevoir des nouvelles sans oublier la possibilité de choisir son nom.

En 3 ans d’existence, la startup occitane est parvenu à financer 18 chevaux.

Julien Leroy

03 Déc

L’Occitanie, région pionnière de l’élevage collaboratif

En France, le secteur de l’élevage collaboratif est en balbutiement. Mais quelques start-ups d’Occitanie parient sur cette nouvelle relation entre particuliers et éleveurs. Exemple avec la plate-forme My Horse Family née à Montpellier et leader national.

© My Horse Family

L’élevage collaboratif est la déclinaison du crowdfunding chez les éleveurs d’animaux. Il s’agit simplement de devenir co-propriétaire d’un cheval ou d’un cochon en aidant financièrement l’agriculteur.

Le pionnier français du secteur est né à Montpellier. My Horse Family s’est lancé dans l’élevage 2.0 en juillet 2016.

La start-up d’Occitanie propose de devenir co-éleveur d’un poulain ou d’un cheval de course.

Il suffit de prendre une part financière. A plusieurs, vous soutenez ainsi l’éleveur et la qualité de son travail. Et vous retrouvez votre mise au moment de la vente du cheval. 

Durant les premières années du poulain, les co-éleveurs peuvent rendre visite à l’animal, recevoir des nouvelles sans oublier la possibilité de choisir son nom.

En deux ans d’existence, My Horse Family est parvenu à aider une vingtaine de fermes à travers La France, du Gard à la Haute-Garonne en passant par la Corrèze et la région dijonnaise. Un concept qui a également sauvé les chevaux de Mérens en Ariège.

« Au total, 14 poulains sont nés en copropriété pour 160 000 € investis » précise Guillaume Heraud, chargé de projet chez My Horse Family.

Depuis septembre 2018, la jeune pousse propose d’élargir le financement participatif aux chevaux de sport. Une nouvelle façon de parier sur le bon cheval…

Un cochon à élever…

Et si vous préférez faire de l’élevage collaboratif en pensant à votre barbecue. 

Des Heraultais ont eu l’idée de lancer Pig’s Daddy. Une plateforme de circuit court qui permet de réserver sa côtelette en ligne en regardant le cochon grandir… 

 

Julien Leroy

08 Nov

Innovation : La start-up toulousaine Sunbirds invente un drone solaire unique au monde

La start-up toulousaine Sunbirds lance le premier drone solaire commercialisable. Une innovation unique au monde, qui permet aux professionnels et aux passionnés d’avoir un drone écolo pouvant voler 8 heures d’affilée. Les premiers exemplaires sont attendus pour début 2017.

© sunbirds

© sunbirds

Un drone solaire, le concept n’est pas nouveau mais les prototypes sont peu nombreux. On pense notamment au drone solaire de Facebook baptisé « Aquila ». L’appareil a effectué son premier vol en juillet 2016 afin de créer, à terme, un réseau internet pour les zones isolées.

C’est pourquoi, le premier drone solaire commercialisable de la start-up toulousaine Sunbirds, constitue une avancée technologique.

Baptisé « SB4-Phoenix », ce drone est « le plus endurant et le plus léger du marché » affirme Sunbirds. Après 4 ans de développement, L’aéronef est lançable à la main (il pèse 3 kg) et propulsé à l’énergie solaire. Il se recharge automatiquement grâce à une quarantaine de cellules solaires intégrée à la voilure. Résultat : le drone toulousain peut voler durant 8 heures d’affilées, « alors que la plupart des offres actuellement présentes sur le marché civil n’excèdent pas trois heures de vol » précise l’équipe de Sunbirds.

Depuis l’été 2015, Sunbirds conçoit des drones électriques entièrement autonomes fonctionnant à l’énergie solaire. Basée à Ramonville-St-Agne, près de Toulouse, la jeune pousse est l’un des leaders mondiaux du secteur.

Pour ce drone non polluant, Sunbirds a fait également appel aux chercheurs du CEA Tech de Toulouse. Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives a ainsi « optimiser le poids et la performance des cellules solaires » me détaille Vincent Coronini du service Communication Stratégique du CEA.

Les concepteurs du SB4-Phoenix visent plusieurs secteurs : l’agriculture, la maintenance industrielle, l’aéronautique, l’environnement ou la surveillance de zones sensibles. Les usages sont variés et le marché prometteur.

La production devrait commencer début 2017.

Julien Leroy

24 Oct

« La grande aventure », une web-série pour (re)découvrir le patrimoine agricole et culinaire de la région Occitanie

Info Tout ce Qui Buzz. « La grande aventure » est le nom d’une nouvelle web-série 100% Occitane. L’objectif est de faire (re)découvrir le monde agricole et culinaire de notre nouvelle région, de Midi-Pyrénées à Languedoc-Roussillon. Le premier épisode, diffusé ce samedi 21 octobre, cartonne sur le web.

© arterris

© arterris

Une web-série sur l’agriculture et le patrimoine culinaire. C’est fil conducteur de la « La grande aventure » diffusée sur les réseaux sociaux depuis samedi 21 octobre.

L’objectif est « faire découvrir les métiers de l’agriculture, le quotidien des agriculteurs qui les nourrissent et leur transmettre la passion qui les anime » précise l’équipe d’Arterris à l’origine du projet. Arterris est un un groupe coopératif agricole qui s’étend sur les régions Occitanie et PACA. 

L’histoire prend la forme d’un road trip sur les routes d’Occitanie, en compagnie de 3 urbains passionnés par le numérique : Véronique Acerbis (une community manager une 48 ans), Caroline Quilis (36 ans, community manager pour l’université de Montpellier et blogueuse culinaire) et Franck Ménigou (38 ans et travaille dans le marketing digital à Toulouse).

A bord d’un combi VW, ils parcourent ainsi au fil des épisodes, le territoire agricole et ses acteurs. De Toulouse à la Camargue en passant par Castres et Castelnaudary .

Si la web-série est (avant tout) une grande opération de communication d’Arterris, les épisodes offrent une belle carte postale de notre patrimoine agricole et culinaire de la région Occitanie. Les images sont soignées. Côté scénario, on alterne entre rencontre, rire et chansons. Au final, la web-série est originale et inattendue. On se laisse facilement séduire par ces urbains ultra-connectés découvrent le monde agricole.

Le premier opus, posté ce samedi 21 octobre, cartonne actuellement sur la toile. Plus de 18.000 vues en l’espace de 48 heures. Deux épisodes par semaine seront diffusés sur la page Facebook Arterris jusqu’à fin novembre 2016. Bon voyage !

La Grande aventure – épisode n°1 / Le cassoulet de Castelnaudary :

Julien Leroy