L’attention monte dans l’hexagone. Après Agoravox, Le Monde, Les Echos, Le Figaro, déjà cités sur ce blog, c’est au tour de Slate.fr de se livrer au double exercice de la synthèse pédagogique et de la prospective à propos des législatives des Français de l’étranger.
Et comme à chaque nouvel épisode, c’est le rapport de forces Gauche/Droite qui permet d’attirer le chaland. Et comme à chaque fois, le suspens monte d’un cran. Après le 7/4 du Monde en faveur de la Droite, après le 7/5 du Figaro, Slate.fr, réussit habilement à franchir un pallier en osant l’hypothèse, iconoclaste il y a encore quelques semaines, d’une victoire possible de la Gauche ! Pas de nouvelles données pourtant, simplement du ressenti. Et un regard un peu plus attentif sur l‘évolution sociologique d’une communauté expatriée dont les effectifs ont progressé de près de 50 % dix ans.
«C’est un public qui est au plutôt au centre-droit qu’à droite et pas du tout à l’extrême-droite, plutôt droite humaniste que Droite populaire, et l’écart avec la gauche est de moins en moins important», analyse calmement Joëlle Garraud-Maylam, sénatrice UMP des Français de l’étranger.
Côté PS, on semble y croire. Interrogé par les deux journalistes de Slate, le sénateur PS des Français de l’étranger Richard Yung juge que son camp «peut gagner quatre ou cinq circonscriptions»: en plus des deux où la gauche est théoriquement majoritaire.
A souligner encore l’accent mis sur les dissidences qui pourraient contribuer à affaiblir la majorité présidentielle. Si les dignitaires de l’UMP interrogés, semblent penser que tout rentrera dans l’ordre en temps voulu, certains « écartés » de l’investiture comme Olivier Cadic, croient encore en un deuxième round possible.
« Les législatives des Français de l’étranger, pas si ingagnables pour la gauche », l’enquête signée Cécile Dehesdin et Jean-Marie Pottier est à lire par ici (A noter la jolie iconographie de l’article)