Et comme souvent, il suffit de changer de perspective. De se placer par exemple du point de vue d’un expatrié français. Contrairement aux apparences, la question du droit de vote des étrangers n’est pas une polémique universelle. Au contraire, selon l’étude d’un chercheur du CNRS, 64 états (sur 192 membres de l’ONU), un pays sur trois dans le monde « offre une pratique du vote des étrangers ». Les modalités sont diverses. Mais si l’on s’en tient aux termes du débat français (droit de vote local sans éligibilité), ce sont 36 pays qui proposent cette accès à la citoyenneté aux Français de l’étranger. Sans réciprocité. Entretien avec Hervé Andres, ingénieur d’étude au CNRS.
03 Mai