05 Jan

Hongrie : « le dictateur » (vu d’ici et d’ailleurs)

Cela faisait quelques temps que j’étais curieux de découvrir un billet « d’expat » sur la situation en Hongrie. Mais les Français présents à Budapest s’intéressent visiblement plus à la cuisine et au tourisme qu’au virage autoritaire du gouvernement de Budapest. Cela dit,on peut comprendre. Cela ne doit pas être évident en tant qu’étranger de s’exprimer sur cette situation hors norme. Les Hongrois eux mêmes ont mis le temps avant de réagir le premier janvier…


Le politique et la « non dinde »

Et puis voilà, coup sur coup, que je découvre deux commentaires « d’expats ». Le premier est signé Louis Lepioufle. Lui n’a pas le genre de contraintes évoquées plus haut puisqu’il réside en Suisse. Membre de la fédération des Français de l’étranger du PS, l’universitaire avait au contraire toutes les raisons d’ajouter un billet à son « blog politique d’un européen à Genève ». Ce qu’il a fait ici avec un texte évidemment plus affirmatif que son titre le laisse paraître  « Hongrie, nouvelle dictature dans l’Union Européenne ? » .

Le second billet est plus personnel. Rachel Vanier est en effet née en Hongrie. Récemment « réimplantée » à Paris après un séjour au Cambodge (!), la jeune femme ne pouvait être que touchée par le tour pris par la situation à Budapest. Et c’est d’une plume multicolore trempée dans l’encre de son sang mêlé que la blogueuse règle ses comptes, à sa manière … (« non, je ne suis pas une dinde superficielle »)  : « Je suis bien embêtée parce qu’aujourd’hui, je ne peux plus être hongroise et républicaine en même temps » .

A savourer

04 Jan

Fossé numérique, hibernation et veille chiffrée

L’hiver en pente douce. Sur le versant nord-est du fossé numérique. Dix jours de villégiature sans connexion ! Au final ça repose. Entre temps, quelques frissons journalistiques.

Et si la grève des agents de sécurité des aéroports dérapait ? Quid des vacances nationales de beaucoup d’expats ? Vu d’ici, on a un peu tendance à l’oublier, mais pour beaucoup d’entre vous, été comme hiver, les vacances c’est la France. Mais au final, malgré les mots « prises d’otages », « réquisition », le mouvement et sa gestion politique auront plus embarrassé les politiques et les commentateurs que les consommateurs. Donc « fausse » alerte. Exit le billet d’entre réveillons. Pas besoin de chercher à tout prix une liaison Wi-Fi improbable au fond de cette vallée jurassienne.


La 3 G, même aléatoire, suffira donc comme fenêtre de veille. Un surf des neiges par smart phone interposé qui permet de glaner ça et là quelques infos que l’on aurait peut-être pas repérées en période plus productive. De ces infos et de ces chiffres qui arrivent souvent comme des réponses à des questions qu’on ne s’était pas encore posées.


petits chiffres entre amis


3000, c’est l’estimation du nombre de Français présents en Syrie. A mettre de côté, on ne sait jamais.

1 million, le nombre d’inscrits à la mi décembre sur les listes électorales des Français de l’étranger. Un million symbolique revendiqué sous forme de cocorico et de satisfecit par Edouard Courtial, secrétaire d’état ad hoc. Comme une bonne note. A juste titre. En pleine polémique sur l’absence de campagne civique en métropole, les spots d’incitation à l’inscription dans les consulats français ont eux été bien visibles..(avec une mention spéciale pour la créativité du consulat de New York)

4 distinctions comme le nombre de légions d’honneur… attribuées à des membres de l’Assemblée des Français de l’Etranger. Et ce ne sont pas les seuls. C’est à ce genre de petites attentions que l’on s’aperçoit que l’on compte aujourd’hui plus qu’hier et …que l’on sera compté demain.

5 euros, comme la réduction consentie aux adhérents de l’UFE de la Costa Del Sol qui se déplaceront le 15 janvier prochain à la galette des rois !

5ème comme le rang de la communauté mexicaine en France parmi toutes les diasporas mexicaines. Ils ne sont pas si nombreux, quelques milliers, mais cette importance relative  provoque une réévaluation rétrospective de l’annulation de l’année du Mexique en France  et surtout une pensée de circonstance, en cette période de vœux, pour Florence Cassez qui vient de passer son 7ème réveillon en prison.