On a l’habitude de voir Jaco Van Dormael aux commandes d’un film ! Toto le héros, vous souvenez-vous ? Cette fois, il se réinvente autour d’une création collective et propose d’expérimenter avec fantaisie un genre bien à part : « la nanodanse ».
Du théâtre, de la danse, du cinéma et du bricolage savant, c’est à ce mélange des genres que se sont attelés cette équipe d’artistes inventifs autour de Michèle Anne De Mey, chorégraphe et Jaco Van Dormael et Thomas Gunzig, écrivain.
image : Maarten Vanden Abeele
Kiss & Cry transforme le plateau de théâtre en studio de cinéma. Au détail près que les décors ont la taille d’une maison de poupée et que les acteurs ne jouent qu’avec leurs doigts. Retransmis sur grand écran, le minutieux ballet que leurs mains exécutent stupéfie. De ces sensuelles « nanodanses », réalisées devant des paysages ingénieusement bricolés à vue, surgit l’histoire de Gisèle et de ses amours perdues. Chaque tableau est un tiroir ouvrant sur sa mémoire et sur des souvenirs qui s’avèrent être aussi les nôtres. Là est l’ultime prouesse de ce théâtre de l’intime qui, en jouant sur l’infime, touche du doigt l’universel.
France 3 Provence-Alpes vous propose de gagner vos placespour le 17 avril à 20h
Un extrait
et pour aller plus loin lire
Le 15 avril à 19h Les 16, 17 et 18 avril à 20h Théâtre de la Criée, Marseille
Du 18 au 20 décembre / 20h30
le 21 décembre / 15h30
Grand Plateau
Friche de la Belle de Mai / Marseille
Ecrite en 1909 par Ferenc Molnar, dramaturge hongrois, la pièce est devenue, depuis, un classique du répertoire de troupe. D’illustres personnalités, comme Fritz Lang, Orson Wells, Ingmar Bergman, Elia Kazan ou Charles Laughton s’y sont frottés en leur temps. Ce conte aux allures féériques est un conte sans morale qui permet à Jean Bellorini et à sa compagnie de nous proposer aujourd’hui le partage d’un peu d’humanité dans ce lieu propice qu’est le théâtre.
Mais qui est-il, ce Liliom ?
L’histoire de Liliom, le héros qui rêve d’Amérique, une histoire naïve et pleine d’espoir qui se brise sur les dures réalités de la vie, mais aussi une histoire de troupe d’artistes, de troupes d’acteurs qui s’emparent de cet univers forain et musical pour le partager avec le public dans une proximité qui se réclame d’un théâtre populaire poétique et contemporain.Tous ces personnages confrontés à la violence d’une société qui les marginalise s’échappent des réalités par le rêve, par l’imaginaire pour simplement exister. Le spectacle propose une fête foraine avec de vrais manèges et des numéros d’artistes pour déambuler dans les stands, écouter les histoires qui se racontent, belles histoires d’amour ou sombres histoires de voyous à gueules d’ange.
Extraits Vidéo
Le teaser du spectacle
Le manège appartient à la famille Davêque-Fabulet.
Une première version en plein air a été créée au Printemps de comédiens en juin 2013.
Le texte est publié aux Éditions Théâtrales.
Traduction Kristina Rády, Alexis Moati, Stratis Vouyoucas
Remerciements particuliers à Karyll Elgrichi, Camille de La Guillonnière et Geoffroy Rondeau.
Production Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis
Coproduction Compagnie Air de Lune, Printemps des Comédiens – Montpellier, Odéon-Théâtre de l’Europe,
Théâtre des Quartiers d’Ivry, La Criée – Théâtre national de Marseille.
Avec l’aide de l’ADAMI et de la SPEDIDAM
Du 29 janvier au 1er février, le théâtre de La Criée présente la nouvelle création de Jean Bellorini, figure montante de la jeune génération théâtrale. En mettant en scène La Bonne Ame du Se-Tchouan de Brecht, il s’attaque à un « monument » du théâtre du 20ème siècle achevé en 1940 ; un texte d’interrogations face à l’existence de l’homme, un texte politique associé au mystère de la poésie…
Jean Bellorini a rêvé un spectacle simple, drôle et terrible aussi. Une danse, un bal, porteur d’une grâce légère et d’une force violente. Des chansons et un esprit de fanfare porté par une troupe débordante et créative une grande famille de 18 comédiens et Macha Makeïeff pour en imaginer les costumes.
Créée à Zurich en 1943, La Bonne Ame du Se-Tchouan, appartient au cycle des grandes pièces écrites par Brecht en exil – Mère Courage, Maître Puntila, La Résistible ascension d’Arturo Ui. […] Il suffit qu’un jeune metteur en scène de 30 ans – Jean Bellorini – la revisite pour qu’elle retrouve ses couleurs de fable épique et lyrique, magnifique et bouleversante, désespérée et joyeuse. Voire de conte tragique et merveilleux. Le spectacle dure plus de trois heures. On ne les voit pas passer, incapable de résister à ce même bonheur déjà éprouvé lors des précédents spectacles de Jean Bellorini. Le bonheur de vivre des belles et grandes histoires racontées sur le mode naïf, riches d’images poétiques et de pure émotion. Ce qui n’interdit pas la réflexion. La définition du théâtre populaire ?
La Croix
Jean Bellorini dans l’Humeur Vagabonde de Kathleen Evin Ecouter l’émission
Théâtre de La Criée, du 12 au 15 décembre 2013 Théâtre Musical à partir de 9 ans Tentez de gagner votre place pour la soirée du 12 décembre
Un univers baroque et déjanté à découvrir d’urgence
Il était une fois une étrange demeure du nom de Bayou Mansion, un immeuble perdu au milieu de nulle part, dans un quartier de banlieue abandonné à son triste sort. Il était une fois un conte que l’on feuillette comme un livre d’images animées, projetées sur des écrans avec d’étranges personnages bien vivants.
Mise en scène & texte Suzanne Andrade Film, animation et design Paul Barritt Musique Lillian Henley CostumesSarah Munro & Esme Appleton Voix du tuteur James Addie. Avec Sue Appleby, Lewis Barfoot et Eleanor Buchan
Une découverte Avignon 2012
Révélée en France au Festival d’Avignon 2012, la compagnie britannique 1927 revitalise l’esprit du fabuleux. Tout un univers composé de dessins, musiques et chansons pour ce conte social d’un grand raffinement. Une œuvre que chaque spectateur peuplera de ses souvenirs et de ses références. Pour certains, ce sera Tim Burton ou Méliès, pour d’autres Roald Dahl ou Dickens, Fritz Lang ou Kafka, Les Triplettes de Belleville ou L’Opéra de quat’sous… D’une précision toute magique, toujours entre sourire et larmes, ce spectacle pose poétiquement et très politiquement, la question de l’espoir possible dans un monde désenchanté. Un moment de grâce et d’originalité subversive à partager entre petits et grands.
Pour les anglophones, un extrait du spectacle et l’interview de Suzanne Andrade, la metteur en scène. Vidéo tournée à Edimbourg en 2011.
Quelques propos lus dans la presse
Rodés dans les cabarets et les restaurants de Londres « Un jour, Paul Barritt, qui était professeur de philosophie pour gagner sa vie mais illustrateur à ses heures, a entendu Suzanne à la radio, et lui a écrit pour lui demander de la rencontrer. Le duo – et non le couple – a créé son premier spectacle, Between the Devil and the Deep Blue Sea, déjà en combinant théâtre et image animée. « Il était composé de scènes que nous avions rodées dans des cabarets ou des restaurants, raconte la jeune femme. Dans ces soirées, votre »numéro » passe au milieu de ceux de rockers ou de magiciens, devant des gens un peu éméchés. C’est une école. »
Suzanne Andrade et Paul Barritt ont alors créé leur compagnie, 1927, qu’ils ont nommée ainsi, eux les passionnés de cinéma muet, en référence à l’année où est sorti Le Chanteur de jazz, premier film parlant. Ils ont fait venir avec eux la pianiste Lillian Henley, qui est aussi comédienne, et la comédienne Esme Appleton, qui est aussi costumière, et ils ont conçu The Animals…, qu’ils ont joué d’abord dans des lieux alternatifs du sud et de l’est londonien, avant d’être bien vite repérés par les institutions théâtrales, le National Theater et le Young Vic en l’occurrence. » lire l’intégralité… Fabienne Darge, envoyée spéciale à Avignon pour Le Monde en 2012
« La rencontre entre Tim Burton et Alexander Rodchenko, entre Fritz Lang et Charles Dickens, entre le cinéma muet du début du XXème siècle et le roman graphique du XXIème siècle : une parabole glorieusement subversive, d’une intelligence à décrocher la mâchoire ».
Du 2 juillet au 14 août, Salon-de-Provence joue son festival en quatre temps :
Théâtre « Côté Cour » du 2 au 12 juillet Scènes à l’Emperi du 16 au 25 juillet Musique à l’Emperi du 28 juillet au 8 août Festival d’Art Lyrique du 11 au 14 août.
Vous l’aurez compris, une majorité musicale très variée pour le plaisir de vos oreilles, mélangeant musique de chambre, musique acoustique, musique classique, variété, et bien d’autres styles.
Cette année nous vous proposons de participer à notre tirage au sort pour gagner des places pour les scènes de l’Empéri du 16 au 25 juillet
Et pour couronner le tout, la majorité des scènes seront installées au sein du majestueux Château Fort de l’Emperi, dans lequel ont séjourné entre autres Nostradamus, Catherine de Médicis ou encore Louis XIV.
Pour sa 18ème édition, Apolline Quintrand, fondatrice du Festival de Marseille, fait de l’engagement artistique, audacieux et exposé, le fer de lance de sa programmation.
En exergue de son éditorial, elle cite Franz Kafka dont les propos renvoient à cette posture de responsabilité intellectuelle « Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée autour de nous ».
Ces quatre semaines de festival nous donneront à voir 6 créations, 7 coproductions et premières en France et une en Europe. Aucun thème particulier ou esthétique prédéfini ne les relie et, pourtant, comment ne pas tisser des fils entre tous ces opus qui questionnent le temps et la métaphysique de l’espace ?
Parmi les spectacles phares invités cette année, Superposition de l’artiste japonais Ryoji Ikeda qui donne une forme musicale et poétique à l’univers des données numériques dans lesquelles nous sommes désormais tous immergés. Soleils de Pierre Droulers, figure de la danse en Belgique qui fait de la lumière un de ses personnages principaux; c’est à travers elle que le chorégraphe réaffirme, aujourd’hui, son goût pour le mystère et la sensualité.
Enfin, clé de voute de cette édition 2013, la présence exceptionnelle de Bill T Jones qui vient à Marseille pour la première fois et ouvre le festival le 19 juin avec 2 œuvres-clés de son répertoire : Continous Replay, D-Man in the Waters et une création récente : Ravel: Landscape or Portrait? dont la musique sera interprétée en direct par l’Ensemble C Barré.
Qu’entend-on par Arts multiples qui sous-titre l’appellation Festival de Marseille ? De la danse, du théâtre, de la musique et des arts visuels. Tout cela expérimenté dans des spectacles, installations – la nuit Pastré – performances – Fama à la Cité des Arts de la rue – ou sur des écrans de cinéma – La comédie musicale égyptienne sur le toit de la Cité radieuse.
Plus encore : au delà de cette programmation protéiforme, vous pourrez aussi goûter aux secrets révélés d’une répétition publique. En effet, quelques compagnies telles Bill T. Jones & Arnie Zane Dance Company, Vuyani Dance Theater ou Batsheva Dance Company proposent des répétitions de leurs spectacles Play and Play, Kudu et Deca Dance. Un moment précieux pour aller à la rencontre des artistes et tenter de pénétrer leurs univers en passant derrière le rideau.
Une diversité de lieux qui n’a d’égale que celle des propositions artistiques : La Cité Radieuse, la Gardens Cité des Arts de la Rue, l’Alcazar, l’Alhambra, le Silo, la Villa Méditerranée, la Campagne Pastré, le Théâtre National de la Criée et enfin le Grand Studio du Ballet National de Marseille.
Autant de lieux à redécouvrir dans une ambiance de partage d’émotions.
Pendant la semaine d’ouverture, quelques rendez-vous à ne pas manquer :
Répétition publique – 18 juin à 15 h – KLAP
En préambule au spectacle, une répétition ouverte au public avec l’Ensemble C Barré est organisée le 18 juin à 15 h, à KLAP (5 avenue Rostand, 3è / Métro 2 : arrêt National – Bus 89 : arrêt National/Loubon)
Entrée libre. Réservation indispensable au 04 91 99 00 20.
Instant chorégraphique ouvert à tous – 19 juin à 17 h – Esplanade Bargemon
Les élèves de l’atelier danse du collège Jacques Prévert et l’équipe du Festival invitent le public à danser un extrait d’une chorégraphie de Bill T. Jones le 19 juin à 17 h, Esplanade Bargemon.
Christian Partos – du 19 juin au 12 juillet – L’Alcazar
Le plasticien suédois présente ses installations M.O.M. et Step Motor Animations.
L’Alcazar : du mardi au samedi, de 11h à 19h. Entrée libre.
Ouverture de la 18ème édition du Festival de Marseille – 19 et 20 juin 2013 à 21 h BILL T. JONES / ARNIE ZANE DANCE COMPANY
Play and Play: An Evening of Movement and Music Le Silo (35, quai du Lazaret, 2è / Tram 2 : arrêt Arenc Silo – Métro 2 : arrêt Joliette – Parkings : Espercieux et Arvieux)
Intervention chorégraphique avec 6 danseurs du Ballet d’Europe en présence de Sharon Fridman, chorégraphe.
Pavillon M, Esplanade Bargemon. Ouvert à tous.
RYOJI IKEDA, superposition – Samedi 22 juin 2013 à 21 h
Coproduction Festival de Marseille / Marseille-Provence 2013
La Criée, Théâtre National de Marseille