22 Juin

Marseille Jazz des Cinq Continents du 15 au 24 juillet

Du 15 au 24 juillet à Marseille.
Marseille Jazz Cinq Continents

Pour gagner des places c’est ici

Depuis 15 ans les plus grands noms du Jazz se succèdent sur la scène des jardins du Palais Longchamp
Né de la passion et de la ténacité d’un homme, Roger Luccioni, le Festival de Jazz des Cinq Continents a vu le jour à l’été 2000. Il a inscrit la ville de Marseille comme un site incontournable de la scène jazz et le public ne s’y est pas trompé, la fréquentation ayant été multipliée par 7.

Cette année 2015 sera celle du renouveau puisque des lieux emblématiques de la ville s’associent à l’événement, sans éclipser, pour autant, les Jardins du Palais Longchamp, qui resteront le site historique du festival. Le théâtre Silvain, le Mucem et le théâtre de La Criée résonneront donc d’une programmation qui allie avec brio jeunes talents et légende vivante.

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Au delà des concerts, Marseille Jazz se fera entendre dans tous les secteurs de la ville et sous les formes les plus diverses. Concerts, projections, expositions, conférences mais aussi un espace d’écoute qui fera découvrir au public les trésors du Jazz à la bibliothèque de l’Alcazar. La nuit étant propice à la rêverie, le MuCEM ouvre ses portes à une nuit du jazz, entre visite et écoute, une déambulation qui donnera à entendre les envolées du contrebassiste israëlien Omer Avital ou une aubade de Lisa Cat-Berro.

Dans une programmation de haut-vol, notons quelques belles soirées avec de grands noms comme Melody Gardot, Charlie Winston, Stanley Clarke, Lisa Simone, Goran Bregovic, Hiromi, Kenny Garrett ou encore des soirées exceptionnelles comme la carte blanche donnée à Erik Truffaz pour une création inédite et les retrouvailles de deux mythes vivants :
Caetano Veloso & Gilberto Gil…

Toute la programmation du festival

Mardi 30 juin, à l’occasion de la soirée d’ouverture du FIDMarseille, Marseille Jazz des cinq continents collabore à cette soirée de fête avec la présence d’un DJ international dont les sets s’inspireront des répertoires de Jazz.

17 Juin

FID Marseille fête le cinéma du 30 juin au 6 juillet

Du 30 juin au 6 juillet prochains, Marseille et le FID ne feront qu’un.

Du Mucem à la Villa Méditerranée, en passant par l’Alcazar, le théâtre des Bernardines, Le Miroir à la Vieille Charité ou le théâtre Silvain, tous ces lieux – pour ne citer qu’eux – seront pendant une semaine la caisse de résonance d’un cinéma vivant, exigeant, d’un cinéma qui ose. Nous vous faisons gagner des places ici.

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Au programme de cette 26ème édition l’équipe de Jean-Pierre Rehm a retenu 130 films d’écritures très diverses, documentaires et fictions confondus, qui seront répartis en trois compétitions, une rétrospective et des écrans parallèles.

Le Miroir à la Vieille Charité accueillera une rétrospective inédite de l’oeuvre de Manoel De Oliveira, disparu cette année à l’âge vénérable de 106 ans. Une programmation – en collaboration avec la Cinemateca Portuguesa – articulée en cinq tableaux pour saisir toute la complexité de l’oeuvre du cinéaste portuguais.


FID Marseille du 30 juin au 6 juillet par france3provencealpes

Une programmation à l’image du monde

Les écrans parallèles mettront en lumière des perles rares, lointaines ou proches, jusqu’aux cinémas d’aujourd’hui montrés ici et là à l’étranger :

Dehors la Danse / La danse, si l’on veut, c’est « une forme de vie », c’est-à-dire une façon de négocier – par le corps – avec les choses, d’inventer des possibilités de vie commune, une vie pour soi et avec les autres.
Histoires de portraits / hétéroclite pas naturecette programmation rassemble des portraits, à savoir cet usage de l’art cinématographique pour faire voir et entendre, comme nul autre, la jointure entre une voix et des gestes, entre un corps et des phrasés, entre un décor et des récits. C’est à la fois le degré zéro du cinéma et une mission d’archivage, de témoignage de grande ambition.
Futurs / prolongement cinématographique de l’exposition organisée à la Vieille Charité, cette programmation sera tournée vers la science-fiction et tout ce qui en découle.
Les Sentiers / une programmation signée par le collectif Fotokino, accessible aux plus jeunes mais destinée à tous, enfants et adultes partageant la balade sur ces sentiers. L’ambition de cet écran : s’attacher à offrir un espace aux oeuvres les plus inattendues, rares ou inédites où se croiseront des oeuvres aux techniques et procédés hybrides, des contes de cinéma et des regards sur le réel.
Cadence / Les films de cet écran consacré aux sons et à la musique partagent cette liberté de mouvement où se succèdent maintien ou abandon, “Cadence”, une suite de coupes propices à un découpage s’édifiant sur toute la durée d’une projection.

Buildings ©FIDMarseille

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Côté événement, le dernier film de Patricio Guzman consacré à nos rapports au cosmos Le Bouton de Nacre, sera projeté en plein air.

Le cinéma pour tous les publics

Tables rondes, masterclasses de Miguel Gomès et Nicolas Becker, expositions dans des galeries d’art associées, rencontres avec les cinéastes et moments festifs déployés dans toute la cité phocéenne viendront compléter ce rendez-vous aussi audacieux qu’insoumis, lieu du cinéma vivant, du cinéma libre, sans cesse réinventé.

Enfin, le FID se révèle un outil pour les professionnels comme en témoigne le succès du FIDLab, reconduit pour la 7ème année, qui offre un espace de travail autour de projets de films sélectionnés, pour offrir aux réalisateurs l’opportunité de rencontres dynamiques avec producteurs, fonds de soutien, diffuseurs ou distributeurs.
Dans cette géographie à l’usage des jeunes cinéastes, un nouveau venu : le FIDCampusInitié en 2013 dans le cadre de Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la Culture, c’est un programme de formation à destination de jeunes réalisateurs du bassin méditerranéen. Depuis 2013, le FIDMarseille a consolidé ses liens avec des universités, écoles et formations partenaires en Egypte, au Liban, au Maroc, en Tunisie, en Algérie et en France.

Du 30 juin au 6 juillet 2015, Marseille
Le FIDMarseille, Festival International de Cinéma, propose un programme de films, documentaires et fictions, emblématiques de la production mondiale d’aujourd’hui.

La page facebook du FID
Sur Twitter @FIDMarseille
#FID2015

27 Avr

Géopolitique des lieux saints en Méditerranée

Mercredi 29 avril 2015 / 20h
Amphithéâtre de la Villa Méditerranée / Marseille
Entrée libre sur inscription : 04 95 09 42 70 – billetterie@villa-mediterranee.org

Une table ronde d’éminents spécialistes

A l’occasion de la signature de leur premier accord de partenariat, la Villa Méditerranée et le MuCEM co-organisent une table ronde autour de l’exposition Lieux saints partagés. Des diplomates, des personnalités du monde intellectuel méditerranéen aborderont la question du rôle que tiennent les Lieux Saints dans les conflits et la politique en Méditerranée et comment la confusion du spirituel et du temporel, peut obscurcir ou au contraire faciliter, toute tentative de compréhension et d’aboutissement d’une solution politique.

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Autour de Jacques Huntzinger, ancien ambassadeur de France et président des Ateliers Culturels Méditerranéens des personnalités incontestées de la scène méditerranéenne :

                        Régis Debray, philosophe, écrivain,
                        Leïla Shahid, membre du conseil international du MuCEM, ancienne déléguée de l’autorité palestinienne en France, et ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union Européenne,
                       Jean-Paul Chagnollaud, professeur de sciences politiques, spécialiste du Moyen Orient, directeur de l’IReMMO,
                        Elie Barnavi, membre du conseil international du MuCEM, diplomate israélien, professeur émérite de l’histoire de l’occident moderne à l’Université de Tel Aviv,
                        Dionigi Albera, anthropologue, directeur de recherche au CNRS, commissaire général de l’exposition « Lieux saints partagés » au MuCEM.

 

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Prendre en compte les nationalismes religieux : un défi pour la science politique

Omniprésente et répétitive, la rhétorique de la religion, du sacré et de la contestation des lieux saints exerce un effet grossissant sur les conflits en cours, au Moyen Orient. Dans les années récentes et plus qu’ailleurs, religion et nationalismes religieux ont pénétré ces conflits, au point de rendre leur résolution de plus en plus improbable. La prise en compte du fait religieux est un défi pour la science politique. Elle a longtemps préféré le diluer dans les paradigmes plus familiers de l’identité, de l’idéologie, de l’origine ethnique ou des luttes de pouvoir. L’insertion du facteur religieux dans la politique internationale parait incontournable. Si elle ne fournit pas la clé de tous les conflits en cours, la question de la souveraineté sur les lieux saints constitue un point majeur d’achoppement des négociations israélo-palestiniennes bloquées sur cet aspect comme sur les autres.

Mais la géopolitique des lieux saints dans cette région dépasse à présent le seul cadre du confl it israélo-arabe et du statut de Jérusalem. Les lieux et territoires saints d’Irak, de Syrie ou du Yémen deviennent à leur tour des enjeux de domination ou de conflit de souveraineté.

La Table Ronde est co-organisée par la Villa Méditerranée et le MuCEM à l’occasion de l’inauguration de l’exposition  Lieux saints partagés installée au J4 du 29 avril au 31 août 2015.

Le site du MuCEM

14 Avr

Passédat, du bleu dans l’assiette

Un documentaire de Jean-Louis André
Diffusion le 26 avril à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur 
puis en replay durant un mois

Gérald Passédat, héritier du Petit Nice à Marseille, aurait pu n’être qu’un cuisinier, mais il a choisi la voie difficile de la création. 
Considéré aujourd’hui comme l’un des chefs les plus réputés, son domaine s’étend désormais jusqu’au Mucem. 
Comment a-t-il réussi à inventer une cuisine qui lui ressemble ? Comment y transpose-t-il un paysage, ses souvenirs d’enfance, son amour de la Méditerranée ?

Un film, une rencontre

Jean-Louis André tourne son film en très peu de temps. Nous sommes à la veille de l’ouverture des trois restaurants du Mucem dont le chef marseillais s’est vu confier la création. Au fil du tournage, et ce sera perceptible dans le film, la pression gagne en intensité pour cet homme au destin solaire.

Chef trois étoiles, Gérald Passédat est coutumier des équipes de tournage à l’affût de l’image nécessaire à la survie des émissions culinaires. Mais aucune jusqu’ici n’était venue poser ses caméras avec l’intention de percer un mystère : comment conceptualiser, réinventer une cuisine méditerranéenne, savoir le dire et le montrer ?

Telle était l’ambition de Jean-Louis André. Et la rencontre a lieu.  Familier du monde de la gastronomie, Jean-Louis André n’avait pour autant jamais approché Gérald Passédat. Pourquoi l’avoir choisi aujourd’hui ?


Une cuisine pure

Passé maître dans l’art de rendre leur saveur première à tous les produits qui viennent composer sa cuisine, Gérald Passédat a aussi le goût des mots pour décrire cette passion qui le tient. Il n’a pas le discours lisse et façonné pour les médias que l’on rencontre souvent aujourd’hui. A chaque questionnement, il va puiser au plus profond de lui-même et réinvente les mots pour le dire.

Cet homme au physique de rock-star, que la mer a vu naître et qui lui offre les sujets de ses plus belles réussites, nous livre les secrets d’un héritage : celui d’une enfance passée à côtoyer le bleu des fonds marins, au pied de la maison familiale. A l’image du paysage que son regard enveloppe tous les jours, sa cuisine est dérangeante de pureté, elle veut donner le vrai goût aux chairs de poissons, comme il le dit lui-même. 

Etre sur le fil du rasoir, c’est son credo : le produit, la chair, la maîtrise de la cuisson et la recherche permanente dans la cuisine du Petit Nice. Bosseur à la mémoire vive, il travaille sans filet – jamais de notes, tout dans la tête. Une couleur, une texture, un produit rare ou, au contraire, très simple, tout cela s’imprime et devient, un jour, une semaine, voire des années après, le plat que plébiscitent les clients,comme ce fut le cas pour le Loup Lucie Passédat , la star de sa carte, qu’il mit 15 ans à peaufiner.


Marseille, la grande

Gérald Passédat a toujours cru en sa ville. Pour lui, Marseille a le destin d’une très grande. Contribuer à ce rayonnement s’est imposé à lui depuis toujours. Son installation au Mucem où il vient d’ouvrir trois restaurants de gamme différente, n’est pas le fruit d’un calcul de boutiquier mais bien l’aboutissement d’une pensée qui le traverse. A trois semaines de l’ouverture sous les feux de la rampe, on pardonne au chef quelques sautes d’humeur. Passer de l’intimité de son fief de Malmousque aux 400 couverts quotidiens du Mucem, le challenge a de quoi ébranler le chef le plus aguerri…


S’étonner, toujours

Jean-Louis André n’est pas un bleu dans l’univers de la cuisine. Les plus grands de l’hexagone sont passés devant sa caméra et d’aucuns se voient croqués dans les rubriques qu’il signe dans Saveurs, le magazine gourmand. Autant d’activités qui font de lui un spécialiste – mais jamais blasé plutôt vivifié par ce qu’il sait de l’essence même d’une cuisine gastronomique.

Passédat, du bleu dans l’assiette 
un film de Jean-Louis André
durée : 52′

une coproduction France 3 Provence-Alpes / Armoni Productions
avec le soutien du CNC et de l’image animée

sera diffusé le 26 avril à 15h25 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis visible en replay pendant un mois