01 Sep

Documentaire : Les Dames de choeur d’Ilan Teboul

Un film d’Ilan Teboul
écrit par Mélanie Challe et Sonia Ghezali
Diffusé le 12 septembre à 15h25
En replay sur le site de l’émission
Durée : 52′

Couronné au Circom 2015, meilleur film dans la catégorie documentaire, le film d’Ilan Teboul dresse le portrait croisé de plusieurs femmes du Val de Marne, pour lesquelles la retraite n’est pas une fin mais, au contraire, un début.


Les Dames de choeur, un film d’Ilan Teboul par france3provencealpes

Elles ont entre 60 et 93 ans et pour elles, la retraite rime avec  fête, rires et  plaisir grâce à la chanson. Au diable l’arthrose et les régimes sans sel, pour ces tendres mamies, car elles ont décidé que le troisième âge allait swinguer. Eprises de musique, Suzanne, Liliane, Lucette ou Marie-Françoise ont fait de la chorale de Juillottes, leur raison de vivre… et de vivre bien. Plus rien ne les effraie, pas même chanter en slam ou partager leur pupitre avec une classe de 3e d’Ivry-sur-Seine

Et si la clé de l’éternelle jeunesse se trouvait là tout près de chacun d’entre nous ?

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Une production Vanglabeke Films et France Télévisions avec le soutien du CNC et du Ministère de la santé.
Diffusé le 12 septembre à 15h25
En replay sur le site de l’émission
Durée : 52′

18 Avr

La Bataille de Marseille : au coeur d’une campagne électorale

Un documentaire de 52’ d’Abdel Mostefa Chebra
suivi d’un débat
Diffusion les 19 avril à 15h20 et 25 avril vers minuit
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis en replay durant un mois.

France 3 Provence-Alpes vous donne rendez-vous pour une émission exceptionnelle qui reviendra sur la campagne très mouvementée des municipales à Marseille.

ravier

Pendant un mois d’une campagne municipale tendue, 3 équipes de tournage ont suivi Jean-Claude Gaudin, Patrick Mennucci et Stéphane Ravier.

Les discussions stratégiques des états-majors, le travail sur le terrain, les tensions des dernières heures et de l’attente des résultats, la joie ou la déception à l’annonce des scores… Un film qui raconte les coulisses de la campagne pour la conquête de Marseille.

Mais comment fait-on, en un temps relativement court, pour gagner la confiance de personnes habituées aux discours convenus ?

Entretien avec Abdel Mostefa Chebra 


PZ : Au cours de ce tournage, avez-vous rencontré des barrières, des refus, des réticences ? Quel a été le rôle de l’entourage des 3 candidats, qu’il soit garde rapprochée ou éminence grise : des « facilitateurs » ou l’inverse?

AMC : Pas de grosse réticence avec le candidat FN. Stéphane Ravier est demandeur en terme d’exposition médiatique. Côté PS, on était assez confiant en début d’année. Les portes se sont donc ouvertes assez facilement mais elles se sont refermées aussi sec après la déroute du premier tour… C’est pour Jean-Claude Gaudin que nous avons rencontré le plus de difficultés. Dans un premier temps, il nous avait donné son accord pour le suivre durant cette campagne, ensuite il a été question d’être dans l’intimité de son équipe pendant quelques jours seulement et au final nous n’avons pu le filmer que lors de ses sorties publiques. Heureusement, sa porte-parole Valérie Boyer, candidate dans le 6e secteur, nous a accordé sa confiance, nous permettant de suivre la campagne de l’UMP de l’intérieur.

PZ : Quel est le secret pour obtenir de 3 candidats sous pression à quelques semaines des élections, une parole qui ne soit pas trop formatée pour servir les médias, recueillir des moments vrais où le politique s’efface au profit de l’humain?

AMC : Evidemment, les politiques sont rompus au langage médiatique. Mais nous avons eu la chance de pouvoir tourner sur un nombre de jours suffisamment conséquent. Et en continuant de tourner quand les autres caméras appuyaient sur stop.
Ce qui fait qu’au bout d’un moment les politiques finissent toujours par oublier votre présence. Et c’est là que vous pouvez capter ces moments non formatés. Du coup dans ce film, nous avons pris l’option de laisser au montage  des moments en longueur, avec le moins de commentaire possible.
C’est la seule manière de parvenir à une certaine vérité.
PZ : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pendant ce tournage. ? les meilleurs moments ? et les pires ?
AMC : Ce qui m’a le plus marqué pendant ce tournage : l’humanité et l’animalité qui se dégagent des politiques.

L’humanité dans les moments de faiblesse, de doute, de malaise. L’animalité dans les moments de conquête, de calcul, parfois de victoire…
Tout ça se lit bien sûr à travers les mots et les discours.
Mais surtout et c’est là que c’est le plus intéressant, ça transparaît à travers des regards, des gestes, des attitudes : « chassez le naturel il revient au galop ».
Propos recueillis par Pernette Zumthor
La diffusion du film sera suivie d’un débat animé par Thierry Bezer avec quelques uns des acteurs de cette campagne 2014 :
Valérie Boyer, maire des 11ème et 12ème arrondissements. Elle a été l’un des porte-parole de Jean-Claude Gaudin durant la campagne.
Stéphane Ravier, maire des 13ème et 14ème arrondissements.
Karim Zéribi, député européen. Soutien de Patrick Mennucci, il a été candidat dans les 9ème et 10ème arrondissements.
Annie LEVY Mozziconacci, conseillère municipale 4ème secteur – liste « un nouveau cap pour Marseille ».
Diffusion les 19 avril à 15h20 et 25 avril vers minuit
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis en replay durant un mois.

11 Sep

Les Coulisses du Zoo de La Barben vues par David Bouttin

Samedi 14 septembre à 16h15, France 3 Provence-Alpes vous propose le premier numéro de sa nouvelle émission Chroniques du Sud qui se déclinera, tout au long de la saison, en deux volets. L’un, consacré à la découverte d’un site, d’un événement et l’autre à leurs coulisses.
Pour cette rentrée, le film PAR AMOUR DU ZOO réalisé en co-production avec Comic Strip propose une plongée dans l’envers du décor d’un parc animalier, celui de La Barben. Aux manettes de la réalisation de ce documentaire, David Bouttin qui nous livre ici quelques impressions.

David Bouttin, réalisateur

PZ : Vous qui aviez collaboré à quelques numéros d’Empreintes du Sud l’an passé, en quoi la démarche entreprise aujourd’hui pour Chroniques du Sud est-elle différente ?

DB : L’année dernière, avec Empreinte du Sud émission à laquelle j’ai collaboré on parlait du terroir, du pays. C’était de la balade, de la rencontre et de la découverte. Cette année on est en coulisses, on est dans le secret de fabrication pour autant qu’on nous le dévoile. Ainsi ce sont les coulisses d’un grand restaurant de Monaco, de Marineland ou d’ un Ferry pour la Corse qui bientôt seront sujets de ces documentaires. Mais le  premier film se consacre au Zoo de la Barben, le plus grand parc animalier de la région Provence.

PZ : Comment avez-vous abordé ce tournage ?

DB : Pour tourner ce film au zoo de La Barben, l’approche était plus documentaire que magazine : il nous fallait trouver les bons personnages, ceux  qui font vivre le lieu par l’émotion qu’ils dégagent. En fait, ce sont les soigneurs animaliers qui remplissent le mieux ce rôle, au sein du parc, de par leur contact permanent avec les animaux. On les a suivis dans leur travail au quotidien de même que les super-soigneurs que sont, la biologiste et le chef d’exploitation ou les vétérinaires.
Quand on visite un zoo, on a l’habitude de voir les animaux seuls, comme donnés en pâture à des spectateurs.  Il y a presque quelque chose de déshumanisé dans cette façon de les aborder tandis qu’en coulisses, on a la chance de partager la « visite » avec des familiers des animaux, préoccupés avant tout de respecter chaque individu. C’est très différent et évidemment très attachant.

PZ : Y-a-t-il eu des surprises, des situations drôles ou plutôt dangereuses au cours de ce tournage ?

DB : On a eu le loisir de vivre des situations totalement inattendues comme,
nettoyer l’œil d’un rhinocéros, attraper un walabi pour lui faire une piqûre, couper les ongles d’un éléphant, mettre des gouttes dans la bouche d’un serpent, autant de gestes que les soigneurs de La Barben effectuent au quotidien et dont on offre la primeur à nos téléspectateurs.

Propos recueillis par Pernette Zumthor

Par Amour du ZOO

Réalisation David Bouttin
Image Didier Magnan
Son Bertrand De Vals
Montage Barabara Chiarazzo
Produit par Thierry Aflalou

Une co production France Télévision Comic Strip

La Bande annonce de Par Amour du zoo


Chroniques du Sud 1 Les coulisses du zoo de La… par france3provencealpes

24 Juin

FIDMarseille, 24ème édition

Dans une semaine, se réunissent à Marseille tout ce que le monde cinéphile compte de passionnés,  autour d’un  cru millésimé MP2013 du festival international de Cinéma, le FID.

Cent-vingt-quatre films répartis entre compétition, écrans parallèles, découvertes, inédits ou rétrospective. Une programmation patiemment tissée par Jean-Pierre Rehm et son équipe pour faire dialoguer entre eux tant de regards, d’horizons et de pensées en marche.

L’année 2013 accueille FIDCampus qui s’inscrit dans un projet de Marseille-Provence 2013. Son objet : développer une plateforme de rencontres et d’échanges autour de la jeune création. Onze étudiants issus d’écoles de cinéma et d’art du pourtour méditerranéen et de France participeront à ce programme de formation. Les étudiants prendront part à des sessions critiques autour de leurs films de fin d’études, qui seront analysés par Yann Dedet, monteur, Caroline Champetier, chef opérateur, Khalil Joreige et Marie Voignier, réalisatrice. Ils seront présents aux journées du FIDLab, plateforme d’incitation à la coproduction du FIDMarseille. Egalement au programme de la formation : un panaroma des fonds de soutien et plateformes de coproduction, une rencontre avec les producteurs Philippe Avril (France, Unlimited) et Luis Urbano (Portugal, O som e a fùria), une visite des studios de postproduction la Planète rouge avec leur directeur Lionel Payet, une rencontre avec Rabih Mroué.
Autant dire une chance à saisir pour ces cinéastes en herbe…

Pour feuilleter le programme c’est ici :

Mettre en avant les racines des civilisations qui nous entourent, se souvenir du passé par des témoignages fort et un écran spécial en hommage à l’oeuvre de Pier Paolo Pasolini avec une rétrospective complète de son cinéma. Voila ce qui sera à l’honneur durant cette 24ème édition du FIDMarseille. Les quelques 20 000 spectateurs attendus pourront déambuler entre cinémas, galeries, lieux en plein air ou théâtres, dont le fameux Théâtre National de La Criée.

A l’issue de cette semaine consacrée au septième art, huit prix seront décernés aux films qui auront fait leur effet.

Les séances demeurent à des prix abordables (5 € à tarif réduit et 6 € à plein tarif), et sont disponibles à l’achat dans les diverses billetteries du festival, à l’Espace Culture, dans les offices de tourisme des villes de Marseille et Aix-en-Provence ou encore à la FNAC.

Et si vous attendez impatiemment le FID chaque année, sachez que vous avez la possibilité de vous abonner aux « lettres d’info », qui vous donneront chaque mois toutes les informations sur le festival à venir !

Plus de renseignements sur le site du FID
Bon festival !

Article élaboré avec la complicité de Manon Estival