06 Oct

Les coulisses de la SPA à Marseille

 

SPA, les animaux au coeur, un  reportage de Vincent Desombres
Chroniques du Sud – Coulisses par Vincent Desombres
A voir samedi 11 octobre à 16h15 puis en replay sur le site de l’émission.

 

La SPA de Marseille est le deuxième refuge animal de France. On y reçoit environ 700 animaux, chiens et chats majoritairement. Pour leur venir en aide, des hommes et des femmes
– une trentaine d’employés – se mobilisent : animaliers et vétérinaires éducateurs canins mais aussi bénévoles sans lesquels le confort des pensionnaires serait mis à mal.
En effet, chaque chien a droit à 1/4 d’heure de promenade par semaine et les bénévoles sont là au quotidien.


Chroniques du Sud, les coulisses de la SPA par france3provencealpes

Chaque année, en France, 100 000 animaux sont abandonnés. Le refuge de Marseille, dirigé par Anne Puggioni, déborde. Pour pouvoir fonctionner, il est financé par des aides publiques et des fonds privés ; une trentaine de salariés y travaillent. Chroniques du Sud vous propose une plongée dans ce refuge du coeur, à la rencontre de personnes, salariés ou bénévoles, dont la passion des animaux rejoint le dévouement.

spa-4

 

Aider et soigner les animaux abandonnés est un combat de tous les jours à la SPA de Marseille.

8 h du matin, Hans Demerger, responsable des animaliers, fait sa tournée afin de vérifier que tout est en ordre. Son rôle : nourrir les animaux et assurer la propreté des box. Vêtue d’une blouse bleue marine, le docteur Puechguiral vérifie l’état de santé de chaque nouvel arrivant, qui sera ensuite mis en quarantaine. Si au bout de 8 jours son propriétaire n’est pas venu le chercher, il deviendra la propriété de la SPA, qui pourra alors le proposer à l’adoption.

A quelques kilomètres de là, Stéphane est chargé de récupérer les animaux dans la rue, de jour comme de nuit.
Dans un des deux parcs du refuge, Carole Haingue et Delphine Gasquet promènent nos amis quadrupèdes. Mireille Brest, elle, a créé un blog pour faciliter l’adoption. Marie-Jo Lebrun et Marie-Christine Sailly s’occupent des chats, les nourrissent, les câlinent. Frédéric Hamon, « l’homme qui murmure à l’oreille des chiens », travaille sur le comportement un peu difficile de certains chiens pour faciliter leur adoption. Tous et toutes font partis de la centaine de bénévoles, à la grande majorité féminine, qui offrent  de leur temps.

Certains animaux vivent ici depuis parfois 10 ans, une situation que jugent intolérable ces femmes et ces hommes dévoués.Pour responsabiliser les maîtres, les adoptions sont désormais payantes : 200 euros pour un chien tatoué, vacciné qui bénéficie d’un suivi sanitaire gratuit de quinze jours.

Revoir le reportage en replay

Le refuge de Marseille
24 rue d’Eguison
13010 Marseille
04 91 80 38 89
spa.marseille@wanadoo.fr
http://marseille.spa.asso.fr

22 Jan

Dans les Coulisses de La Timone

Samedi 25 janvier à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes
puis en replay sur notre site web dès la fin de sa diffusion

timonePano_600

Cette semaine, Chroniques du Sud – Coulisses – vous emmène dans le plus grand centre hospitalier de la région en plein coeur de Marseille, le très fameux établissement de La Timone. Une véritable ville dans la ville qui abrite 5000 personnes, dont 900 médecins qui y prennent en charge chaque jour quelques 1000 patients.

Que se passe-t-il lorsque la porte du service se ferme ? Quelle humanité subsiste au delà de cette formidable machinerie en fonctionnement continu ?
Autant de questions qui sont au coeur du documentaire de Valérie Simonet et qu’elle a bien voulu évoquer pour nous.

 

valerie-simonet_picto

Entretien

PZ : Pourquoi vous être intéressée à l’hôpital de La Timone ?

VS : Alors, tout d’abord, La Timone c’est  le premier hôpital de notre région et le deuxième hôpital français après La Pitié-Salpêtrière à Paris.
Nous avons eu envie d’aller voir ce que devient cet hôpital à un moment un peu crucial de sa vie, c’est-à-dire celui où il va déménager une partie de ses activités dans un bâtiment ultra-moderne, construit au sein-même de La Timone. Le principe de l’émission étant d’être là où le téléspectateur – le patient que l’on est tous potentiellement – ne se trouve pas, nous allons découvrir ce qui se passe lorsque la porte de l’hôpital est refermée. 
Avec les caméras de France 3, nous avons été en complète immersion et  avons vécu une semaine au rythme du  service de chirurgie vasculaire du Pr Piquet.
Comme nous étions dans un service de chirurgie de pointe, nous avons suivi une intervention au bloc opératoire, pour rendre compte du rôle de chacun – les infirmières, comment travaillent-elles, le professeur de chirurgie qui s’apprête à opérer, bref, des moments rares auquel personne n’assiste en temps normal. Evidemment on a pu comprendre le fonctionnement du service – comment travaillent ensemble les équipes – infirmières, aide-soignantes et médecins.

Un des volet important que l’on va découvrir dans ce film c’est que La Timone, à l’instar de tous les hôpitaux de l’Assistance publique de Marseille ont déjà déménagé une partie de leur activité hors de l’hôpital : dans une immense usine située dans les quartiers Nord qui a ouvert en avril 2013. C’est un énorme navire dans lequel on va retrouver les cuisines des cinq hôpitaux marseillais, leurs services de blanchisserie mais surtout, toute la stérilisation ainsi que les magasins généraux où l’on trouve ce qui est indispensable pour le bon fonctionnement d’un service hospitalier.

Et puis, nous faisons vivre également le déménagement de ce service puisque nous étions présents le jour où il avait lieu. On déménage des meubles bien sûr, du personnel mais aussi des malades. Et cela a donné lieu à un ballet de lits qui sont passés d’un bâtiment des années 70 à un tout nouveau bâtiment prêt à accueillir tout au long de l’année 2014, tous les services de chirurgie cardiaque et vasculaire ainsi que la réanimation et les urgences du centre-ville de Marseille. Un bâtiment donc promis à une très grande fréquentation.

Il me tenait à coeur de faire un parallèle entre toute cette machinerie hyper moderne qui est à l’oeuvre autour de l’hôpital et l’aspect fondamentalement humain qui l’essence même de l’activité hospitalière : comment on accueille un patient, comment on le reçoit, comment on le soigne avec cette question sous-jacente : est-ce que cette ultra modernité ne vient pas mettre de la distance entre le soignant et le malade ?

PZ : C’est peut-être le Professeur Piquet, le garant de cette humanité ?

VS : C’est un peu notre héros ! Il n’a pas du tout la personnalité du grand mandarin réputé inatteignable et qui fait trembler tout le monde ! C’est un homme qui a beaucoup d’humour, beaucoup d’empathie. A un moment, il m’a prise par la main et m’a dit : « Venez, je vais vous montrer quelque chose, hors caméra » et il m’a présentée à une famille dont le petit enfant de 5 ans avait été sauvé par le service après plusieurs AVC. Cela montre la dimension très humaine de ce personnage qui finalement soigne aussi bien un petit enfant de 5 ans que des gens beaucoup plus âgés. Preuve aussi de la qualité humaine de ce grand personnage de la médecine c’est l’attachement de l’ équipe qui l’entoure depuis plus de 10 ans.

Entretien réalisé par Pernette Zumthor 

Les Coulisses de la Timone sera diffusé samedi 25 janvier à 16:15 
puis en replay sur le site web de l’émission.

 timone2Pano_600

22 Oct

Les coulisses de la gare Saint-Charles, un film de Maxime Giacometti

Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur, samedi 26 octobre à 16:15
En replay sur notre site web

Trente-cinq mille passagers par jour, cent cinquante trains, une vingtaine de boutiques, la gare  de Marseille est la plus  importante du sud de la France.
On y passe, mais on ne voit pas l’organisation que demande la gestion du trafic.
Une véritable tour de contrôle ferroviaire régule le trafic, un  immense garage se charge de l’entretien des trains, une police de la SNCF assure la sécurité, un service d’entretien nettoie en quelques minutes les wagons entre chaque voyage.

Chronique du sud vous fait rentrer  là où on n’a pas accès en temps normal.
L’occasion de découvrir l’envers d’un monde que l’on fréquente tous les jours.

illustre2-_politesse-des-ro

Interview du réalisateur

PZ : Maxime Giacometti, vous avez réalisé pour l’émission Chroniques du sud, un documentaire sur la Gare St-Charles. C’est un sujet que vous avez proposé ou bien répondiez- vous à une commande ?

MG : En fait c’est une commande  que l’on m’a faite et elle a rencontré mon enthousiasme car je dois dire que moi-même, qui n’avais pas revu la gare depuis longtemps, j’ai été très surpris par sa transformation et l’idée m’a séduit car c’est un vrai sujet.

 PZ : Qu’est-ce qui fait de la gare Saint-Charles un cas à part entière ? En quoi est-elle différente d’une gare de grand passage comme le serait la Part-Dieu à Lyon ou Lille-Europe ?

MG : Alors, déjà la gare Saint-Charles de Marseille est la plus grande gare du Sud de la France, voire de la France, hors Paris. Elle est immense, située en plein centre-ville et intrinsèquement liée à l’histoire de Marseille. Il y a un avant et un après St-Charles. Pour essayer de se rendre compte des transformations qu’elle a subies, il faut revenir à l’époque où  le TGV l’a placée à 3 heures de Paris. Du jour au lendemain, c’est une ville qui s’est quasiment embourgeoisée. Des cadres sup’ ont commencé à venir passer le week-end, l’immobilier a flambé, etc. Avant le TGV, on mettait une nuit de train pour relier Paris à Marseille et avant que la gare ne soit créée en 1848, il fallait compter une semaine de diligence. Imaginez cette révolution-là !

 PZ : Comment avez-vous abordé le sujet ? Plutôt du point de vue des usagers ou de celui des cheminots et des autres métiers liés à ce monde bien particulier ?

MG : On pourrait faire un film tout entier consacré à l’histoire de la gare mais il s’avère que ce film-là s’inscrivait dans le contexte du volet Coulisses de la série Chroniques du Sud.
Donc, on s’est concentré sur ces coulisses, c’est-à-dire tous les endroits où les usagers n’ont pas accès, tout ce qui ne se voit pas.
La gare Saint-Charles c’est : 300 agents SNCF, des kilomètres de couloirs, tout le sous-sol de la gare transformé en un véritable gruyère sur trois étages, un poste d’aiguillage qui vaut un film à lui tout seul. Imaginez une espèce de vaisseau spatial avec un mur gigantesque qui permet de suivre la circulation des trains dans un rayon de 15 kms autour de la gare – déjà à voir, c’est absolument extraordinaire. Eh bien, on apprend que ce poste-là, qui répond au nom de Mistral, a été le prototype des postes d’aiguillage en France et en Europe.

PZ : Vous levez le voile sur certains métiers  dont on n’imagine sans doute pas l’existence ou alors on en a une image faussée ?

MG : Le chef de Gare, par exemple… Dans l’imagerie collective, on retient ce « p’tit gars » sur le quai de la gare qui gère à la fois les arrivées et les départs des trains, une imagerie à la Lucky Luke, quoi… En fait, il s’avère que l’équivalent du chef de gare aujourd’hui, à Saint-Charles, c’est une équipe de 60 personnes, dirigées par un chef d’escale qui, lui-même, travaille avec deux autres personnes ! Cette personne-là est installée dans un bureau à l’arrière de la gare, connectée à 150 caméras qui lui permettent de contrôler tout ce qui s’y passe. Elle communique en permanence avec le poste d’aiguillage et avec les chefs de service qui accueillent et lancent les trains. Ce service-là étant indépendant du service de l’aiguillage, lui-même indépendant de celui de la sécurité, il faut considérer l’organisation de la gare comme pleins de petits univers qui se croisent et s’entre-croisent. Le  film que j’ai fait montre le talent et l’énergie qu’il faut pour que les trains arrivent à l’heure.

PZ : On peut imaginer l’importance que revêt la question de la sécurité dans un lieu aussi fréquenté que la gare Saint-Charles. Qu’avez-vous découvert de cet univers-là ?

MG : La sécurité à la gare Saint Charles est une préoccupation majeure. Pas moins de quatre service patrouillent sur les quais : L’armée, la police nationale, des vigiles privés et la police ferroviaire qu’on appelle aujourd’hui la Sûreté Générale ou « Suge ». C’est la première fois à Marseille que la « Suge » autorise des caméras à la suivre toute une journée.

Dans le film, on peut voir leur quotidien et nous avons eu la chance de participer à deux opérations particulières : une arrestation à la gare de Saint Antoine dans les quartiers Nord de Marseille et un filtrage sur les quais de la gare Saint Charles. Le filtrage est cette nouvelle mesure de la SNCF qui bloque l’accès au train 2 minutes avant le départ. Une situation qui entraîne souvent des tensions très fortes…

 PZ : Y a-t-il au cours de ce tournage, une séquence que vous avez eu plus de plaisir à tourner ?

MG : Ah oui, incontestablement ! c’est la visite d’une véritable caverne d’Ali-Baba : le service des objets trouvés ! C’est un endroit assez génial à observer dont je ne soupçonnais pas du tout l’existence. On y reçoit pas moins de 300 objets par mois – et pas que des valises – oui, bien sûr, des valises mais aussi des ordinateurs, des téléphones  portables, des clés de voitures, des clés de maison. Et tous ces objets qui sont restitués, pour 50 % d’entre eux, sont une incroyable matière pour un film en soi : comment ils sont récupérés, analysés pour éviter tout danger, les enquêtes que l’on mène pour tracer les propriétaires et puis la joie de ces mêmes propriétaires, lorsqu’ils récupèrent leur bien. Voilà, c’est une séquence du film que j’ai eu plaisir à tourner, oui.

 

Propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson

 

 

 

11 Sep

Les Coulisses du Zoo de La Barben vues par David Bouttin

Samedi 14 septembre à 16h15, France 3 Provence-Alpes vous propose le premier numéro de sa nouvelle émission Chroniques du Sud qui se déclinera, tout au long de la saison, en deux volets. L’un, consacré à la découverte d’un site, d’un événement et l’autre à leurs coulisses.
Pour cette rentrée, le film PAR AMOUR DU ZOO réalisé en co-production avec Comic Strip propose une plongée dans l’envers du décor d’un parc animalier, celui de La Barben. Aux manettes de la réalisation de ce documentaire, David Bouttin qui nous livre ici quelques impressions.

David Bouttin, réalisateur

PZ : Vous qui aviez collaboré à quelques numéros d’Empreintes du Sud l’an passé, en quoi la démarche entreprise aujourd’hui pour Chroniques du Sud est-elle différente ?

DB : L’année dernière, avec Empreinte du Sud émission à laquelle j’ai collaboré on parlait du terroir, du pays. C’était de la balade, de la rencontre et de la découverte. Cette année on est en coulisses, on est dans le secret de fabrication pour autant qu’on nous le dévoile. Ainsi ce sont les coulisses d’un grand restaurant de Monaco, de Marineland ou d’ un Ferry pour la Corse qui bientôt seront sujets de ces documentaires. Mais le  premier film se consacre au Zoo de la Barben, le plus grand parc animalier de la région Provence.

PZ : Comment avez-vous abordé ce tournage ?

DB : Pour tourner ce film au zoo de La Barben, l’approche était plus documentaire que magazine : il nous fallait trouver les bons personnages, ceux  qui font vivre le lieu par l’émotion qu’ils dégagent. En fait, ce sont les soigneurs animaliers qui remplissent le mieux ce rôle, au sein du parc, de par leur contact permanent avec les animaux. On les a suivis dans leur travail au quotidien de même que les super-soigneurs que sont, la biologiste et le chef d’exploitation ou les vétérinaires.
Quand on visite un zoo, on a l’habitude de voir les animaux seuls, comme donnés en pâture à des spectateurs.  Il y a presque quelque chose de déshumanisé dans cette façon de les aborder tandis qu’en coulisses, on a la chance de partager la « visite » avec des familiers des animaux, préoccupés avant tout de respecter chaque individu. C’est très différent et évidemment très attachant.

PZ : Y-a-t-il eu des surprises, des situations drôles ou plutôt dangereuses au cours de ce tournage ?

DB : On a eu le loisir de vivre des situations totalement inattendues comme,
nettoyer l’œil d’un rhinocéros, attraper un walabi pour lui faire une piqûre, couper les ongles d’un éléphant, mettre des gouttes dans la bouche d’un serpent, autant de gestes que les soigneurs de La Barben effectuent au quotidien et dont on offre la primeur à nos téléspectateurs.

Propos recueillis par Pernette Zumthor

Par Amour du ZOO

Réalisation David Bouttin
Image Didier Magnan
Son Bertrand De Vals
Montage Barabara Chiarazzo
Produit par Thierry Aflalou

Une co production France Télévision Comic Strip

La Bande annonce de Par Amour du zoo


Chroniques du Sud 1 Les coulisses du zoo de La… par france3provencealpes